Notre séjour d’une semaine sur l’atoll de Kauehi
Depuis presque 5 ans et demi et que vivons ici, nous avons eu la chance et l’occasion de visiter pas mal d’îles en Polynésie-française, aussi bien en famille avec Mélanie, Louis (et Téo maintenant) qu’à titre professionnel. Même si nous ne sommes finalement que peu impactés par la situation mondiale du Covid19, cela nous pèse d’être coincés à Tahiti (je sais que cela en fera rire plus d’un), et l’idée de pouvoir sortir de notre caillou en plein Pacifique est toujours là. Le week-end de Pâques tombe bien cette année puisque nous avons droit à 4 jours fériés. C’est donc l’occasion pour nous de sortir, certes pas de la Polynésie, car à l’heure où j’écris cet article (avril 2021), nous ne pouvons pas quitter le territoire sans motif impérieux, mais au moins quitter Tahiti.
Nous décidons donc de sortir des îles classiques pour ce week-end, que l’on a déjà de toute façon pour la majorité déjà visitées. La seule île que nous souhaiterions visiter plus en profondeur est l’atoll de Fakarava dans l’archipel des Tuamotu. J’y suis déjà personnellement passé deux fois en coup de vent, notamment lors de ma croisière dans les Tuamotu en catamaran, mais l’idée d’y passer une semaine en famille est là. Plusieurs options s’offraient à nous pour ce week-end de 4 jours et nous avons généralement l’habitude de passer par le site de Séjour dans les îles, site réservé aux résidents polynésiens, offrant des packages vol + hôtel/pensions souvent en demi-pension. J’ai fait plusieurs fois le calcul et le résultat est sans équivoque : c’est toujours moins cher que d’acheter les choses séparément. Un bon plan pour nous donc.

Mélanie & Sylvain - Les Deux Pieds Dehors
Coucou, nous avons récemment vécu 6 ans en Polynésie française et on connaît très bien le territoire ! Tu trouveras déjà de nombreuses informations sur nos articles, mais nous avons décidé de te simplifier la vie en créant notre propre guide de voyage. Dedans, nous y avons tout organisé, résumé et noté l’essentiel pour faciliter l’organisation de ton séjour ! N’hésite pas à venir voir par toi-même !
Nous avions au départ envisagé l’atoll de Manihi ou Makemo mais ces derniers, je pense avec la crise du Covid19, ont été supprimés pour l’instant des possibilités avec Séjours dans les îles. Nous décidons donc d’embarquer pour l’atoll de Kauehi, dans les Tuamotu. J’y étais déjà passé avec le boulot durant une journée et j’avais pu voir vite fait le village et l’église. J’en gardais un bon souvenir. Alors, je me suis dit pourquoi pas. On réserve donc (en vendant un rein pour le paiement pour 4 personnes soit dit en passant, haha) pour une semaine sur l’atoll. Mais en même temps, surtout dans cette situation de merde que tout le monde connait, on préfère mettre notre argent dans une semaine de vacances plutôt que de le laisser sur un compte en banque… Choix personnel on va dire. Pourquoi 7 jours ? Tout simplement car l’atoll n’est desservi que par un avion par semaine (le mercredi). Nous réservons à la seule pension/lodge de l’île : le fameux Kauehi Lodge, dont je n’ai entendu et lu que de bons échos. Il n’y a que 3 bungalows sur place, on ne va pas être embêté par le monde ici !
Fait particulier, on part tous presque plus ou moins malade. Mélanie est HS depuis plusieurs semaines à cause d’un rhume/sinusite qui ne passe pas (oui on s’enrhume à Tahiti, je vous promets) et je viens de faire une petite rechute de la gratte (intoxication alimentaire) en ayant mangé un « mauvais » poisson, quelques jours avant de partir. Fait chier, surtout quand on part sur un atoll en plein Océan Pacifique où l’on ne mange que du poisson. Affaire à suivre donc.
Allez, je vous emmène en balade dans notre séjour à Kauehi, sous la forme d’un récit de voyage personnel cette fois-ci.
L’atoll de Kauehi, le contexte
L’atoll fait partie de la Commune de Fakarava avec 6 autres atolls dont ceux d’Aratika, Niau, Raraka, Taiaro et Toau. Depuis 1977, les 7 atolls sont classés Réserve de biosphère par l’UNESCO. Comme évoqué plus haut, il n’y a globalement qu’un vol par semaine, très rarement deux vols pendant les vacances scolaires. Je sais que certains atolls sont de plus en plus visités (façon de parler hein) ici par les locaux, comme celui de Mataiva, mais je ne connais pour le coup presque personne qui soit allé à Kauehi pour des vacances.
L’atoll, situé à 450 km de Tahiti, mesure 24 km de longueur et 18 km de largeur maximale. On y compte environ 200 habitants. Les habitants vivent majoritairement du coprah, tout en sachant qu’il n’existe qu’un seul hébergement touristique, celui où nous logeons. L’atoll s’est ouvert au monde, seulement en 2001, avec la création de la piste d’aéroport à ce moment-là. Je crois avoir lu quelque part qu’environ 2000 à 2500 personnes par an passent sur l’atoll, en comptant je pense les nombreux voiliers qui traversent le pacifique et ses belles îles.

Arrivée à Kauehi et découverte du Kauehi Lodge
Après 1h de vol depuis Tahiti nous faisons une courte escale sur l’atoll d’Aratika, un atoll que je connais pour m’être aussi arrêté pour le boulot rapidement. Nous repartons après avoir déposé les trois quarts de l’avion, pour 10 minutes de vol direction notre destination finale : l’atoll de Kauehi. Nous découvrons le minuscule aéroport de l’atoll, dans le même acabit que n’importe quel autre atoll paumé des Tuamotu : une petite salle principale et un endroit où seront déposés à la main les bagages qui arrivent comme prévu. Nous sommes accueillis avec un collier de fleurs par Aldo, propriétaire avec Colette de la pension où nous passons la semaine.
Petit aparté concernant les bagages, nous décidons de ne pas faire la même bêtise que lors de notre séjour en Janvier à Mangareva (aux Gambier). En effet, nous prenons toute la nourriture pour Téo cette fois-ci et du coup, cela pèse sur la balance. Il faut dire que nous sommes en demi-pension et que nous savons que les quelques magasins du village n’auront pas grand-chose à proposer (en admettant qu’ils soient déjà ouverts…). Dès notre arrivée, on apprend que l’atoll n’a pas été desservi par les bateaux habituels depuis presque 2 mois et que les magasins sont quasi vides. On a donc bien fait. On vous en reparlera à la fin de l’article dans le côté pratique, mais clairement, il faut envisager de prendre tout ce que vous pouvez depuis Tahiti pour venir ici. Nous partons même avec nos repas pour le midi (jambon/fromage/pain de mie/chips etc.). Au total donc 53 Kg de bagages en soute, heureusement que nous avons les tickets d’excédents bagages d’Air Tahiti (ceux que l’on gagne avec les points et la carte Kaveka). Air Tahiti n’a toujours pas décidé de donner aux bébés une franchise bagage, donc Téo n’a malheureusement pas le droit à 1kg, même pas pour la poussette…dommage.



Bref, nous embarquons nos bagages dans la benne du camion de la pension, et filons à faible allure direction le Lodge, situé à environ 2km à l’ouest de l’aéroport, à l’opposé du village donc. Quelques belles vues sur le lagon et ses eaux turquoise s’offrent à nous sur la route, c’est pas mal du tout. Nous arrivons dans une belle cocoteraie à l’entrée de la pension après 15 minutes de piste. On y retrouve un très beau jardin fleuri à l’entrée. On fait le tour du propriétaire en attendant que les hôtes arrivés avant nous partent, en sirotant une noix de coco.
La pension se compose d’un très grand coin séjour en rond, tout en bois, avec du parquet, des matériaux locaux, décoré avec goût. Tout est vraiment propre et c’est une salle où l’on prend plaisir à rester et observer le lagon via les fenêtres disposées tout autour de la pièce. Autour de ce coin salon, on retrouve des coursives couvertes en bois qui permettent de balader et de pousser la poussette (je vous l’accorde, ce n’est pas le but principal, hein !). Il y a également une cuisine à disposition où vous pouvez ranger vos trucs dans le frigo.
Depuis les coursives, vous avez accès depuis deux escaliers à la belle plage de sable blanc qui jonche le devant de la pension. Le cadre est vraiment très beau et franchement ça fait plaisir d’être là. La vue depuis les coursives en hauteur de quelques mètres offre une vue magique sur le lagon, les coraux en bord de plage et surtout le perpétuel passage des requins à pointe noire qui passent au bord de la plage. Le cadre est paradisiaque et même les mots et les images ci-dessous n’arrivent sûrement pas à retranscrire la beauté des lieux.



On découvre enfin notre bungalow, sur les bords de deux coursives. Ce dernier est vraiment spacieux et possède une grande salle de bain privée. Pour nous, c’est parfait et on sera très bien là durant toute une semaine avec nos deux petits. D’ailleurs, la pension possède seulement trois bungalows (2 standards et 1 premium qui dispose d’un frigo et d’une kitchenette ainsi qu’une mezzanine avec des matelas). Les 3 sont occupés par des résidents de Tahiti, normal vous allez me dire sachant que personne ne peut mettre les pieds en Polynésie à l’heure où je rédige cet article. On y retrouve des familles avec enfants de 4 à 6 ans, que des p’tits mecs, c’est parfait pour Louis, il aura des copains pour tout le séjour. On se pose enfin sur notre petite terrasse privée offrant une vue splendide sur le lagon. Le paradis n’est pas loin.
Ah oui, j’allais oublier. Le clou du spectacle, c’est aussi le beau ponton en bois qui s’avance dans le lagon et qui se termine par une maisonnette aménagée. On y découvre un superbe spot, une table, quelques chaises, un canapé et un lit pour s’allonger. Bref, c’est le spot magique, celui dont vous pouviez rêver pour regarder le bleu du lagon et les pointes noires passer dans moins de 2 m d’eau. Même si le temps est couvert le jour de notre arrivée, c’est le coin parfait pour se réveiller le matin en attendant le petit déjeuner, prendre le repas le midi ou l’apéro le soir, jouer aux cartes, se perdre dans ses pensées…
On passera simplement la fin d’après-midi à se prélasser dans un mètre d’eau devant la pension et à découvrir les patates de corail qui parsèment le secteur. Bref, on prend du bon temps. On ne vient pas à Kauehi pour « faire des choses », car il n’y a pas grand-chose à faire à vrai dire comme activités. On y vient surtout en famille pour se relaxer, se déconnecter et surtout profiter de la vie et des enfants finalement. Les petits prennent plaisir à évoluer entre les requins à pointe noire du bord de mer. Au début, on aurait presqu’un peu d’appréhension à y aller, mais on s’y habitue assez vite. C’est finalement comme un petit chien ou chat qui viendrait vous caresser les pieds (façon de parler, hein !).


Pour la petite anecdote intéressante, je vous disais en début d’article que j’avais fait une rechute de la ciguatera quelques jours avant de partir de Tahiti. J’en ai naturellement parlé à la pension. Sans mâcher mes mots, je dois dire que ça me fait particulièrement chier de ne pas pouvoir manger du poisson durant mon séjour ici. La dame qui aide à la pension, Teirei, me parle d’un remède de grand-mère qu’elle a l’habitude de prendre à chaque fois qu’elle s’intoxique ici sur l’atoll. Il faut dire qu’en vivant ici, on ne mange quasiment que du poisson toute l’année et les intoxications à la ciguatera, à cause d’un poisson « Taero » comme ils disent ici en tahitien, sont courantes. Vu le peu de symptômes que j’ai eu ce coup-ci, je me dis que ça ne coûte rien d’essayer. Elle me dit que même sa grand-mère le prenait déjà à l’époque quand elle était intoxiquée. Me voici donc embarqué durant le repas à prendre le fameux remède composé d’une bonne dose de Negritta (Rhum), un jaune d’œuf, une dose de sucre roux et du jus de citron (seulement la base de 3 citrons de Tahiti). La consigne est simple : commencer à manger quelques bouts de poissons au début du repas, enchaîner avec ce remède de grand-mère et continuer en mangeant « beaucoup de poissons ». C’est finalement moins dur que ce que je pensais à avaler, même si ça te réchauffe le cœur (c’est surtout le rhum qui parle en fait…).
En tout cas, je n’ai aucun souci le soir du repas, la nuit, donc cela semble aller pour moi. On se couche dans notre beau bungalow, bercés par le bruit du lagon…
La suite de notre séjour sur l’atoll
Même si j’ai décidé d’écrire cet article sous la forme d’un récit de voyage et non pas d’un guide pratique (ce qui n’aurait aucun sens d’ailleurs de toute façon), je ne vais pas vous raconter nos journées passées ici, car je dois avouer qu’elles se ressemblent pas mal ! Comme je le disais, il n’y a pas des tonnes de choses à faire.
On passe une majorité de notre temps à se baigner en bord de mer avec les requins à pointe noire et à profiter du spot magique au bout du ponton. Tous les jours se suivent et se ressemblent puisque nous y allons de bon matin vers 5h30/6h au lever du soleil, on y va prendre l’apéro du midi en jouant au célèbre UNO avec Louis et nous y passons une petite demi-heure au coucher de soleil pour faire des photos avec mon trépied et mes filtres photo ! C’est l’occasion de re-tester mes filtres KASE que j’ai reçu il y a quelques mois… Voici quelques poses prises pour le plaisir des yeux…

Parmi les choses sympas que nous avons fait plusieurs fois durant la semaine passée ici : la balade en kayak le long de la côte, notamment jusqu’au hoa situé à environ 15 minutes de la pension. Je le répète pour ceux qui ne connaissent pas vraiment, mais les hoas sont des zones particulières des atolls où une communication existe entre l’océan et le lagon. Concrètement, pour vous faire une idée de la chose, il s’agit généralement d’une zone plus ou moins en eau selon les marées des lieux et la profondeur de ce dernier. Concernant le nôtre, il existe une partie toujours en eau, très sympa pour se baigner d’ailleurs. On y a pied presque partout et une zone totalement hors d’eau, remplie de morceaux de coraux de tailles variables et de petites accumulations de sable à droite à gauche. C’est la zone qui sera soumise aux grandes marées de tempêtes et aux cyclones. Clairement, lors des épisodes météorologiques importants, cette zone sera ennoyée. Bref, je m’égare, désolé.
Nous partons très souvent de la pension avec les kayaks mis à disposition gratuitement et longeons la côte aux couleurs bleu turquoise pour arriver à l’entrée du hoa. A chaque fois, nous devons descendre du kayak pour le porter sur une dizaine de mètres, le faisant passer par-dessus un banc de sable pour se rendre dans la zone ennoyée du hoa. On peut ainsi re-pagayer d’ici pour remonter sur une centaine de mètres le hoa. Au bout, c’est un cul de sac ! On peut du coup se baigner dans moins d’un mètre d’eau ici, le pied. D’ici, on a souvent pris plaisir à errer sur cette zone du hoa hors d’eau. Rien de bien particulier à faire ici : balade en famille, on cherche de beaux coquillages pour faire de la déco avec Louis, on prend des photos, bref on prend du bon temps. On passera également quelques fins d’après-midi à se balader sur ce platier à la recherche des belles lumières.


Autre chose sympa à noter durant notre semaine passée sur place, il existe un petit sentier qui part de la pension et qui traverse la cocoteraie et la forêt en direction de ce fameux hoa où nous nous rendons en kayak. C’est une petite balade sympathique à faire, parfaite pour les enfants. On y redécouvre la végétation typique des motus polynésiens, c’est plutôt cool. Le sentier est d’ailleurs balisé (façon de parler) avec des noix de coco ! Nous aurons aussi l’occasion d’aller faire un tour aux ruines du phare de l’atoll. Il est presque entièrement effondré, à l’inverse de celui que j’avais vu il y a quelques temps à Fakarava. Rien de bien fou, mais une petite balade familiale.




La visite du village
Durant la semaine, nous avons aussi eu l’occasion de nous faire déposer au seul village de l’atoll. Nous montons de nouveau dans la benne du camion en direction du village. La piste construite en soupe de corail sur la majorité du tronçon est sympa. En arrivant, on y découvre un petit village où vivent actuellement à peine 200 âmes. L’ambiance fait vraiment « bout du monde » : on y croise quelques personnes mais pas grand monde pour le coup, pas mal de vieilles bâtisses de l’époque abandonnées. On nous explique que depuis la chute de la perle, l’atoll se vide petit à petit de ses habitants. Il y aurait eu jusqu’à 600 personnes qui vivaient ici durant la belle période des perles.
Même si le village donne un air abandonné ou presque, je trouve qu’il a quand même un certain charme. Quelques ruelles, des chiens errants, quelques enfants qui jouent à droite à gauche, une école, une église et quelques magasins tous plus ou moins fermés. On passe 2h dans ce village d’un autre temps, bien loin de la France et même de ce qu’on pourrait vivre à Tahiti. Pourtant, nous ne sommes qu’à une grosse heure d’avion de la capitale…




Sortie journée sur le motu
Chose amusante dans les atolls, on vous propose toujours « une sortie au motu », alors qu’entre nous, on se trouve déjà sur un motu, hein ! L’idée étant bien sûr de découvrir un autre lieu de l’atoll, souvent un motu qui appartient à la famille des gérants de la pension. Nous décollons en bateau de la pension sur les coups de 9h avec un temps superbe. Une belle journée en perspective donc. Nous traversons le lagon dans toute sa longueur pour arriver, après avoir croisé le village et la passe, à l’autre bout. La traversée se fait relativement bien, sans grande secousse mais sans grand intérêt non plus. Il y a très peu de patates de corail ou de haut fond comme on peut le voir dans certains atolls, seulement « du bleu ».
On arrive après 30/40 minutes de bateau sur le fameux spot de la journée : un très beau motu Tehavare (petit mensonge), situé au bord d’un magnifique hoa aux couleurs cristallines. Tout le monde trouve son petit coin à l’ombre des quelques arbres et cocotiers et s’installe pour la journée. Ici, rien de bien fou à faire non plus. Le cadre est par contre vraiment très sympa pour passer la journée. On passe 2h à se balader et prendre des photos dans ce cadre paradisiaque du bout du monde. L’eau est superbe, la baignade aussi et nous avons toujours nos amis les requins à pointe noire qui sont extrêmement présents en bord de plage.
La famille de la pension prépare petit à petit le repas sur place. Au programme : poisson cru frais (à base de bonite), préparé avec un jus de coco frais râpé sur place. Il y a également du « pain uto » en préparation, un pain local (ou plutôt une galette) à base de coco germée et de farine, mis dans une feuille de bananier et cuit au barbecue. Enfin, des mérous et des nasons cuisent tranquillement sur le grill en bord de mer. Enfin en dessert, il y a du poe, c’est tout simplement les galettes préparées en entrée mais ce coup-ci elles sont mélangées avec du lait de coco frais… L’heure du repas arrive et on s’installe en bord de mer, les pieds dans l’eau. On déguste ce délicieux repas, vraiment très bon, dans un cadre qui laisse rêveur. J’en profite pour faire voler mon drone depuis le motu, prendre de la hauteur et observer les environs. C’est toujours aussi beau.



Nous revenons à la pension en fin d’après-midi après avoir passé une excellente journée sur ce motu.
J’arrive au bout de ce petit récit de voyage de notre semaine passée sur place. J’espère que la balade vous aura plu en tout cas et vous donnera peut-être envie de découvrir cet atoll ! Je vous laisse avec quelques conseils pratiques.

Les aspects pratiques à savoir pour voyager à Kauehi
Voici en résumé les choses à retenir pour voyager ici :
- L’atoll n’est desservi que par un vol par semaine (parfois deux apparemment) depuis l’île de Tahiti (souvent avec une escale à Aratika ou Katiu),
- Les résidents peuvent passer avec le site de Séjour dans les îles ou envisager d’acheter les choses séparément, par exemple lors du Salon du Tourisme et en direct avec la pension (à voir si c’est vraiment moins cher…pas sûr),
- Il n’y a qu’une seule pension sur l’atoll, pas besoin d’aller chercher plus loin donc,
- Pour venir de la France vers Tahiti, je vous conseille de regarder via ce comparateur de vol sur lequel je compare mes vols depuis presque 10 ans, maintenant. Vous y trouverez des vols vraiment pas chers selon les saisons, dès 900€ aller/retour, ensuite il faudra prendre un vol avec Air Tahiti qui est la seule compagnie qui dessert cet atoll,
- Attention à bien amener tout le nécessaire pour votre bébé par exemple, voir l’article voyager avec bébé en Polynésie.
- Pour les midis, la pension ne prépare pas les repas et je vous conseille de prendre le nécessaire pour manger le midi depuis Tahiti,
- Ne pas oublier le produit anti-moustiques et du Monoï car on a aussi servi de repas aux moustiques et aux nonos (petits moucherons qui aiment la chair fraîche).
Je vous laisse sur ces quelques mots. On a vraiment passé un agréable séjour ici à Kauehi dans un cadre vraiment très sympa. La pension est vraiment très belle et bien située, avec une belle plage et nous nous sommes régalés au niveau des repas qui sont globalement variés tous les jours. Il faut certes aimer le poisson (vous ne mangerez pas de viande ici), mais c’était toujours très bon.
Pour chipoter sur quelques points où l’on trouve que des améliorations pourraient être faites : il n’y a eu aucun ménage durant les 7 jours passés sur place et le petit déjeuner est toujours le même (pain/beurre/confiture/fruits). Il pourrait être sympa de faire varier au moins un élément, comme des galettes de uto, crêpes ou pancakes, même si on comprend que le ravitaillement peut parfois être compliqué ici !
On vous dit à bientôt pour un nouvel article. Pour ceux qui souhaitent aller lire une autre balade dans les Tuamotu, je vous invite à lire notre balade sur l’atoll de Rangiroa !
A bientôt,
Sylvain & Mel
Bonjour Sylvain,
C’est toujours avec plaisir que je lis tes articles accompagnés des photos. Celles-ci apportent des détails, des couleurs, …et, donnent envie d’y aller ! L’atoll Kauehi, superbe ! Vous avez dû passer une très agréable semaine avec vos enfants.
Pour mon amie et moi, la Polynésie est normalement dans deux mois. Nous attendons une précision de l’agence Moana / Gambier (Mangareva) car nous devions revenir le 09/10 mais jusqu’à maintenant aucun vol de retour ce jour là. Nous ne voulons pas annuler Mangareva, donc s’il le faut nous ne reviendrons que le 12/10 (date de retour vers la France !!).
Cordialement
Chantal
Merci beaucoup Chantal et à bientôt
Sylvain
Merci pour tous ces détails sur votre wk
😊
Avez vous fait un blog sur les petits désagréments pour les touristes suite à la cuisine Polynésiennes
Je ne connais pas la grate 😉
A bientôt de vous lire
Bonne semaine à vous quatre
Avec plaisir 🙂
Sylvain
Merci d’avoir raconter votre semaine. Super article, cela fait rêver. A retenir pour un futur voyage
Merci !