Croisière aux Tuamotu
Voilà maintenant 4 ans que j’habite en Polynésie française à l’heure où j’écris ces lignes. Quatre années qui sont passées à une vitesse incroyable et où j’ai eu la chance de pouvoir découvrir toutes ces merveilles polynésiennes, ses îles… Si vous rêvez au plus profond de vous de plage de sable blanc intacte, une végétation luxuriante, une température chaude à l’année et un climat tropical agréable, il y a des chances que la vision de la Polynésie soit dans votre tête, avec des termes aussi exotiques que Tahiti, Bora Bora ou les Marquises.
Durant ces dernières années, j’ai eu la chance à plusieurs reprises de visiter l’archipel des Tuamotu. Ce dernier est principalement connu pour accueillir la quasi-totalité des atolls polynésiens, dont deux des plus célèbres au monde pour la plongée sous-marine, Fakarava et Rangiroa. Ces îles basses, à fleur d’eau ou presque, restent un enchantement pour tous les amateurs de nature, de lieux paradisiaques, de lagon aux couleurs folles et de fonds sous-marins à découvrir en snorkeling ou en plongée. Je connaissais déjà personnellement plusieurs atolls : Tikehau, Rangiroa, Fakarava, Kauehi, Tetiaroa, Niau, Aratika, Raraka ou plus récemment Ahé, et je dois dire que je prends toujours autant de plaisir à visiter ces petits bouts du monde…
C’est avec grand plaisir que j’ai eu l’occasion donc de découvrir durant une semaine complète en catamaran d’autres atolls des Tuamotu, en partenariat avec Poe Charter et Tahiti Tourisme. En effet, l’équipe de Poe Charter, que je connais bien, a annoncé récemment l’installation d’une base permanente de charter sur l’atoll d’Apataki. C’est la première de tous les temps ! L’idée derrière tout ça ? Développer le tourisme et pouvoir effectuer des croisières dans les Tuamotu en charter au départ d’Apataki, Fakarava ou Rangiroa. C’est donc avec fierté que j’ai pu embarquer une semaine sur un catamaran de Poe Charter pour découvrir ces merveilles.

Mélanie & Sylvain - Les Deux Pieds Dehors
Coucou, nous avons récemment vécu 6 ans en Polynésie française et on connaît très bien le territoire ! Tu trouveras déjà de nombreuses informations sur nos articles, mais nous avons décidé de te simplifier la vie en créant notre propre guide de voyage. Dedans, nous y avons tout organisé, résumé et noté l’essentiel pour faciliter l’organisation de ton séjour ! N’hésite pas à venir voir par toi-même !

Avec deux autres journalistes français, Bernard RUBINSTEIN & Christine CAMUSET, mandatés par les magazines Voile Magazine / Le monde du Multicoque et une journaliste italienne, Federica PRESUTTO, mandatée par le magazine TU Style, je pars donc en avant-première tester la croisière type qui sera proposée dès le mois de septembre à toutes les personnes souhaitant découvrir ce bout de paradis !
Au programme ? Voler jusqu’à Fakarava puis profiter de son lagon, continuer sur le magnifique atoll de Toau, puis Apataki et Rangiroa. L’ensemble se fera sur 7 jours ! C’est selon moi, un superbe moyen de venir découvrir les coins reculés de la Polynésie. Toutes les personnes qui viennent dans les Tuamotu depuis un voyage en France visitent un ou plusieurs des 3 classiques : Fakarava, Rangiroa ou Tikehau. Très souvent, les circuits et les spots touristiques sont les mêmes. En partant de cette manière en catamaran sur 1 semaine, c’est alors l’occasion de sortir des sentiers battus et de découvrir des lieux encore presque inconnus ! La petite différence c’est que nous allons faire la croisière sur plus de jours que prévu, de manière à s’imprégner de la vie locale. Je ne poursuivrais pas la route jusqu’à Rangiroa, ne pouvant pas pour des questions personnelles…
Comme à mon habitude, je reste entièrement maitre de ce que j’écris et je vais tenter durant ce long article, sous la forme d’un récit de voyage, de vous faire vivre mon expérience et mon ressenti sur ma semaine passée. J’espère que cela vous donnera clairement envie de venir essayer l’aventure ! Allez, c’est parti pour une semaine de vacances résumé !
Petit cours de géologie
Pour ceux qui ne connaissent pas les atolls, il s’agit, pour faire simple, d’anciennes îles volcaniques autour desquelles se sont développées du corail. L’île volcanique, au fil du temps s’est érodée et enfoncée. On atteint le stade d’atoll quand l’île volcanique (située aujourd’hui au centre de l’atoll) a entièrement disparue. Il ne reste plus alors que le récif corallien sur lequel se sont accrochés et construits des ilots de sable (« motu »). Pour comparaison, les îles de Maupiti ou de Bora Bora sont des presqu’atoll car l’île volcanique (certes ancienne) est toujours présente dans le lagon de ses îles. Sur les atolls, on distingue donc toujours un côté « océan » (côté large), soumis à la houle et au vent, et un côté « lagon », plus protégé et généralement plus calme. Majoritairement, les villages, pension et hôtels sont construits côté lagon.
Jour 1 – Transfert de Tahiti jusqu’à Fakarava
Comme un des intérêts principaux de cette nouvelle base dans les Tuamotu est de passer le plus de temps possible sur le catamaran, nous volons depuis Tahiti avec un vol Tahiti -> Arutua -> Niau -> Fakarava. Le temps est au beau fixe à Tahiti, mais malheureusement c’est très couvert à Faka (pour les intimes).
Nous apprenons à notre arrivée que le charter qui est censé nous amener durant la semaine a un peu de retard à cause d’une mer déchainée. Tout le monde prend la chose cool, ce n’est pas la fin du monde en soit. Nous faisons la rencontre de Stéphanie et Aldric qui viennent nous chercher à l’aéroport et nous transportent chez eux, dans le village de l’île, Rotoava. Arrivés en 2005 en Polynésie, c’est en 2013 qu’ils ont décidé de s’installer à Fakarava. Ils ont ainsi ouvert une petite entreprise de services pour les bateaux : Fakarava Yacht Services. Ce sont les personnes à contacter si vous avez besoin de quoi que ce soit sur l’atoll : des pièces de rechange pour votre bateau, laver votre linge, louer un vélo, un accès à internet, etc.


Aldric à la gentillesse de faire visiter le village principal de l’île, très mignon même sous mauvais temps. Nous visitons même le point haut de l’île le phare de Topaka. Ce dernier, construit à base de chaux en 1957 au nord de l’atoll, mesure près de 15m de hauteur. Il servait de repère visuel pour les bateaux alentours et pouvait être allumé par un feu.
Notre catamaran arrive finalement en fin d’après-midi à la tombée de la nuit, après 46h de navigation entre Tahiti et Fakarava avec un vent et une mer de fou…L’équipe que nous sommes, passons la nuit à la pension Paparara. Je connaissais déjà le coin pour y avoir dormi une nuit il y a quelques années en arrière. Le coin est vraiment sublime, au bord de l’eau dans des charmants bungalows !
Ce léger contre temps montre aussi l’intérêt d’avoir des catamarans directement sur les lieux. C’est à mon sens vraiment une bonne nouvelle que d’avoir bientôt 3 catamarans à disposition dans les Tuamotu. On gagne du temps pour en profiter à fond des Tuamotu. Bref, même si le temps n’est pas avec nous pour l’instant, on garde le moral et je reste excité à l’idée de partir pour une semaine sur un catamaran en réalité. C’est une première pour moi !
Jour 2 – Visite du lagon de Fakarava
Le réveil le deuxième jour me laisse supposer que le temps pourrait s’améliorer… C’est encore très couvert mais moins que la veille et nous avons même le droit à un superbe arc en ciel sur le lagon, juste devant nos yeux à la pension. Aldric nous emmène au quai de l’atoll et nous faisons la connaissance de l’équipe qui a traversé la galère hier en mer, Teiki, le Skipper, et Mahana, l’hôtesse, que je connaissais déjà pour être allé à Tetiaroa avec elle.
Nous faisons la connaissance de tout le monde sur le bateau et nous nous installons respectivement dans nos cabines. Je ne suis pas un grand spécialiste des bateaux mais l’ensemble est plutôt cool je trouve, très propre. Il y a un total de 4 cabines sur le catamaran et nous avons chacun notre cabine.



Un petit repas au quai toujours sous un ciel très menaçant, et nous filons dans le lagon direction le sud de Faka. Je dois dire que c’est vraiment inhabituel d’avoir un si mauvais temps en cette période alors qu’en théorie, le mois de juin est souvent très beau. Nous naviguons tranquillement jusqu’au milieu de l’atoll dans un chenal tracé sur le GPS. J’apprends aussi avec Teiki, c’est surprenant, que l’ensemble de l’atoll de Faka n’est pas en réalité cartographié et qu’il est très dangereux de s’aventurer hors du chenal au risque d’exploser son catamaran sur une des nombreuses patates de corail qui affleurent dans le lagon (ce qui serait con quand même, c’est notre premier jour…).
Nous mouillons le soir à un spot qui a l’air magique (Kakaiau), une sorte de petit renfoncement dans le récif corallien, une sorte de hoa (passage d’eau entre le lagon et l’océan) mais qui a été comblé. Malheureusement, le temps est encore très mauvais pour ce premier jour, mais nous sommes tous content d’être ici !


Jour 3 – Descente jusqu’à la Passe Sud de Fakarava
Premier réveil sur le catamaran, la nuit a été bonne, très calme, nous sommes côté lagon et bien protégé par le motu à côté de nous. Après un bon petit déjeuner, nous décidons d’aller explorer ce fameux hoa au bord duquel nous avons dormi, même si le temps n’est toujours avec nous.
C’est un peu frustrant d’avoir un temps très couvert car même avec des nuages, le spot parait très beau. On passe un petit moment dans les lieux pour prendre quelques photos et flâner dans 50cm d’eau.
L’objectif d’aujourd’hui ? La célèbre passe sud de Fakarava ! Nous descendons tranquillement la passe sud côté lagon et y arrivons en début d’après-midi. Le ciel couvert ne nous lâche pas pour l’instant, mais cela ne nous empêche pas d’aller explorer ce petit bout de paradis perdu à presqu’une journée de navigation de la passe nord en catamaran. Le temps est presque apocalyptique à notre arrivée. Il fait vraiment sombre et on n’imagine pas être ici en cas de gros cyclone, vu la hauteur des motus dans le coin.

Nous débarquons avec le zodiac (qui passe partout ou presque) sur une des petites plages du motu principal. Les gens viennent ici pour la plongée sous-marine et le célèbre mur de requin de la Passe Sud. Si vous cherchez un endroit du bout du monde, vous êtes pas mal ici. On est vraiment très (très) loin de tout ici. On y croise que des passionnés de plongée ou presque et quelques voileux de passage.
La visite des lieux est très sympathique et nous passons quelques heures à flâner dans ce coin hors du temps. Même si le temps n’est pas là, le lieu est je trouve splendide. L’eau est cristalline, je n’ose même pas imaginer avec du soleil. Les requins pointes noires sont présents partout au bord de la plage ! Une petite baignade avec eux fait d’ailleurs du bien (ne pas s’inquiéter, ils ont presque peur de vous).





La passe Sud de Fakarava, c’est un peu le bout du monde, le lieu idéal pour plonger et découvrir les fonds marins, pourquoi pas un peu de farniente et de snorkeling aussi sur la barrière de coral
Nous partons jeter un coup d’œil comme des curieux à un monocoque qui s’est explosé sur le récif quelques jours avant notre arrivée. Il aurait apparemment essayé de sortir de nuit, ce qui évidemment est plus que déconseillé dans une passe avec du courant…Un rapide passage à l’église du coin, plutôt sympathique, et nous voilà reparti en fin d’après-midi sur le catamaran. Nous passons la nuit ici, dans ce coin paumé en croisant les doigts pour que le beau temps arrive ! Pour rêver un peu plus, je vous conseille d’aller lire le récit de voyage et plongée d’Hélène à la Passs Sud de Fakarava.
Jour 4 – Remontée de Fakarava vers l’atoll de Toau (Sud)
Notre rêve est exhaussé ! Le soleil pointe le bout de son nez dès 6h du matin et une belle lumière douce vient éclairer les motu de la passe sud où nous avons passé la nuit. Qu’est-ce qu’il fait du bien ce soleil ! Nous déjeunons avec plaisir sur le carré extérieur du bateau avec le soleil qui vient caresser notre dos…
7h30, c’est l’heure du départ. Le programme aujourd’hui, sera une remontée entière du lagon de Fakarava jusqu’à la passe d’Otugi au Sud de l’atoll de Toau. Une grosse journée de navigation, normalement au calme vu le temps. Nous mettons les cannes à pêche à l’eau. Il ne faudra pas longtemps pour qu’une première carangue morde. Le repas du midi est déjà trouvé !
Nous atteignons la passe Nord de Fakarava vers 12h, que nous passons très facilement. Le temps est toujours au beau fixe et nous nous régalons d’un très poisson préparé par Mahana en cours de navigation. Très vite, nous apercevons les premiers motus de l’atoll de Toau au loin. Je dois avouer que c’est le coin que j’avais le plus envie de voir durant cette croisière en catamaran dans les Tuamotu. Personne n’y vient ou presque et l’atoll est quasi inhabité. Bref, ça me fait rêver !





Les vues au petit matin dans ce cadre idyllique sont à couper le souffle. Le lagon turquoise me donnerait bien envie d’y rester quelques semaines, je reviendrais !
Nous arrivons à la tristement célèbre passe Otugi, la même passe où le grand navigateur Laurent Bourgnon est décédé lors d’une plongée, en Juin 2018. Le passage se fait sans trop de soucis, même si cette passe est réputée extrêmement dangereuse, à cause d’un courant très violent. Dès que nous rentrons côté lagon, la magie apparait : le courant diminue, et le bruit des vagues laisse petit à petit place au calme plat ou presque d’un lagon qui apparait extraordinaire. Les superbes dégradés de bleu font leurs apparitions au beau milieu des patates de corail qui jonchent le lagon. Il faut avancer lentement, au moteur, avec prudence, car la zone n’est pas cartographiée au GPS. Nous naviguons lentement et repérons au loin un spot au bord d’une plage. Quelques essais et zigzags entre les récifs coralliens émergeant presque par endroit, seront nécessaires pour trouver le chemin jusqu’à notre spot de mouillage. Nous nous arrêtons là, au paradis j’ai presque envie de dire. Il n’y a personne à l’horizon, pas un bateau, pas une habitation, pas un bruit, PERSONNE.
Je descends accompagné de Federica, la journaliste italienne qui m’accompagne, faire un tour sous l’eau. Une petite heure d’exploration des patates de corail en palme masque et tuba laisse rêveur. Les patates sont très belles, riches en faune et flore. Nous croisons bien évidemment de nombreux requins pointe noire venus faire les curieux. Il faut dire qu’ils ne doivent pas croiser grand monde par ici. Je me hâte de nager jusqu’au motu situé en face de nous pour être le premier du bateau à toucher terre, comme si ça avait une grande importance !


Je dois dire qu’arriver sur ce motu où, très probablement, seulement quelques personnes ont dû passer dans l’année, me laisse un sentiment de joie énorme. Je profite de cet instant sorti du temps et retourne avec les pointes noires jusqu’au catamaran. Toute l’équipe se rend ensuite sur le même motu en zodiac pour profiter de la fin d’après-midi et espérons un beau coucher de soleil.
Je m’évade personnellement du groupe pour une session photo sur le motu. Pour la première fois depuis le début du séjour, j’ai vraiment plaisir à prendre des photos dans ce lieu sublime. C’est un terrain de jeu excellent pour le photographe amateur que je suis. Côté plage, lagon, hoa, à l’intérieur du motu, il y a vraiment de quoi faire.




Découvrir ces motu et ses plages de sable blanc est magique. Ici, il n’y a personne, pas un touriste, pas un bateau de croisière, juste nous…
C’est aussi la première occasion depuis le début pour moi de faire voler mon drone. La vue d’en haut est tout simplement hallucinante je dois dire et on prend pleinement conscience du cadre exceptionnel de notre mouillage entre un dédale de patate de corail et des dégradés de bleu magiques. Jugez plutôt.



Et puis l’heure du coucher de soleil approche et je passe la fin d’après-midi à profiter des magnifiques couleurs dorées et rosées que le ciel nous offre. Nous retournons sur le catamaran à la tombée de la nuit en zodiac. C’est je pense pour moi le plus beau moment du séjour.
Jour 5 – Le nord de l’atoll de Toau
Après la magnifique journée de hier, le moral est reboosté ! Nous partons en zodiac découvrir avec Federica et Teiki au petit matin, une autre plage du bout du monde. Le coin est magique même si les nuages sont très menaçants. Le coin est encore bien plus sauvage que la veille est nous sommes vraiment seuls au monde ici. Quel sentiment. Malheureusement, les grains arrivent de nouveaux…
Nous repartons de ce petit coin de paradis en fin de matinée pour rejoindre, c’est la planning, l’Anse Amyot, au nord de l’atoll de Toau. Nous sommes attendus, façon de parler, par Gaston et Valentine, les gardiens des lieux. La sortie de la passe d’Otugi avec un courant rentrant et un gros vent de face est quand même assez impressionnante et c’est la première fois que je vois le catamaran bouger autant. Une fois sorti de la zone de la passe, la mer se calme un peu et nous remontons face au vent quand même, l’atoll de Toau. Ce n’est pas la traversée la plus marante que l’on est fait, mais on fait avec…
Nous apercevons enfin l’Anse Amyot vers 14h. Elle possède le nom d’anse et non de passe car il ne s’agit en réalité que d’un renfoncement dans le récif corallien. Impossible d’aller plus loin ensuite en catamaran, c’est un cul de sac en gros ! Nous arrivons sous un soleil splendide et le coin a l’air magique encore une fois. Quelques baraques et habitations posées en bord de plage, au bord d’une eau turquoise…voilà ce qu’il y a ici. Certes, quelques bateaux sont présents car le lieu est connu des voileux qui sont de passage dans l’Océan Pacifique.





Nous baladons et découvrons les lieux. Quelques âmes, cinq à notre passage, vivent sur ce motu. Deux pensions de famille présentant des bungalows sommaires, mais dans un cadre superbe, sont posées au bord de plage. On nous explique qu’ils sont souvent loués par des voileux de passage. Je passe la fin d’après-midi à errer sur le motu et à profiter des lieux, même si le temps se couvre de nouveau…
Et puis, à l’heure de l’apéro, nous faisons la connaissance de Gaston et Valentine, un couple merveilleux vivant ici à l’année, en (presque) totale autonomie. Ils plantent, cultivent, pêchent, se contentent de peu, mais vous savez quoi ? Ils ont l’air plus heureux que pas mal de gens…comme quoi le bonheur ne se résume peut-être pas à ce qu’on pense toujours ?! Nous organisons tous ensemble un apéro improvisé dans un coin de leur jardin. Nous passons vraiment un superbe moment à discuter et échanger, le tout accompagné d’un peu de rhum maison et de quelques alcools locaux ! Le bonheur n’est pas loin…


Jour 6 – Direction la Passe Sud d’Apataki
Au petit matin, nous rejoignons Gaston et Valentine chez eux encore une fois pour un petit déjeuner version Paumotu (les habitants de l’archipel des Tuamotu). Au programme ? Une carangue grillé péchée il y a seulement une heure dans l’anse. Gaston doit savoir choisir car c’est honnêtement, un des meilleurs poissons que j’ai eu l’occasion de gouter. Encore un bon moment passé en leur compagnie, c’est aussi ça finalement le voyage et la Polynésie : les rencontres. Car, des plages de sable blancs et des cocotiers, il y en a partout autour du monde, mais la gentillesse des Polynésiens et des échanges comme ça, c’est superbe à vivre. Et j’avoue qu’avoir pu venir ici, dans un atoll très peu visité, en catamaran sur une semaine, cela facilite ce type de rencontres et d’échange. Difficile de trouver la même chose dans un lieu rempli de touristes…
Nous attaquons la dernière traversée pour l’atoll d’Apataki, où nous sommes attendus. Quelques heures de navigation et nous arrivons sous la pluie à Apataki. Nous apercevons la future base où sera mouillé les trois catamarans de Poe Charter, bien à l’abri. La mairesse de la ville, favorable au projet, nous accueille avec plaisir et nous emmène à la mairie pour un bel accueil en chants, danses traditionnelles et musiques. Nous avons ensuite le droit à des explications sur la possible arrivée du nouvel aéroport d’Apataki. Car c’est le principal souci de l’atoll. Il ne possède pas une piste suffisante pour faire atterrir un ATR d’Air Tahiti. Seul des petits avions de 10 places se posent et cela pénalise fortement le développement de l’atoll. La construction du futur aéroport, si le projet aboutit, est prévu en 2021. On croise les doigts pour eux en espérant que le projet de Bruce, le gérant de Poe Charter, aide à aller dans le bon sens.





Malheureusement pour nous, le temps est de pire en pire en cette fin de journée et se sont des trombes d’eau qui tombent sur l’atoll. Chacun s’occupe comme bon lui semble sur le catamaran, amarré au quai du village. Demain, départ pour la visite de l’atoll !
Jour 7 – Visite du lagon d’Apataki
Le soleil fait une timide apparition dès 6h30 du matin. Nous partons avec Federica, faire un tour du motu principal à pied, histoire de ressentir un peu la vie locale de l’atoll. Autant dire que c’est très paisible quand même. Nous partons dans la foulée faire la visite de la petite ferme perlière qui se trouve à l’entrée de la passe. Je connaissais déjà toutes les explications, mais c’est toujours sympa de balader sur ces habitations de fortune posées sur le lagon. Il y a une petite dizaine de personnes qui travaillent ici. Si vous avez l’occasion d’en voir une lors de votre voyage en Polynésie, c’est vraiment bien.
Nous quittons avec un grand soleil le quai direction le spot du carénage d’Apataki. Cela fait clairement du bien à tout le monde de sentir cette chaleur sur nous. Nous n’avons pas eu trop de chance avec le temps durant cette semaine et en règle générale, à l’heure où j’écris cet article, début juillet, je peux dire que nous avons eu des mois de mai/juin assez merdique… C’est pour moi la première fois qu’il faut aussi mauvais en 4 ans durant cette période. Voici, mon article sur la météo en Polynésie pour votre voyage.





Bref, il fait beau pour l’instant, tout va bien. Pour se rendre au spot de carénage d’Apataki, nous naviguons lentement au rythme du vent, côté lagon, direction le motu Ruha Vahina, surnommé le pito d’Apataki, le nombril, en Tahitien. Depuis que nous sommes arrivés, tout le monde nous dit que « nous ne sommes pas venu à Apataki, si nous n’allons pas au pito ». Après une belle navigation au soleil et au calme qui m’a permis enfin de terminer mon livre (Sukkwan Island de David Dann), nous apercevons le fameux motu. Quelques minutes de recherche pour trouver un bon mouillage à l’écart des patates de corail (si le bateau tourne), et nous voilà parti à la découverte de ce coin qui a l’air sublime. L’eau est cristalline et le soleil au zénith, on est pas mal là.
Sur place, nous faisons la rencontre des personnes vivant sur place qui nous explique la légende du « pito ». Nous couronnons, comme il se doit le site, et nous partons explorer quelques instants les lieux en faisant le tour du motu. Le cadre est superbe, vraiment beau. J’en profite pour me faire une petite session de photos, mais aussi pour faire voler mon drone pour la deuxième fois du séjour. Les vues d’en haut sont hallucinantes et on prend vraiment compte que l’on est au beau milieu de nulle part en réalité. Jugez plutôt.
Nous retournons au bateau profiter encore une fois d’un excellent repas que Mahana a préparé. Nous levons l’ancre pour quelques heures de navigation, toujours dans le lagon, le soleil avec nous en direction de mon dernier spot du séjour. Malheureusement, je dois repartir le lendemain sur Tahiti, n’ayant pas assez de congé pour continuer la route sur le nord d’Apataki et Rangiroa.





Chose marrante, c’est la première fois que je vois autre chose dépasser d’un motu que des cocotiers. En règle générale, quand vous naviguez entre les atolls, c’est bien le haut des cocotiers que vous apercevez en premier. En approchant des lieux, je me doutais bien de ce que c’était, des mats de bateau, qui dépassent très largement au-dessus des cocotiers. Nous sommes bien au carénage.
Nous mouillons au large et débarquons avec le zodiac pour faire la rencontre des personnes sur les lieux, Tony, Pauline, tout la famille et les baroudeurs de passage, tous avec des parcours les plus improbables les uns que les autres. Si vous croyez avoir fait quelque chose d’extraordinaire en venant à Apataki, attendez de parler avec eux ! Il règne une superbe ambiance dans ce lieu du bout du monde, quelques habitations sur le motu, une eau turquoise, on est pas mal. Ce lieu est en fait assez connu localement comme étant le seul endroit au Tuamotu où vous pouvez réparer et mettre votre bateau à sec. Toute l’équipe est là pour vous aider et ils ont ouvert une petite entreprise. La réputation est très bonne donc n’hésitez pas si vous êtes dans les parages et que vous avez besoin d’aide !
Nous arrivons au bon moment puisque n’est l’anniversaire de quelqu’un en plus ! Nous allons donc tous manger ensemble sur le site avec une tablée énorme ! Tout le monde se met à la cuisine. Nous profitons avec Federica pour aller se perdre au bout du motu. C’est l’heure parfaite, dorée à souhait, les fameuses goldens hours, dont on parle souvent en photo. Nous passons une belle heure à profiter de ce cadre splendide. Côté océan, on retrouve le bateau de Gaston et Valentine (rencontrés sur Toau) qui étaient aussi de passage à Apataki. Il y a comme un petit renfoncement entre les deux motu du coin, qui permet de passer derrière et de poser son bateau au calme, dans cette petite marina la plus mignonne du monde, vous ne trouvez pas ?




Une belle session photo dans le coin laisse rêveur. Nous terminons la soirée par un sublime coucher de soleil au bord du lagon, une dernière image d’Apataki pour moi, une merveille. Nous rejoignons le reste du groupe pour la soirée. Nous passons vraiment un excellente moment, une bonne bouffe, un peu d’alcool pour la fête et des personnes vraiment sympa à discuter !
Jour 8 – C’est l’heure du départ
Réveil à 6h00, je suis triste de partir quand même. Je rejoins Tony sur les coups de 7h sur le motu. Je vais rentrer avec lui en potimarara, un type de bateau local. En effet, impossible d’avoir un vol depuis Apataki pour revenir sur Tahiti, je pars donc en bateau vers Arutua, à 2h de navigation d’ici (avec ce bateau rapide).
J’en profite pour dire au revoir à toute l’équipe, aux personnes avec qui nous avons passé la soirée. Un très bon moment. Je prends connaissance du lieu au petit matin qui est sublime, une piscine, pas une vague, pas de vent, le calme plat. J’embarque comme prévu sur le bateau et nous nous lançons à tête baissée vers la passe sud d’Apataki. Un rapide arrêt au village où je vois pour la première fois la future base de Poe Charter au quai avec un temps superbe. Nous sortons de la passe sud et longeons l’atoll en direction d’Arutua. On aperçoit très vite l’atoll au loin. 1h plus tard, nous rentrons par la toute petite passe d’Arutua dans un cadre superbe. Un gros soleil, un petit village construit au bord de la passe, et de nombreuses fermes perlières dans le lagon.


Nous longeons les motus, côté lagon, c’est toujours aussi beau. Un dernier virage dans un piscine couleur turquoise permet d’accéder directement en bateau à l’aéroport. Voilà, c’est la fin du voyage pour moi. Une heure d’avion en direction de Tahiti et me voilà rentré. C’était la première fois que je partais aussi longtemps sur un bateau et je dois dire que j’ai vraiment apprécié l’expérience. Même si le temps n’a pas été vraiment avec nous, le ressenti de pouvoir naviguer comme ça librement entre les atolls est vraiment sympa. Je me surprends déjà à rêver d’un prochain charter que je pourrais faire avec des amis ici en Polynésie. Car oui, c’est aussi ça qui est top. Vous pouvez tout à fait envisager de louer le catamaran en groupe, en famille, avec des amis, idéalement avec un skipper et une hôtesse et envisager une balade durant 1 semaine ou 10 jours à la carte.
En tout cas, je remercie vivement Poe Charter et Tahiti tourisme pour ce voyage. L’expérience a été superbe et je suis d’attaque pour une deuxième croisière en catamaran dans les Tuamotu ! A l’exception du temps, mais dont on est finalement tributaire, tout a été nickel et je vous recommande vraiment de tenter l’expérience avec Poe Charter si vous venez en voyage en Polynésie et que vous souhaitez sortir un peu des classiques touristiques.
Résumé pratique du séjour :
- Départ de Fakarava (mais possibilité de varier pour Rangiroa ou autre),
- Possibilités de faire aussi des sorties catamaran à la carte (sur demande)
- Prix croisière 7 jours / 6 personnes tout inclus (skipper, hôtesse, essence, repas, activités gratuites) : 8190€, soit :
- 1170€ par jour pour le catamaran complet, ou,
- 195 € par personne/jour tout inclus.
- Possibilité de louer un catamaran à la semaine sans skipper au départ d’Apataki : 2800€ la semaine
Entre nous, l’expérience vaut vraiment le détour selon moi et cela vous fait aussi voir la Polynésie d’une autre manière en réalité que sur un classique vol + hôtel. C’est très différent comme voyage, et j’ai vraiment accroché. Côté prix, pour ceux qui se le demandent, c’est plutôt un très bon rapport qualité prix. Si vous aviez dans l’idée de venir ici, prendre des vols dans les îles avec les Pass, choisir un hôtel (pour 6 personnes) en pension complète, choisir votre voiture de location pour se déplacer dans les îles, ça vous coûtera bien plus cher…
Je dis bravo à ceux qui auront eu le courage d’arriver au bout de ce très long récit de ma semaine dans les Tuamotu. Alors vous avez aimé ? Cela vous a t-il donné envie d’aller passer une semaine en catamaran dans les Tuamotu maintenant ? Laissez-moi un petit commentaire pour me donner votre ressenti ! Cela me fait toujours extrêmement plaisir de savoir que vous êtes arrivés au bout et de voir ce que vous en avez pensé ! Si vous souhaitez continuer à rêver de sable blanc et cocotier, je vous invite à lire notre article sur la semaine passée sur l’atoll de Kauehi.
A bientôt,
Sylvain
Je découvre jour après jour ton blog et je note les mieux que j’aimerais que l’on découvre à l’automne 2022 lors de notre voyage de noces en Polynésie… j’avoue que l’idée de la croisière nous tente et ton récit est magique! Merci et je vais continuer de lire pour rêver encore un peu…
Coucou,
Merci de ton message. Oui, c’est une super expérience à faire si tu le peux !
Sylvain
Bonjour Sylvain. Je découvre votre blog très intéressant et riche d’informations. Nous (8 marins) avons un projet identique de découverte des Toamotu en cata en 2022 sur une douzaine de jours. Certains disent que c’est trop long et qu’on risque de s’ennuyer. Qu’en pensez-vous ? Nous avons déjà navigué dans les îles de La Société
Merci pour votre avis.
Marie-Catherine
Coucou,
Perso, je dirais que c’est une affaire de goût mais NON, je ne pense pas du tout que passer 8 jours dans les Tuamotu soit trop long. Moi, j’y passerait bien 8 semaines, haha
S.
Coucou Sylvain,
Superbement décrit et belles photos, ça donne vraiment envie de venir faire 1 ti tour!
Avez vous déjà commencé l’allègement de certaines mesures du déconfinement et aménagé les horaires du couvre-feu sur certaines îles (pour la pêche aux crabes)? Et la circulation inter-îles avec « Les Marquises » a t’elle été mise en place?
Bon courage et prenez soin de vous
Cordialement
ANITA
Coucou Anita,
merci beaucoup encore une fois 🙂
Les îles sont passées en déconfinement partiel depuis hier déjà. On attend l’annonce mais on pourrait peut être faire de même le 29/04 pour tahiti. Pour l’instant, pas de reprises des trafics (bateau+avion) entre les îles !
Sylvain
merci pour ces informations très intéressantes, avec ses photos splendides et des couleurs qui nous font rêver!!
particulièrement en ces jours de confinement en région parisienne.
Coucou,
Merci beaucoup !
Sylvain
Bonjour Sylvain, ton article sur cette croisière aux Tuamotu et les magnifiques photos qui l’illustrent me renvoient directement aux formidable voyage (1 mois) que nous avons eu la chance de faire en Polynésie il y a presque trois ans, en mai 2018. Marquises, Îles sous le Vent, et puisque nous sommes plongeurs, bien évidemment Tuamotu.
Même si ça charge un peu le budget 🤑, je savais par expérience familiale (mon frère l’avait fait deux fois), que la meilleure façon de découvrir les Tuamotu, c’est en voilier, si possible sur un confortable catamaran. Notre périple a duré 10 jours, de Fakarava nord à sud, puis Toau, Apataki et Ranguiroa. Mais comme toi, nous avons connu une météo capricieuse, beaucoup de vent, au point qu’il a été impossible d’entrer dans la passe d’Apataki que nous avons du zapper (dommage, car parait-il extra côté plongée). Je garde un souvenir ému tant de la passe Sud de Fakarava (plongé 6 fois au milieu de ses 700 requins gris de récif, vraiment les plongées les plus incroyables qu’il m’ait été donné de vivre. Fantasmé de tout plongeur, totalement justifié), que de Toau. Je retrouve exactement mon ressenti aux descriptions que tu fais de la passe d’Otugi (sensation d’être vraiment seul au monde, magique) comme de l’Anse Amiot. J’ignorais que Laurent Bourgeon était disparu à Otugi ! J’y ai plongé – somptueux – et finalement content de ne pas l’avoir su alors. Je n’en aurais pas profité comme j’ai pu le faire.
Conclusion : la croisière catamaran aux Tuamotu, c’est vraiment le top pour découvrir ces atolls, et pouvoir profiter de spots exceptionnels et quasi inaccessibles autrement.
Coucou Marc,
un grand merci pour ton retour d’expérience. Comme tu le dis, c’est top les croisières dans les Tuam’ 🙂
Sylvain
Merci Sylvain pour ce beau récit. Nous prévoyons d’arriver courant mai avec notre catamaran depuis les Marquises. Je prévois de rester au moins 3 mois et prendre notre temps de découvrir cet archipel et ses habitants.
Tes remarques sur le temps entre mai et aout m’inquiètent un peu. Y a t il des endroits plus indiqués pour pouvoir se mettre à l’abri d’un coup de maramu ? Nous avons pas mal de chaine et une bonne ancre, mais on ne sait jamais….
Sinon, j’ai bien noté les iles que tu as visitées, et nous les mettrons au programme. Comme nous avons le temps, je voudrais commencer plus à l’est (Hao ?} et redescendre tranquillement vers l’ouest ensuite. As tu des conseils pour cette zone ?
Merci d’avance et encore bravo pour le blog et les photos. Alain
Coucou Alain,
merci de ton message. C’est vrai que durant l’hiver austral ici, le maramu peut souffler très fort et il peut faire mauvais temps aussi. Malheureusement, je ne suis pas spécialiste dans le domaine de la voile, donc je vais avoir du mal à te conseiller en fait, désolé !
Sylvain
Bonjour Sylvain,
Oh oui je suis allée au bout de ton article et j’en redemande !!
Quel récit. Je rêve de Polynésie tous les jours. Mon voyage de noces ( prévu le mois prochain ) se fera finalement fin mai 2021 si tout va bien. Au départ j’avais hésité à inclure une semaine en catamaran, et après t’avoir lu je regrette amèrement de ne pas l’avoir fait. Tout étant déjà bouclé avec mon agence Easytahiti, je ne pourrais malheureusement pas le faire.. à mon grand regret. J’aurais dû te lire plus tôt..
J’ai adoré savoir que tu avais lu Sukkwam Island dans ces conditions : lire la fraîcheur de l’Alaska dans un tel cadre, ça doit être assez déconcertant !!
Encore merci pour ces moments d’évasion vécus par procuration.
Bravo et à bientôt.
Flo
Coucou Flo,
Un grand merci d’être allé au bout et de venir laisser un commentaire ici 🙂
Oui Sukkwam Island a été particulier à lire sur un catamaran en pleine chaleur, haha !
A bientôt,
Sylvain
Bonjour Sylvain et félicitations pour cet article qui m’a fait voyager dans mon enfance… J’ai grandi en Polynésie où nous avions un voilier qui nous a mené vers divers horizons dont celui des Tuamotus. J’en garde des souvenirs impérissables et maintenant que je suis père de famille, je tiens à pouvoir faire vivre cette expérience à ma compagne, mon fils et d’éventuels amis intéressés par une telle aventure. Mais, bien que vivant maintenant en suisse, les prix de location d’un cata dans les îles sont plutôt prohibitifs et encore plus lorsqu’on envisage les Tuamotus sans devoir se taper la traversée depuis Tahiti. Je connais Poe Charter pour avoir été à 2 reprises à Tetiaroa avec eux, mais ne savais pas qu’ils envisageaient une offre au départ d’Apataki. Est-ce que les renseignements que tu fournis dans ton article concernant les prix et la possibilité de louer un catamaran sont toujours d’actualité?
merci d’avance
cordialement
Matthias
Coucou Mathias,
merci et je suis content que le récit de notre balade dans les Tuam’ te plaise. Oui, c’est toujours d’actualité, je t’envoie plus d’infos et un code promo par email de suite pour que tu puisses les contacter avec, c’est toujours ça d’économiser 🙂
A tout de suite !
Sylvain
Bonjour Sylvain
Nous prévoyons un séjour de 6 semaines dont 4 semaines sur les Îles de la société, Tuamotu et 2 semaines pour les Marquises. Nous avons vu que le pass avec une extension comprise est de 28 jours maximum, ce qui pose déjà un problème. Ou alors, il nous faut commencer notre voyage par Les Marquises. Nous souhaitons aussi faire une croisière catamaran durant notre séjour. Sûrement sur les Tuamotu qui doivent être les îles qui s’y prêtent le mieux , ayant moins d’activités terrestres.
Qu’en est il pour les Marquises? Est ce que cela peut être intéressant de découvrir certaines des îles par la mer?
C’est vraiment l’endroit où il faut s’ imprégner de l’atmosphère et profiter de moments de partage, mais certains sites doivent mériter d’être abordés par la mer ?
Merci pour ce site, une mine d’infos.
J’ai lu que la mer était souvent très agitée ou beaucoup de houle en toute saison, le vent venant selon les périodes du Nord ou du Sud, et très peu de mouillages abrités?
Coucou,
oui le souci c’est que les pass ne sont pas vraiment adaptés aux personnes qui souhaitent voyager longtemps sur le territoire. C’est dommage. Pour la croisière cata, je dirais aussi les Tuam pour sûr, c’est ce qui s’y prête le mieux et qui est le plus « cart postale » (aux yeux des gens généralement). Les Marquises valent très certainement le coup d’être découverte par bateau, notamment des îles comme Fatu Hiva/Tahuata (il n’y a pas d’aéroport) ! Côté mer, je l’ai prise quelque fois aux Marquises et c’est vrai que ça peut bouger assez dur ! Il y a quand même de beaux mouillages dans toutes les îles à ma connaissance.
Sylvain
Bonjour Sylvain,
je me régale à lire vos articles et à rêver mes prochaines vacances pour septembre/octobre 2020 sur la Polynésie.
Native des Dom-Tom ( Saint-Pierre et Miquelon) cette croisière m’a fait rêver mais je ne suis pas sure d’avoir bien compris le tarif.
Est ce 8000€/personne ou pour 6 ? Petit Hic nous ne sommes que 2 …
La compagnie embarque t’elle d’autres personnes pour compléter les 6 et ainsi diviser le prix annoncer par 6 ?
Sur ces mots je retourne à mes lectures, il me reste encore quelques articles à lire…
Merci pour tout
Valérie
Coucou Valérie,
merci beaucoup 🙂 Nous c’est bien 8000€ à diviser par le nombre de personnes sur le bateau. Après, oui si tu préviens longtemps à l’avance, il est possible qu’ils puissent trouver du monde pour remplir le bateau. Si tu désires, le contact et un code promo, n’hésite pas par email !
Sylvain
Merci pour la réponse 😀
On avait commencé a programmer notre voyage avec l’agence EasyTahiti pour cette fin d’année en incluant une semaine de croisière avec Poe Charter dans les Tuamotu avec un départ de Fakarava 😀 On avait tellement hâte malheureusement les circonstances actuelle font que l’on a pas pu finaliser le voyage 🙁 …
ce n’est que partie remise on ira un 2021, on lâche rien 😀
bonne continuation
Valérie
Ah mince,
Bon je croise les doigts alors, se sera pour 2021 🙂
Sylvain
Merci pour cette lecture
Nous allons préparer notre petit périple polynésien en suivant vos commentaires très intéressant
Déjà nous avions à l’esprit une petite croisière en catamaran et nous sommes déjà convaincus de l’inclure dans notre voyage de France pour un séjour de 4/5 semaines env. avec une halte de 4 jours à San Francisco pour couper la longueur du voyage.
Merci à vous et à vous lire sur votre blog.
Patrick
Coucou Patrick,
Merci de ton commentaire ! N’hésite pas si tu as besoin d’info en plus ou si tu souhaites un code promo !
Sylvain
Bonjour Sylvain,
la Polynésie nous fait déjà rêver avec ces beaux paysages. Tes photos c’est comme celles dans un catalogue touristique. Nous nous frayons le chemin petit à petit avec notre voilier pour y arriver en 2022, on espère. Oui, un voilier c’est lent, nous ne sommes qu’aux îles Canaries actuellement.
Bon, notre monocoque ne pourra probablement pas aller partout où tu as pu aller en cata, mais au moins on sera loin des santiers habituels des touristes.
Et comme tu l’as bien dit, c’est tellement génial de voir ces beaux paysages où il n’y a personne.
Continue à nous faire rêver !
Daja & Ivi du voilier Silkap
(du tableau Pinterest Les îles du monde entier)
Coucou à tous les deux,
content de vous voir repasser par ici 🙂 J’avais noté le rdv en 2022 avec vous. Si je suis dans les parages, on se verra bien entendu !
A bientôt,
Sylvain
Absolument, on se réjouit !
Daja & Ivo
Bonjour Sylvain
Des images toujours sublimes pour illustrer tes périples.
Merci beaucoup Joël encore une fois de ton passage 🙂
Je n’ai qu’un mot :magnifique ! photos, récit… cela donne vraiment l’envie de partir de suite. Un grand merci pour cet article, moi qui ne rêve que d’îles depuis ma jeunesse.
Marie Laure
Coucou Marie-Laure,
Un grand merci pour tes mots qui sont très appréciés !