À la découverte de Terre-de-Bas aux Saintes
Je continue la découverte de ce bel archipel de Guadeloupe. Car oui, malgré ce que les gens pensent (ou ne savent pas), la Guadeloupe est bien un archipel composé de plusieurs îles et dépendances, dont la fameuse île de Terre-de-Bas, située dans l’archipel des Saintes, que nous avons eu l’occasion de découvrir durant un long week-end de quatre jours.
Vous allez me dire : mais pourquoi ce choix, alors que tous les touristes qui viennent aux Antilles ne s’arrêtent principalement qu’une journée sur l’île de Terre-de-Haut, île bien plus touristique et réputée, notamment pour ces belles plages de sable blanc et ses beaux fonds sous-marins ? Je dois avouer que nous nous y sommes un peu pris à la dernière minute pour envisager de venir découvrir les Saintes, et tout était déjà plus ou moins réservé sur Terre-de-Haut.
Si la découverte de l’archipel vous intéresse, nous venons de publier notre récit de la découverte de l’archipel des Saintes à la voile. On a adoré.
Tout en sachant en plus que je ne suis pas du tout fan des lieux touristiques et que finalement, passer quelques jours sur une île moins connue, moins touristique, moins carte postale si on peut dire, me (enfin, nous) va tout autant. Nous réservons donc notre billet de bateau pour nous quatre et allons avoir le plaisir de découvrir cette petite île, à notre rythme, en famille.
Je reviens sur ce sujet, mais je dois dire que plus je vieillis (dit-il du haut de ses 37 ans, haha), et plus je commence à vouloir me séparer de la foule, du monde et du peuple qui s’entasse dans les lieux touristiques. Je sais pertinemment que si les lieux touristiques le sont, c’est pour une raison. Je n’ai pas de discours extrême disant qu’il ne faut pas aller dans ces lieux, mais disons que ce n’est plus mon envie première maintenant.
Bref, je m’égare. Je vous emmène tout de suite à la découverte de cette belle île de Terre-de-Bas, au calme, loin des foules… Dans un autre style, mais tout aussi sympa, n’hésitez pas à venir découvrir l’île de Marie-Galante lors de votre séjour en Guadeloupe.
Un peu de géographie avant tout
En tout bon géographe qui se respecte (pour ceux qui ne le savent pas, c’est bien la base de mes études, hein !), je voulais faire quelques précisions et vous donner quelques éléments intéressants à connaître. Tout en sachant que l’on vit maintenant ici, autant que les choses soient claires, non ?
Comme je le disais au début, la Guadeloupe est en réalité un archipel, composé de la “Guadeloupe continentale” et de dépendances. La Guadeloupe continentale correspond simplement à l’île de Grande-Terre (au Nord) et l’île de Basse-Terre (au sud). À côté de ça, on retrouve 3 dépendances : la Désirade (qui comprend l’archipel des îles de la Petite-Terre), l’île de Marie-Galante et les îles des Saintes, composées de Terre-de-Haut et Terre-de-Bas. Pour information, l’île mesure environ 8 km2. Oui, c’est pas immense, je vous l’accorde !

Quelques jours sur l’île de Terre-de-Bas aux Saintes
Notre arrivée !
Allez, c’est parti pour une belle découverte, sous la forme d’un récit de voyage, ou presque ! Nous quittons la maison en début d’après-midi pour nous rendre sur le bourg de Trois-Rivières, la porte d’entrée la plus proche de chez nous pour se rendre aux Saintes. Je vous détaille tous les aspects pratiques en bas de l’article. Nous sommes avant le début de l’arrivée des touristes et de la haute saison et c’est le dernier bateau de la journée. Autant dire qu’il n’y a quasiment personne qui s’apprête à prendre le bateau.
Nous embarquons sur ce bateau à taille moyenne qui rappelle certaines traversées en Polynésie. La mer n’est pas franchement calme et clairement, si vous avez le mal des transports, il vaut mieux prendre une “mer calme” je pense. Mélanie tient le choc, elle qui n’est pas une grande habituée des bateaux (je dis ça mais je n’ai pas traversé le pacifique non plus…). Nous nous éloignons petit à petit de la côte et nous voguons au gré du vent et des belles lumières du coucher de soleil qui arrivent petit à petit. Nous approchons au bout d’environ 40 minutes de l’île de Terre-de-Haut. Quelques passagers descendent. Nous sommes désormais les seuls à aller visiter Terre-de-Bas durant ce week-end à rallonge. Ça promet.


L’arrivée avec ces lumières dorées sur Terre-de-Haut est vraiment sympa. On remarque aisément ces belles maisons au toit rouge éparpillées en bord de mer et sur les premiers reliefs de cette petite île. Les paysages sont vallonnés et on peut observer quelques collines herbeuses à droite à gauche. Nous arrivons après une petite traversée de 10 minutes sur Terre-de-Bas. Il fait déjà quasiment nuit. Sachant que nous n’avions pas réservé de voiture pour notre séjour sur place, nous prenons un des taxis présents à l’arrivée au quai du bourg, à l’Anse des Muriers. Pour faire simple, vous arrivez sur le bourg de Grande Anse (à l’est). De l’autre côté de l’île, à l’ouest, se trouve le bourg de Petites Anses. C’est là que nous avons réservé nos quelques nuits, à la résidence Soleil Demery.
Nous ne pourrons malheureusement pas profiter du paysage sur le petit quart d’heure de route (par le bord de mer) qui sépare les deux bourgs, car il fait déjà bien nuit. Nous découvrons donc dans l’obscurité notre petit coin pour les 4 nuits que nous allons passer ici. Le coin est sympa : un petit appartement avec terrasse, cuisine équipée et une piscine pour les quelques appartements du coin. Petit plus, nous sommes loin de la route (bon en même temps il n’y a pas foule…). Même si nous sommes arrivés tard (on n’y est pour rien !), l’accueil aurait quand même pu être franchement plus chaleureux… Nous tombons de fatigue et pensons déjà au lendemain.
Notre première journée !
Vous allez me dire, qu’est-ce qu’on fait sur une petite île comme ça ? Eh bien on se balade, découvre, marche, papote avec les gens. Bref, on prend du bon temps. Nous avons récupéré la carte touristique de l’île qui montre les quelques coins à ne pas louper, et surtout les fameuses trois traces qui parcourent l’île d’est en ouest (ou l’inverse, comme vous voulez en fait…). Nous partons donc à pied dès le lendemain matin à la découverte de l’intérieur de l’île. Nous avions au départ envisagé de louer une voiture au moins sur une journée, mais malheureusement, nous n’avons pas réussi à en trouver une de disponible.
Bref, nous décidons de partir à pied à la recherche d’un sentier qui est visible sur la carte IGN au 1/25 000. Après quelques infos avec les gens du coin, il s’avère que ce dernier n’est pas entretenu… À environ 5 minutes à pied de là où nous dormons se trouve le fameux “Mare Grand Trou”. Il s’agissait à l’époque (comme indiqué sur le panneau explicatif) du seul point d’alimentation en eau potable de Petites Anses. C’est tout simplement une grande mare accessible du bord de route où se trouvent des poules d’eau, des tortues et même des iguanes (que nous n’avons pas vu ici). Le coin est sympa et vous pouvez vous y arrêter un petit quart d’heure pour vous reposer et regarder la faune/flore environnante. La couleur verte de la mare ressort bien avec le reste de la végétation, et sachez que vous pouvez faire le tour facilement.





Nous attaquons finalement la montée par l’ancienne route, la route intérieure qui relie Petites Anses et Grande Anse. Vu l’état de la route, et sachant que nous n’avons croisé personne (en voiture), je dirais que la route est plus ou moins à l’état d’abandon. Même si l’île est petite, je dois dire que marcher en plein cagnard de bon matin sur une pente raide, c’est dur. Nous découvrons l’intérieur de l’île et une végétation peu dense comme on peut trouver au pied de la Soufrière évidemment. Nous nous permettons même de goûter une pomme cannelle que l’on trouve en bord de route, un régal, cela faisait longtemps… Une fois les lacets passés, un beau point de vue s’offre à nous sur le bourg de Petites-Anses. On est presque sur le plateau et arrivons enfin à l’embranchement où démarrent les trois fameuses traces de randonnées. Nous décidons de nous embarquer sur la trace bleue pour aujourd’hui, tout en sachant que les trois traces débutent au même endroit si l’on part du plateau.
Je dois avouer que je ne savais pas trop à quoi m’attendre. La balade débute dans un sous-bois large et agréable pour marcher. On montre aux enfants plusieurs fourmilières que l’on rencontre à droite à gauche. On se trouve même une petite mare aux couleurs verdâtres où ont élu domicile des perdrix à croissants et des tortues Molokoï. Le sentier se réduit de plus en plus et s’enfonce dans un sous-bois de Bois d’Inde (on reconnait bien son écorce), Gommiers et Courbarils. Nous commençons notre descente qui, je dois dire, est un peu casse gueule avec des enfants, mais se fait relativement bien, dans des amas de rochers et de racines. L’arrivée de cette trace bleue se trouve à l’extrémité de la Grande Anse, enfin légèrement sur les hauteurs. Vous avez d’ailleurs accès à de superbes points de vue sur Terre-de-Haut depuis l’arrivée de la trace.






Nous descendons au bord de mer. C’est dommage car la plage de Grande Anse est plus ou moins remplie par les sargasses (algues) et il est impossible de s’y baigner pour le coup. Nous remontons à pied en repérant le snack de chez Eugenette que tout le monde recommande. Nous avons d’ailleurs dû réserver pour 2 jours après pour pouvoir enfin y venir ! Pour ce midi, nous continuons notre route à la découverte de Grande Anse, en direction du quai où nous sommes arrivés la veille. D’ailleurs, quelques mots sur ce petit bourg qui est quand même mignon comme tout. On y trouve une ambiance des îles, où le temps semble s’être arrêté depuis quelques temps. Pas mal de vieilles bâtisses de l’époque qui gardent un charme fou, des ruelles mignonnes comme tout avec franchement pas grand monde, et même un parc pour enfants au centre du bourg (très sympa pour faire jouer les enfants). La traversée se fait en 10 minutes, rien de bien méchant…
Nous nous installons pour ce midi au Snack les Mûriers, qui vient d’être repris il y a quelques mois lors de notre passage. Franchement, nous n’avons pas été déçus : l’accueil est très bien, le cadre sympa et la nourriture était bonne. Rien à redire pour nous. Après ce bon repas, nous rentrons chez nous pour la sieste de Téo et profitons un peu de la piscine !

Et la suite alors ?
Le lendemain, je pars avec Louis pour découvrir le bourg de Petites Anses dans lequel nous sommes en gardant à l’esprit de se rendre à la plage. Une bonne vingtaine de minutes de marche nous amènent à la superbe plage de “Petite Anse”. On découvre en passant pour la première fois les ruelles du bourg, tout aussi mignonnes que celles de l’autre côté. Ici aussi, le temps semble prendre son temps et les choses sont au ralenti. On trouve bien une petite supérette qui offre le strict minimum, mais qui nous suffira largement pour les quelques jours sur place. Encore une fois, il y a un petit parc pour enfants et je dois franchement féliciter la municipalité de Terre-de-Bas pour avoir pensé aux enfants sur les deux bourgs de l’île. C’est rare.
Nous arrivons enfin avec Louis sur la belle plage de sable clair, jonchée au pied d’une belle falaise. Le spot est vraiment beau pour le coup, et on prend un peu de temps pour faire trempette dans cette eau translucide. Je profite de mon côté pour faire quelques photos des lieux. De la plage, on a une vue sur la pointe de Vieux-Fort et on peut même observer le phare du village. On rentre se reposer à la maison et retrouver Mélanie et Téo. Nous filons dans la foulée en poussette en direction d’une autre anse du village, l’Anse à Dos. Une belle route ombragée mène à cette grande plage de sable/galets où on retrouve un ancien débarcadère et un ponton. Rien de bien exceptionnel ici à faire, mais on prendra du temps en famille pour jouer avec les enfants et faire quelques photos.





Le soir, en fin d’après-midi, nous appelons le taxi avec qui nous étions venu à la pension pour qu’il nous amène au fameux belvédère situé sur la route du centre de l’île, celle que plus personne ne prend pour le coup, car étant dans un mauvais état par endroit. Il faudra donc qu’on revienne jusqu’à Grande Anse pour remonter vers ce magnifique point de vue qui offre une vue vraiment superbe sur Terre-de-Haut et sur tous les îlots environnants. On prend un peu de temps pour profiter de ce beau cadre et faire des photos, comme toujours. Sachez qu’il est en soi possible de monter du village de Grande Anse à pied en direction de ce point de vue, mais ça grimpe dur ! Prenez de l’eau (ou payer un taxi pour vous y amener).
Durant notre séjour sur Terre-de-Bas, nous nous sommes rendus à plusieurs reprises à ce que je considère comme la plus belle plage de l’île, la plage de Grande Baie, à Grande Anse. Elle se trouve sur la route partant du village de Grande Anse en direction du quai (là où nous sommes arrivés). La plage est indiquée sur votre droite. On y retrouve une petite plage de sable beige présentant une eau cristalline, parfaite pour la baignade. Côté terre, n’hésitez pas à jeter un œil en haut de la falaise. Vous pourrez y observer des iguanes de belle taille ! Honnêtement, lors de notre passage, il n’y avait aucune sargasse, l’eau était claire et le spot était vraiment agréable, encore plus au coucher de soleil.



Lors de notre dernier jour plein, nous décidons de repartir en randonnée sur une des traces, la fameuse trace jaune, nommée aussi « trace des falaises ». Sauf que cette fois, nous avons décidé de ne pas refaire le début de la randonnée de notre premier jour, mais plutôt de se faire déposer directement à Grande Anse où nous avons débuté la randonnée “à l’envers”. Nous avons en effet commencé la balade plus ou moins à l’arrivée de la trace bleue, là où nous étions arrivés le premier jour. Il y a tout un espace aménagé avec plusieurs carbets offrant de belles vues sur la mer. Je dois dire dès le départ qu’il s’agit vraiment d’une très belle balade, plutôt facile (même avec des enfants) et que tout le monde s’est vraiment régalé.
Le début de la balade longe la mer tout en grimpant légèrement dans le versant, offrant quelques très beaux panoramas sur la mer turquoise en contre-bas et sur Terre-de-Haut, juste en face. La randonnée n’a rien de vraiment compliqué en soi, même s’il y a quelques passages qui sont un peu raides (mais ils sont rares et peu longs). Le sentier longe le bord de mer rocheux et s’enfonce par moment dans les sous-bois à l’ombre, ça fait du bien. Fait amusant : on retrouve la même végétation penchée dans le sens du vent par endroit, comme sur le Sentier de la Grande Pointe à Trois-Rivières.




Une bonne heure et demie de marche permet d’accéder à l’Anse à Chaux. À ce moment-là, le chemin grimpe dans une pente raide pour remonter en direction du début des trois traces. Si l’on avait continué le chemin, on serait retombés au début de la randonnée de la trace bleue, celle que l’on a fait le premier jour. Nous allons grimper un petit peu, mais Louis commence à fatiguer (pas forcément Téo qui se fait trimballer dans le porte-bébé, le chanceux). Le sentier sort de la forêt pour serpenter dans une belle prairie à l’air libre jonchée de rochers métriques. Nous faisons une pause ici, au soleil, le tout avec une belle vue sur Terre-de-Haut. Nous faisons demi-tour à partir de ce moment-là et rentrons tranquillement à Grande-Anse.
Nous terminerons la journée avec un bon repas chez Eugenette. Nous avions réservé deux jours avant pour être sûrs d’avoir de la place… Nous dégustons avec plaisir les fameux accras de morue : excellents et rien à voir avec ce que l’on peut trouver chez nous à Vieux-Fort, même au marché. On est sur quelque chose de vraiment différent en termes de goût et de texture. Un régal. On enchaîne avec un super poisson coffre. C’est la première fois que l’on a l’occasion d’en manger et c’est franchement très fin comme poisson.
Le lendemain matin, nous profitons quelques heures de la piscine et filons en début d’après-midi prendre le bateau pour revenir sur Vieux-Fort (chez nous) en passant, comme à l’aller, par l’île de Terre de Haut. J’en profite pour faire quelques beaux clichés de cette île. On reviendra la visiter. J’espère en tout cas que cette balade vous aura donné envie de visiter Terre-de-Bas. Nous nous sommes vraiment régalés, et passer 3 à 4 jours sur cette île est un très bon moyen de se décontracter et de se couper de la vie quotidienne…
Je m’arrête là pour notre récit sur nos quelques jours passés ici. Depuis, nous avons visité la superbe île de Terre-de-Haut, juste en face, mais très différente. N’hésitez pas à lire notre article pour vous donner une bonne idée des lieux également.
Ce qu’il faut retenir pour visiter Terre-de-Bas
Comme à mon habitude, voici le coin pratique pour visiter ce petit coin.
Comment aller à Terre-de-Bas ?
Bien évidemment, il vous faudra en premier lieu vous rendre en Guadeloupe. J’ai déjà rédigé un article complet détaillé expliquant comment aller en Guadeloupe. Je ne vais donc pas tout répéter ici, mais voici ce que vous devez retenir ! De France, les vols les moins chers seront globalement de Paris. Vous pourrez également de temps en temps trouver des vols pas chers de Province (même en direct), mais ils sont plus rares. Comptez environ 350 à 400€ si vous êtes flexible. Les vols les moins chers de Paris sont par ici. À noter qu’il existe 3 compagnies aériennes qui desservent la Guadeloupe depuis la France : Corsair, Air France et Air Caraïbes. Depuis les autres îles françaises ou la Guyane, je vous détaille le tout dans l’article dont je parle au-dessus.
Pour vous rendre à Terre-de-Bas, vous avez plusieurs possibilités en fonction de là où vous vous trouvez. Je vais réfléchir à l’idée d’écrire un mini article sur le sujet, mais globalement, les points suivants sont à retenir. Les horaires, prix et conditions évoluant très souvent, je vous laisse les liens des différentes compagnies :
- vous pouvez accéder à Terre-de-Bas depuis Pointe à Pitre avec la compagnie Val’ferry. Comptez environ 35€ A/R,
- vous pouvez vous rendre aux Saintes depuis la ville de Basse Terre avec la compagnie CTM Deher pour 29€ personne,
- nous sommes partis depuis Trois-Rivières avec la compagnie Val’ferry, mais vous pouvez également y aller avec CTM Deher ou encore la navette Beatrix. Les prix sont franchement kif-kif.
Comment visiter Terre-de-Bas ?
Autant, on peut tout à fait louer des petites voiturettes électriques sur Terre-de-Haut, autant je n’ai pas vraiment entendu grand-chose pour se déplacer sur Terre-de-Bas. Je dirais qu’il y a plusieurs choses à savoir :
- l’île n’est pas immense en soi, mais elle est quand même trop large pour se déplacer uniquement à pied, du moins tout le temps et avec des enfants. Pour autant, nous avons bien traversé l’île d’un bout à l’autre à pied le premier jour où nous sommes partis faire la trace bleue au départ de Petites Anses vers Grande Anse. Donc oui, ça se fait, mais de là à faire ça tous les jours, c’est une question de choix. Si vous souhaitez vous déplacer plus rapidement, il y a deux autres possibilités,
- vous pouvez louer une voiture sur l’île. Nous avons essayé quand nous étions sur place, mais toutes les voitures étaient prises à ce moment-là. Sachez donc que si vous ne réservez pas à l’avance, vous pouvez vous retrouver coincés (façon de parler). Je sais que vous pouvez louer chez Iguana Location ou chez Autolagon-Relay Terre de Bas. Il est également possible en discutant avec les hébergements de louer parfois chez eux une voiture mise à disposition,
- enfin, si comme nous, vous n’avez pas réservé votre voiture avant ou sur place, vous pouvez commander n’importe quel taxi qui viendra vous récupérer et vous poser là où vous souhaitez sur l’île. C’est 2€/personne par course. C’est un moyen simple, économique et vous savez quoi, ça a très bien fonctionné pour nous pour nos 4 jours sur place.


Où dormir à Terre-de-Bas ?
Le choix pour dormir sur Terre-de-Bas est bien plus réduit que sur Terre-de-Haut. Nous sommes restés durant 4 nuits à la Résidence Soleil Demery. Honnêtement, c’était pas si mal que ça. Notre accueil aurait mérité d’être meilleur à notre arrivée (en nous donnant simplement un petit bonjour et “vous payez comment ?”), mais les lieux sont plutôt pas mal je trouve. C’est propre, assez grand pour quatre et plutôt bien équipé. Seul reproche, le clic-clac sur lequel dormait Louis était vraiment vieux et presque cassé, et il n’y avait aucune moustiquaire, ce qui pour le coup est vraiment dommage (surtout dans les tropiques). Hormis ça, vous pouvez bien profiter de la piscine et les lieux sont assez connus pour pouvoir se faire livrer des pizzas, commander un taxi, etc.
J’ai aussi noté quelques bonnes adresses sinon dans le coin comme : Soleil là, les Hauts de la Baie, Kaz anoli ou Coco d’îles.
Comment aller de Terre-de-Haut à Terre-de-Bas ?
Ici, rien de bien compliqué puisque généralement les bateaux qui desservent Terre-de-Haut s’arrêtent aussi sur Terre-de-Bas. Rien de bien sorcier donc. Il y a également d’autres petites navettes qui font les allers-retours entre les deux îles.
J’arrive à la fin de cette belle petite balade sur Terre-de-Bas, aux Saintes. J’espère en tout cas que notre récit vous aura donné envie d’aller y faire un tour durant votre voyage en Guadeloupe. Nous avons vraiment apprécié notre passage par ici. Est-ce la plus belle île tropicale que nous avons vu ? Évidemment, non ! Mais l’île respire la tranquillité, le calme, la sérénité, et entre nous, ça fait du bien de se balader dans un endroit avec des tonnes de touristes qui déambulent dans les rues.
Pour ceux qui connaissent les deux, vous en avez pensé quoi ? Vous avez une préférence entre ces deux îles tropicales ? N’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez ! Si vous êtes à la recherche d’un autre coin, dans un tout autre style, ne loupez pas la Pointe des Châteaux en Grande-Terre.
À très vite,
Sylvain
Bonjour,
Merci pour ces photos et ce reportage sur une île que j’affectionne particulièrement.
Caroline
Avec plaisir Caroline