Les boîtiers FujiFilm hybrides APS-C
Dans cet article, je vais vous parler des appareils photos hybride Fujifilm. Fondée en 1934, Fujifilm est une marque historique de la photo qui s’est forgée une solide réputation à l’époque de l’argentique, notamment grâce à ses pellicules aux rendus appréciés et reconnaissables. À l’arrivée du numérique, la marque se fit plus discrète jusqu’à la sortie du X100 en 2011, un compact expert à capteur APS-C.
Il ne fallut pas attendre longtemps pour que, la même année, Fujifilm sorte ses boîtiers hybrides introduisant la monture X. Conçue pour des capteurs APS-C, Fujifilm choisit de ne se concentrer que sur ce format et d’en proposer du matériel haut de gamme, quand les autres marques comme Sony, Nikon et Canon considéraient (et continuent de le faire) ce format comme du matériel amateur, tremplin vers le plein format. Si la marque vous intéresse, nous venons juste de commencer la rédaction de notre premier guide complet sur les meilleurs objectifs grand-angle Fujifilm.
Si vous hésitez encore dans le choix de votre boitier APS-C, Canon vient juste d’introduire leurs deux premier boitiers Canon RF APS-C.

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Ainsi, Fujifilm a pu occuper un segment jusqu’alors inoccupé, avec des appareils relativement abordables et également légers et compacts, notamment face aux reflex dans ce format, et proposant des optiques haut de gamme de construction sérieuse et à grandes ouvertures. Ce type d’offres étant limitées dans les autres marques, ou imposant de passer à des optiques compatibles mais conçues pour le plein format, ce qui ajoute au poids, aux dimensions et au prix.
Depuis, les appareils ont trouvé un public assez large et la marque Fujifilm n’a plus seulement attiré une clientèle de nostalgiques mais aussi de nouveaux venus qui ont rapidement pu apprécier le savoir-faire de la marque, tant sur l’ergonomie que sur le traitement des jpeg. Sur ce point, Fuji avait tout intérêt à être particulièrement attentif puisqu’à l’époque, peu de logiciels étaient capables de traiter leurs RAW, ce qui n’enlève rien à leur mérite – en particulier la possibilité de simuler des rendus de pellicules directement dans le boîtier, ce que peu de marques propose. Fujifilm a également étoffé ses gammes de boîtiers, que nous allons voir plus en détails à présent. Si vous êtes intéressé par l’achat d’un boîtier Fujifilm, je vous invite à regarder l’ensemble des objectifs disponibles pour la monture X.
Vous êtes intéressés par Fujifilm ? Vous envisagez d’acheter un appareil photo ? N’hésitez pas à venir regarder ce que la marque propose comme objectif macro !
Les boîtiers FujiFilm hybrides APS-C
Avant de vous détailler les caractéristiques principales de chaque boitier, je vous invite (surtout si vous êtes à la recherche d’un boitier) à lire notre article détaillé expliquant tous les éléments à garder en mémoire pour choisir votre appareil photo numérique.
Le Fujifilm X-A7
La gamme X-A de Fujifilm représente l’entrée de gamme de la monture X. Ces appareils se distinguent par l’absence de viseur électronique. De ce fait, Fujfilm a mis sur ce X-A7, sorti en 2019, un large écran arrière tactile et orientable. L’appareil propose un capteur APS-C, comme tous les appareils Fujifilm en monture X, mais ne reprend pas le 26MP X-Trans des appareils plus haut de gamme. On trouve donc ici un capteur 24MP classique, probablement le même que celui des APS-C de Sony et Nikon, avec une plage de sensibilité native de 200 à 12800ISO extensible de 100 à 51200, un AF de 425 collimateurs, une rafale de 6 images par seconde, la vidéo 4k 30p (60p en Full HD et 100p en HD) et une autonomie de 270 vues.
D’après les retours, bien que l’AF ait autant de collimateurs que les boîtiers plus haut de gamme, il semblerait qu’il soit moins efficace. L’absence de viseur électronique est également une grosse concession. Il s’agit donc d’un boîtier destiné aux débutants qui n’ont pas les moyens ou les exigences des appareils plus haut de gamme, et qui ne propose pas non plus l’ergonomie tant appréciée des utilisateurs Fujifilm, même s’il a été bien pensé pour proposer des réglages et des raccourcis simples et intuitifs.
Il pourrait être assez intéressant s’il n’était pas si difficile de le dénicher dans les boutiques et sur les sites traditionnels, et généralement fourni avec un zoom d’entrée de gamme en kit. Son prix est donc assez variable et plutôt élevé pour un appareil censé être entrée de gamme, les appareils plus faciles à trouver comme le X-E4 ou le X-T200 (qui ont en plus un viseur électronique) ne sont pas beaucoup plus chers.
Le Fujifilm X-T200
Sorti en 2020, le X-T200 se présente comme l’entrée de gamme des boîtiers X-T, même si la segmentation n’est pas des plus claires. On trouve ici un appareil entrée de gamme avec des finitions assez plastiques, légèrement plus gros et lourd que le X-A7 mais proposant un viseur électronique de 2.36MP. On retrouve cependant le capteur 24MP classique du X-A7 et de son prédécesseur le X-T100, toujours pas de capteur X-Trans donc, ainsi que la même plage de sensibilité 200-12800 ISO extensible de 100 à 51200 et un AF de 425 collimateurs. La rafale monte à 8 images par seconde, mais la vidéo et l’autonomie sont les mêmes que pour le X-A7. L’écran est également tactile et orientable.
L’AF est là encore moins efficace que les modèles plus haut de gamme, semble-t-il. Et une fois de plus, il est difficile de trouver cet appareil autrement qu’avec un objectif de kit qui ajoute à la facture et le met proche du prix de certains appareils plus haut de gamme et globalement plus intéressants. Par exemple, celui qui suit…
Le Fujifilm X-E4
Sorti en 2021, le X-E4 reprend un design qui rappelle plus le compact expert X100 avec sa molette graduée de temps de pose et son absence de poignée. On a enfin droit au capteur 26MP X-Trans qui équipe les boîtiers plus haut de gamme et offre une qualité légèrement supérieure au 24MP des boîtiers plus bas de gamme, avec une plage de sensibilité native de 160 à 12800 ISO extensible de 80 à 51200. Le viseur électronique est quant à lui le même (2.36MP) et l’AF propose toujours 425 collimateurs. La rafale passe à 20 images par seconde et l’autonomie à 380 vues. La vidéo en 4K reste limitée à 30 images par seconde, mais la qualité des vidéos est en net progrès par rapport au X-T200 et il n’y a aucun recadrage. L’écran arrière est là aussi tactile et orientable.
Le X-E4 se distingue donc par un design plus « vintage » et peut se trouver nu. À noter également qu’il est plus compact et du même poids que le X-T200, ce qui en fait un appareil facilement transportable. Ses performances sont très honorables, il se montre plus réactif avec une rafale en obturation électronique plus rapide que les X-A7 et X-T200 pour un prix à peine supérieur. Il peut s’acheter sans optique de kit, bien que là encore, on peut se poser la question de savoir s’il n’est pas plus intéressant de se tourner vers un boîtier présentant une meilleure prise en mains pour le même prix, comme…
Le Fujifilm X-T30 II
Sorti peu de temps après le X-E4, le X-T30 II est donc la deuxième version du X-T30 (il s’agit du premier appareil Fujifilm avec l’appellation « mark II »). Beaucoup attendaient un X-T40 inspiré du X-T4 avec capteur stabilisé, mais Fujifilm a préféré reprendre en grande partie le X-T30 et mettre à jour le firmware afin d’améliorer l’AF, la reconnaissance de scènes en mode automatique et ajouter quelques simulations de films ainsi des options dans le mode vidéo.
On retrouve donc le corps du X-T30 avec un slot pour carte SD, une poignée fine mais plus agréable que les X-A et X-E pour la prise en mains, ainsi que le capteur 26MP X-Trans avec une plage de sensibilité native de 160 à 12800 ISO extensible de 80 à 51200, l’AF à 425 collimateurs et le viseur électronique de 2.36MP. L’autonomie est, comme pour le X-E4, de 380 vues et la rafale est de 30 images par seconde comme sur la 1ère version. En revanche, si l’écran arrière reste tactile et inclinable mais pas orientable, il gagne une meilleure définition. Le mode vidéo propose toujours de la 4K à 30 images par seconde, mais on gagne un flux vidéo plus important avec une limite de durée d’enregistrement à 30 minutes. La Full HD gagne également en slow motion avec une cadence de 240 images par seconde au lieu des 120 de la 1ère version. Là encore, comme tous les boîtiers Fuji récents, on garde le wifi et le Bluetooth.
Le prix, le poids et les performances de ce boîtier peuvent le rendre dans l’ensemble plus intéressants que le X-E4. Le design et la prise en mains feront donc la différence entre les deux.
Le Fujifilm X-S 10
En 2020, afin de « convertir » des utilisateurs habitués aux reflex ou à l’ergonomie de la plupart des autres marques, Fujifilm décide de sortir le X-S10, un boîtier qui renonce aux molettes graduées de temps de pose pour laisser place à des barillets de mode et une prise en mains plus « solide ». L’appareil prend donc un peu d’embonpoint par rapport à un X-T30 et se révèle plus pratique pour les grandes mains.
On retrouve à nouveau beaucoup d’éléments des boîtiers cités plus haut, comme le capteur 26MP X-Trans avec toujours la même plage de sensibilité de 160 à 12800 ISO extensible de 80 à 51200, un slot SD, le viseur électronique de 2.36MP, l’AF à 425 collimateurs, le wifi et le Bluetooth. La rafale est de 20 images par seconde, donc légèrement inférieure à celle du X-T30 II, mais le capteur gagne cette fois-ci la stabilisation. L’autonomie y perd légèrement, passant à 325 vues. Le mode vidéo est assez similaire à celui du X-T30 II, toujours pas de 4K à 60 images par seconde mais à nouveau un slow motion à 240 images en Full HD.
La différence de prix avec le X-T30 II concerne principalement l’ajout de la stabilisation. Votre choix devra donc se faire sur cet argument ainsi que sur le design général du boîtier et de son écran arrière toujours tactile mais orientable et non juste inclinable, le X-T30 II restant plus « fidèle » à l’ergonomie Fujifilm alors que le X-S10 se compare plus facilement aux reflex experts.
Le Fujifilm X-T4
Nous en arrivons maintenant à ce qu’on peut appeler la gamme pro de Fujfilm avec le X-T4. Ici, on trouve l’essence de l’ergonomie Fujifilm et tout le savoir-faire de la marque pour la construction du boîtier puisqu’il s’agit d’une gamme de boîtiers bénéficiant d’une construction tout temps.
On retrouve, encore et toujours, le capteur 26MP X-Trans qui, comme pour le X-S10, bénéficie de la stabilisation avec une plage de sensibilité native de 160 à 12800 ISO extensible de 80 à 51200. L’AF de 425 collimateurs, la rafale de 20 images par seconde, le wifi, le Bluetooth et l’écran tactile orientable sont de la partie. Mais la suite devient plus intéressante : 2 slots SD, un viseur électronique de 3.7MP, un mode vidéo 4K à 60 images par seconde (mais avec un crop de 1.18x), une autonomie de 500 vues et un boîtier globalement plus réactif, y compris son AF.
On trouve avec ce X-T4 le top des performances chez Fujifilm dans un boîtier robuste avec une excellente prise en mains, ce qui augmente en contrepartie son poids et ses dimensions. On ne trouve plus qu’un seul boîtier vraiment plus haut de gamme que ce X-T4.
Le Fujifilm X-Pro3
En 2019, Fujifilm décide de renouveler son boîtier le plus atypique en sortant le X-Pro3. Pourquoi atypique ? D’abord parce que généralement, les boîtiers plus haut de gamme sont plus gros et plus lourds, alors qu’ici on a un boîtier assez compact et presque aussi léger qu’un X-S10. Ensuite, parce qu’il propose une visée hybride unique puisque vous pouvez choisir d’afficher dans son œilleton soit une visée électronique, soit une visée optique. Attention, il ne s’agit pas de la visée optique d’un reflex mais d’une visée télémétrique qui n’offre qu’un champ de vision unique, et qui est donc plus délicate à utiliser avec des longues focales.
À l’intérieur du boîtier, on retrouve une fois de plus le capteur 26MP X-Trans avec une plage de sensibilité de 160 à 12800 ISO extensible de 80 à 51200, cette fois sans stabilisation, et l’AF à 425 collimateurs. Le viseur électronique est le même 3.7MP du X-T4. N’étant pas un boîtier particulièrement destiné à la photo sportive ou à la vidéo, la rafale n’est que de 8 images par seconde, l’autonomie de 370 vues (elle est plus importante en visée télémétrique) et le mode vidéo est limité à 30 images par seconde en 4K et 60 en Full HD. Il n’a d’ailleurs même pas de bouton raccourci pour lancer l’enregistrement. L’écran est tactile mais n’est pas orientable, seulement inclinable, avec une certaine originalité puisqu’il affiche un petit écran secondaire sur le dos, sur lequel on retrouve une illustration « pelliculaire » du rendu sélectionné, et par défaut les informations de sensibilité et de balance des blancs qu’on peut personnaliser.
Ce boîtier est proposé à un tarif assez élevé et se destine particulièrement aux photographes nostalgiques adeptes de la visée télémétrique. En effet, l’écran secondaire est une invitation à ne pas afficher les images sur l’arrière et à profiter sans distraction du viseur oculaire.
Les Fujifilm XH2-S et XH2
Pour les 10 ans de la monture X de Fujifilm, ce n’est pas un mais deux boîtiers que la marque nous dévoile en cette année 2022. En premier lieu, sortie en Mai, le XH2-S (dont le S évoque la vitesse, speed): un appareil hybride APS-C de 26 MP construit autour d’un capteur CMOS 5 superposé, stacked BSI. En second lieu, quelques mois plus tard, Fujifilm annonce la sortie de son dernier appareil hybride APS-C, le XH2 : une définition de 40,2 MP autour du capteur de 5ème génération CMOS BSI.
Au niveau du look, le boîtier du X-H2 est identique à celui du X-H2S, à l’exception du nom du modèle et du badge » S » sur la face avant du modèle haute vitesse. Ce sont tous les deux des boîtiers robustes et étanches, un peu plus gros qu’un XT-4 ou X-S10. Leurs dimensions sont identiques : 136,3 x 92,9 x 84,6 mm avec un poids de 660g batterie et carte mémoire incluses. On retrouve également une grande poignée ergonomique. Le viseur et les écrans sont les mêmes, l’écran tactile arrière est entièrement articulé et le grand viseur OLED possède un facteur de zoom de 0,8x.
Le capteur est l’une des plus grosses différences entre le Fujifilm X-H2 et le Fujifilm X-H2S. Les deux boîtiers profitent d’un capteur X-Trans CMOS de 5e génération mais l’adoption d’un capteur CMOS superposé, stacked, sur le X-H2S s’accompagne d’une augmentation significative de la vitesse de lecture de l’appareil. Cette association permet des prises de vues plus rapides avec une vitesse en rafale jusqu’à 40 i/s, une mise au point automatique plus rapide et plus sophistiquée et des vidéos à des fréquences d’images plus élevées avec un rolling shutter réduit au minimum. Pour un usage sportif, l’avantage est au Fujifilm X-H2S. De son côté, le capteur BSI non-stacked du X-H2 est plus simple mais conserve tout de même une rafale à 15 i/s, ce qui est souvent suffisant.
Pour la photographie en haute définition, c’est vers le X-H2 que vous allez vous tourner. Avec son capteur de 40 MPX, il est actuellement, à l’heure où j’écris cet article, l’hybride APS-C le plus défini du marché. Son capteur de 5ème génération permet d’offrir de meilleures performances en basse lumière, une meilleure dynamique et un niveau de détails plus élevé.
Côté autofocus, le système AF du X-H2S s’était vu nettement amélioré pour un suivi du sujet beaucoup plus tenace. Les modes de reconnaissances du sujet y fonctionnent très bien. Le X-H2 utilise le même processeur et les mêmes algorithmes, mais les performances ne sont pas identiques avec un net retrait du X-H2 dans les scènes d’action, l’empilement du capteur du X-H2S se faisant bien sentir. On notera donc un avantage au boîtier « S » dont le capteur plus rapide se trouve plus performant avec des sujets à grande vitesse et dont les trajectoires sont plus aléatoires.
Il nous reste à comparer la vidéo sur ces deux appareils, et sur ce point le X-H2 a une petite longueur d’avance sur la définition, évidemment. Grâce à son un capteur de 40 Mpx, le X-H2 peut produire des vidéos 8K à des fréquences d’images pouvant atteindre 30p. Si la 8K est trop pour vous, vous avez la possibilité de filmer en 6,2K à 30p et en 4K UHD et DCI à 60p. Le tout en 4:2:2 10 bits. Evidemment le X-H2S n’est pas en reste avec du 6,2K en 30p et une 4K à 60p sans crop. En revanche, le mode 4K/120p applique un recadrage de 1,29x, mais au moins il propose de la 4K120p contrairement au X-H2. Bien sûr, le capteur plus lent du X-H2 signifie qu’il ne peut pas atteindre les taux de lecture impressionnants du X-H2S.
En résumé, que cela soit en photo ou en vidéo, le X-H2 est davantage conçu pour des sujets statiques ou lents. Et le bilan est qu’il n’y en a pas vraiment un meilleur que l’autre… Chacun à son domaine de prédilection, la vitesse pour le X-H2S et la haute définition pour le X-H2, comme Fujifilm les a sans doute pensé. Les deux sont ultra performants et pourront répondre aux besoins d’un grand nombre de photographes et vidéastes fortunés.
Les boîtiers Fujifilm APS-C en résumé
Vous trouverez ci-dessous un tableau résumant les principales caractéristiques des boitiers Fujifilm APS-C évoqués ci-dessus. Le tableau est triable et il vous suffit de cliquer sur la colonne désirée pour classer.
Boitier | ISO | Poids | Taille | Gamme | Collimateurs | Rafale (fps) | Autonomie | Wifi (BT) | Video | MP |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
X-A7 | 100-12800 (25600) | 320 g | 119 x 38 x 41 mm | Débutant | 425 | 6.0 fps | 270 | oui (oui) | 4K 30p | 24.2 MP |
X-T200 | 200-12800 (51200) | 370 g | 121 x 84 x 55 mm | Amateur | 425 | 8.0 fps | 270 | oui (oui) | 4K 30p | 24.2 MP |
X-E4 | 160-12800 (51200) | 364g | 121 x 73 x 33 mm | Amateur | 425 | 29 fps | 380 | oui (oui) | 4K 30p | 26 MP |
X-S10 | 160-12800 (51200) | 465 g | 126 x 85 x 65 mm | Amateur | 425 | 20.0 fps | 325 | oui (oui) | 4K 30p | 26.1 MP |
X-T30 II | 160-12800 (51200) | 378 g | 118 x 83 x 47 mm | Amateur | 425 | 30.0 fps | 390 | oui (oui) | 4K | 26.1 MP |
X-Pro3 | 160-12800 (51200) | 497 g | 141 x 83 x 46 mm | Pro | 425 | 8.0 fps | 370 | oui (oui) | 4K | 26.1 MP |
X-T4 | 160-12800 (51200) | 607 g | 135 x 93 x 84 mm | Pro | 425 | 20.0 fps | 500 | oui (oui) | 4K | 26.1 MP |
X-H2S | 160-12800 (51200) | 660 g | 136,3 x 92,9 x 84,6 mm | Pro | 425 | 40 fps | 580 | oui (oui) | 6,2K 30p | 24.2 MP |
X-H2 | 160-12800 (51200) | 660 g | 136,3 x 92,9 x 84,6 mm | Pro | 425 | 20 fps | 580 | oui (oui) | 8K 30p | 40 MP |
Quel hybride Fujifilm à monture X choisir ?
Bien que j’aie déjà donné quelque peu mon avis sur chacun de ces boîtiers, je vais tâcher de vous résumer ce que j’estime être le meilleur choix selon vos exigences et ce que proposent les boîtiers.
Les appareils d’entrée de gamme, les X-A7 et X-T200, partagent certaines caractéristiques avec les appareils plus haut de gamme, mais ils peuvent être difficiles à dénicher, en particulier sans optique de kit, et à des prix assez proches de boîtiers plus haut de gamme. Par exemple, le X-T200 avec le 15-45 de kit se négocie autour de 850€, alors que pour 50€ de plus, on trouve les X-E4 et X-T30 II qui proposent notamment un capteur X-Trans bénéficiant de la matrice de Fujifilm, une meilleure rafale, un meilleur AF et une meilleure finition.
Si une optique de kit vous convient, j’aurais plutôt tendance à vous orienter vers des compacts experts. Mais si vous décidez de vous équiper d’un appareil à objectifs interchangeables, il me semble donc plus judicieux de mettre la différence de prix de l’optique dans un boîtier un peu plus haut de gamme et de profiter de l’offre très intéressante d’optiques que la gamme Fujinon vous propose.
C’est là où on arrive aux boîtiers qui sont à mon sens les plus intéressants : les X-E4, X-T30 II et X-S10. Positionnés à des prix très similaires, avec un petit plus pour le X-S10 étant donné sa stabilisation, vous aurez avec ces 3 boîtiers un haut niveau de performances et de qualité d’image. Ceux-ci se distinguent entre eux par leur design et l’ergonomie, avec un X-E4 plus épuré, un X-T30 II plus conforme à l’ergonomie Fujifilm et un X-S10 d’allure plus similaire aux reflex modernes. Leurs dimensions et leurs poids les distinguent également avec une prise en mains plus avancée sur le X-S10 et plus compacte sur le X-E4, le X-T30 II offrant pour moi un bon compromis entre les deux.
En gamme pro, les X-T4 et X-Pro3 sont très différents, avec un X-T4 embarquant les dernières technologies et se voulant être le mariage idéal entre tout ce que peut faire Fujifilm en photo comme en vidéo, et un X-Pro3 unique avec son look rétro et son viseur télémétrique proposant une expérience photographique inédite. Gamme pro oblige, ce sont aussi les seuls à proposer un double slot SD.
Toujours en gamme pro, vous avez maintenant le choix entre deux autres boîtiers très performants et haut de gamme. Le X-H2S représente un appareil photo sportif et animalier, conçu à la fois pour la photo et la vidéo. Il est très réactif, le déclenchement est instantané, la rafale ultra-rapide et l’autofocus très performant. Et de l’autre côté, vous avez un X-H2 au capteur haute définition taillé pour les photographes de portrait, de paysage et de publicité. Il a une grande dynamique et des détails élevés, sans oublier également ses prouesses vidéos 8K.
Fujfilm propose également un X-H1 pensé plutôt pour la vidéo, mais il se fait vieux, est difficile à trouver et embarque des technologies plus anciennes, ce pourquoi je ne vous l’ai pas détaillé. Quitte à prendre d’anciennes technologies, autant se tourner vers l’occasion et regarder du côté des X-T100, X-T30 ou X-T3.
J’espère que cette page vous sera utile et vous aidera à faire votre choix. Fujifilm propose selon moi la meilleure offre en hybride APS-C actuellement, rivalisant avec l’entrée et le milieu de gamme FF des autres marques et que je considère d’un rapport qualité/prix globalement meilleur que l’offre en micro 4/3. Si vous êtes intéressé par des boitiers plus haut de gamme de la marque, je vous invite à regarder notre guide complet sur les boitiers Fujifilm moyen format.
À bientôt,
Sylvain