Tamron 17-28 mm f/2.8 Di III RXD, le test complet
Depuis le début des tests d’objectifs sur ce blog, nous avons présenté plusieurs objectifs grand-angle, le superbe grand-angle 20mm f/1.8 de Sony et les 20 et 24mm f/2.8 de Tamron, mais pas encore de zoom. Le Tamron 17-28mm Di III RXD f/2.8 est probablement l’un des zooms ultra-grand-angle les plus intéressants, proposant une grande ouverture maximale (aussi grandes que les focales fixes de la marque) dans un fût relativement léger et compact, mais surtout un prix très raisonnable. Nous allons donc voir si la qualité d’image s’avère aussi intéressante quand l’objectif est combiné à un A7RIV et un A7III, donc devant des capteurs proposant 61 et 24MP. Nous avons d’ailleurs rédigé un article complet reprenant tout ce que vous devez savoir sur les appareils photo hybrides Sony (plein format et APS-C). Vous y trouverez toutes les caractéristiques et notre avis vous permettant de faire le bon choix dans votre matériel photo !

Je te propose de découvrir mes packs de fiches photo pratiques. C'est un moyen simple, sympa et ludique pour apprendre et progresser en photographie, en particulier sur le terrain !
A nouveau, pas de mires ou de murs de briques sauf si nécessaire et pas de chiffres que vous pourrez retrouver sur d’autres tests avec des graphiques et des bancs de tests. Nous verrons principalement ce que l’on peut attendre de ce zoom sur le terrain.
Les images affichées dans cet article sont issues des RAW développés avec DxO Photolab 5 avec un rendu de couleurs standard, exceptées celles illustrant la galerie. Comme pour les 20 et 24mm f/2.8, je ne suis pas sponsorisé par Tamron, l’objectif a été acheté dans une boutique avec mon argent au prix auquel vous pourrez le trouver dans n’importe quelle boutique vous-même.
Si vous souhaitez aller plus loin, je vous invite à venir consulter notre page reprenant tous les objectifs Sony FE pour les appareils photo plein format.
Présentation de l’optique
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En juin 2019, la marque annonce la sortie de cet objectif polyvalent, le Tamron 17-28mm f/2.8. Soucieux de conserver le diamètre de filtre de 67mm sur sa ligne de zooms pour capteur format pour monture hybride, la marque a décidé de réduire la plage focale pour conserver l’ouverture constante à f/2.8. En reflex, ils proposaient un 15-30 f/2.8 stabilisé beaucoup plus gros et lourd et un 17-35mm avec un range un peu plus large mais une ouverture glissante f/2.8-4. Proposé initialement à un prix de 1000€, il constitue une alternative de choix au 16-35mm f/2.8 GM de Sony, 2.5x plus cher, et au 16-35mm f/4 stabilisé Sony Zeiss près de 50% plus cher. Son prix a baissé depuis et il se trouve maintenant aux alentours de 850€, ce qui le rend encore plus attractif puisque, même si ça reste une somme importante, c’est un tarif très raisonnable pour un zoom ultra grand-angle offrant une ouverture constante de f/2.8. Dans une certaine mesure, l’ouverture relativement grande pourra vous aider dans les situations de basse lumière.

Si ce range est réduit par rapport aux 16-35mm, il propose toujours une belle plage devant un capteur plein format pour qui recherche des angles de vue très larges, mais sera beaucoup moins pertinent devant un APS-C. Dans ce format, Tamron propose d’ailleurs depuis peu un 17-70mm f/2.8 au même prix, un peu plus encombrant et lourd mais couvrant bien plus de focales avec la même ouverture. Ce type de zooms est très apprécié en particulier pour photographier des paysages / l’architecture et Tamron propose, grâce à son positionnement tarifaire et ses caractéristiques physiques, un allié de choix pour voyager. On peut néanmoins s’interroger sur le choix entre ce zoom et l’une des 2 focales fixes proposées par la marque, testées sur notre blog, les 20 et 24mm f/2.8. La question est donc : avec le 17-28mm, quel intérêt peuvent avoir les 2 focales fixes, et vice versa ?
L’ouverture maximale n’est pas un critère entre ces 3 objectifs puisqu’ils ont tous la même ouverture f/2.8 ainsi que le même diamètre de filtre de 67mm et le même moteur RXD. Même sur les critères physiques, il sera difficile de départager le duo de fixes du zoom puisque les 20 et 24mm mis bout à bout font à peu près le même poids et le même encombrement dans le sac que le zoom. En revanche, séparément, les focales fixes ont plus d’intérêt, avec des prix bien inférieurs au zoom et un rapport de grossissement de 1:2, ce qui sera intéressant si vous souhaitez vous intéresser à la “macro”. Le zoom garde donc sa vocation de polyvalence alors que les focales fixes seront pertinentes si vous cherchez un champ de vision unique et une qualité d’image élevée pour un bon prix. Car oui, un autre point sur lequel le zoom est en retrait, c’est la qualité d’image.
Ergonomie, design et prise en mains
Pour proposer des objectifs optiquement complexes tout en gardant une certaine légèreté, Tamron a choisi de construire ses objectifs en plastique. Si de prime abord il ne semble pas aussi robuste et durable que les constructions métal ou alliages qu’on trouve sur les objectifs de Sigma / les gammes G/GM de Sony, ce plastique est de qualité et Tamron s’efforce depuis quelques années à proposer une construction tout temps sur la majorité de ses objectifs. On retrouve donc plusieurs joints d’étanchéité, sur la baïonnette et à l’intérieur du fût. Parmi ses 13 lentilles, on compte 3 lentilles à faible dispersion (2 LD et 1 XLD) et 3 lentilles asphériques (2 moulées et 1 composite) garantissant un bon comportement de l’objectif face au flare et aux aberrations chromatiques. Le diaphragme à 9 lamelles assure un bokeh bien rond. Étant donné leur ouverture maximale identique, on peut même s’attendre à ce qu’il soit meilleur que celui des 20 et 24mm fixes qui n’a que 7 lamelles, mais on peut aussi penser que Tamron envisage l’usage de son zoom principalement aux ouvertures moyennes (f/5.6-f/8) et l’usage de ses focales fixes principalement aux grandes ouvertures (f/2.8-f/4). Les résultats des tests sur la qualité d’image tendent à justifier cette pratique.
Le plastique utilisé pour la construction de ce zoom lui permet d’être très léger avec 420g, puisque la plupart des zooms f/2.8 de ce type ont plutôt tendance à peser 600 à 800 g (voire plus). Son poids et ses dimensions lui permettent de proposer un bon équilibre avec tous les boitiers Full frame Sony, y compris l’A7C, ce qui est assez agréable sur le terrain. Beaucoup de vidéastes l’ont aussi adopté pour le vlogging.
Comme pour les focales fixes, le fût de l’objectif propose le minimum syndical. C’est un zoom on l’on retrouve simplement une bague de zoom et une bague de mise au point…et c’est tout ! Aucun switch, aucun bouton personnalisable, pas de stabilisation optique, donc aucun mode pour cette fonction évidemment et aucun marquage autre que les focales 17, 20, 24 et 28 mm sous la bague de zoom. Tamron propose donc ici un objectif simple, fait pour le « point-and-shoot » : on choisit la focale pour le cadrage, la mise au point manuellement si nécessaire et le reste se fait sur le boîtier.

Le pare-soleil est également en plastique, pas très rassurant sur la solidité mais n’alourdissant pas trop l’ensemble. Par exemple, les pare-soleil Sigma sur les objectifs de la série I contemporary flirtent avec les 100g, soit presque 1/4 du poids de ce 17-28mm ! Tamron ne fournit pas de housse non plus, ce qu’ils faisaient avec les zooms f/2.8n mais avaient déjà abandonné avec les derniers 17-35mm, 35-150mm et 70-210mm pour reflex.

Autofocus
En mode AF-S, le point se fait rapidement, toutes proportions gardées. En effet, on n’atteint pas la rapidité du Sony GM ou du récent 16-35mm f/4 G de la marque mais avec ce genre d’objectif, assez prisé pour capturer des photos d’architecture ou de paysages, ce sera moins un problème d’avoir un AF un peu lent. Cependant, la précision n’est pas au top, du moins sur mon exemplaire, et il lui arrive souvent de décaler la mise au point derrière le sujet. C’est particulièrement gênant pour des sujets proches. La profondeur de champ étant plus courte, le moindre décalage pourra être plus facilement perceptible. Mais pour des sujets lointains, ou si vous faites la mise au point manuellement avec l’aide du focus peaking et de la loupe, ça ne sera plus un problème.
En mode AF-C, la lenteur de l’objectif se fera évidemment plus sentir puisqu’à priori l’usage de ce mode implique un suivi de sujet mobile. En reportage, la focale 28mm peut servir par exemple pour la photo de rue et avoir un bon suivi AF peut être utile. Dans ces cas-là, le Tamron met un peu plus ses faiblesses en évidence, bien qu’il soit compatible avec toutes les options d’AF de chez Sony, Eye-AF et Fast-AF. A noter que l’eye-AF nécessitera que vous soyez assez proche du sujet car il le détecte difficilement s’il n’occupe pas une grande partie du cadre. Mais une fois qu’il le tient, vous pouvez vous reculer car il arrivera à le conserver plus facilement. En bref, il ne vaut mieux pas essayer de capter un œil sur un sujet relativement lointain mais une fois détecté, il le garde.
L’AF de ce Tamron utilise un moteur peu adapté, qu’on retrouve dans la première version du 28-75mm f/2.8 qui a été renouvelé il y a peu de temps, probablement en partie pour améliorer l’AF puisque la nouvelle version intègre le moteur du 70-180mm bien plus rapide (je le sais, je l’ai moi même acheté !). A voir si Tamron renouvelle aussi rapidement ce 17-28, bien que pour ce type d’optique il y a moins d’exigences en général.
Qualité d’image
Parlons netteté ! Le 17-28mm délivre une bonne qualité d’image, bien qu’on n’atteigne pas les performances d’une bonne focale fixe ou d’autres zooms plus haut de gamme comme le Sony 16-35mm f/2.8 GM ou le Sigma Art 14-24mm f/2.8. Dans beaucoup de cas, on ne va pas trop s’attarder sur le bokeh d’un tel objectif mais un peu plus sur le niveau de détails et surtout l’homogénéité sur l’ensemble de l’image. Or, il vaudra mieux fermer un peu le diaphragme pour l’obtenir, en particulier aux plus longues focales. Ces faiblesses seront mises en évidence à mesure que l’on agrandit l’image, il sera donc moins adapté aux 60MP de l’A7RIV qu’aux 33MP de l’A7 IV, mais on observe le même comportement sur les 2 capteurs. La plage optimale de cet objectif serait donc entre f/4 et f/5.6 aux plus courtes focales et entre f/5.6 et f/8 aux plus longues.
Voici un test de piqué sur l’A7R IV à f/2.8, f/5.6, f/8 et f/11, à 17mm. Crop à 100% pris au centre de notre image de test.
Et le même test sur les extrêmes de l’image (bord bas droite) – Toujours sur l’A7R IV à f/2.8, f/5.6, f/8 et f/11, à 17mm. Crop à 100%.
Je ne vais pas vous mettre les même images que j’ai pris sur mon A7 IV, car comme je le disais en intro, le résultat est identique, même si les différences seront moins visibles sur un capteur moins pixélisé.
Le bokeh
Le bokeh n’est pas particulièrement ce qu’on recherche sur un grand-angle mais en s’approchant du sujet, on peut obtenir un joli flou. Celui du 17-28mm Tamron est assez bon pour un objectif de ce type, pas trop dur mais les ronds de bokeh ne sont pas bien définis. Définitivement, il vaudra mieux une focale fixe à grande ouverture si on aime flouter son arrière-plan.
Si vous souhaitez voir quelques images prises avec cet objectif, je vous invite à venir voir cette petite galerie ! Avec plaisir !


La distorsion
La distorsion est forte aux plus courtes focales et s’inverse en zoomant.
Voilà la distorsion à 17mm


Et à 28mm, voilà ce que ça donne…


Le vignettage
Le vignettage est important à pleine ouverture, en particulier aux courtes focales, et se réduit en fermant, mais reste toujours présent.
Voici pour exemple le vignettage à 17mm à f/2.8 et f/5.6, puis corrigé dans le logiciel.
Les aberrations chromatiques
Les aberrations chromatiques sont assez légères, mais pas inexistantes sur les scènes à fort contraste. Ici un exemple d’aberrations qu’on peut observer sur les branches et le contour des feuilles.


Le flare
Le flare est très bien contrôlé. J’ai eu du mal à en trouver et je vous montre ici le peu que j’ai trouvé sur un crop 100% et entouré en rouge pour le mettre en évidence. Dans l’image originale, on ne le voit quasiment pas (certes, il se trouve devant un arbre avec beaucoup de vert).

La coma
Pour l’astrophotographie, ce n’est pas le meilleur objectif. Son ouverture est limitée bien que la coma soit assez correcte. Mais il vaudra mieux fermer d’un cran ce qui réduit encore son intérêt. Je vous conseillerais donc plutôt une focale fixe comme le 20mm f/1.8 de Sony.
Les sunstars
Les sunstars sont bien définis à f/16, mais ils sont déjà correct à f/11 également. Aux ouvertures plus petites, c’est évidemment moins agréable.


Que ce soit à 17 ou 28mm, à f/16, les sunstars sont assez identiques et plutôt bien définis, même s’il y a mieux
Le focus breathing
Le focus breathing est marqué aux courtes distances à toutes les focales, mais il est beaucoup plus réduit à partir d’une distance de mise au point de 1m et au-delà. Il ne sera donc gênant que quand vous passerez d’un sujet un peu lointain à un sujet très proche en vidéo.
Quelles optiques considérer comme alternatives ?
Pour 850€, il sera difficile de trouver un meilleur compromis que ce Tamron 17-28mm, mais si vous avez un budget plus large ou si vous préférez une focale fixe, vous avez plusieurs options :
- Les focales fixes de 18 et 20mm, comme les 18mm f/2.8 Zeiss Batis ou Samyang et les 20mm f/1.8 G de Sony, f/2 C de Sigma et f/2.8 de Tamron. Si je ne conseillerais pas les 18mm, le Samyang étant de qualité assez moyenne et le Zeiss Batis un peu cher, les 20mm ont de bons arguments. Le Sony, testé ici, est d’excellente qualité pour un prix similaire au 17-28mm, proposant une ouverture f/1.8 (plus à l’aise pour faire des photos en faible luminosité) avec une construction et des fonctionnalités haut de gamme. Le Sigma est également une excellente alternative, avec une ouverture plus grande que le zoom Tamron pour un prix de 700€ et une construction de très haut niveau. Le Tamron, testé ici, offre la même ouverture maximale et une qualité d’image proche du zoom mais pour un prix bien inférieur,
- Les focales fixes de 24mm sont nombreuses puisqu’on a le choix entre les f/1.4 GM et f/2.8 G de Sony, les f/1.8 et f/2.8 de Samyang, les f/2 et f/3.5 C de Sigma et le f/2.8 de Tamron. Passons sur le f/2.8 de Samyang et le f/3.5 de Sigma, qui sont selon moi les moins intéressants dans cette liste. Le Sony f/1.4 GM est exceptionnel mais assez cher tandis que le f/2.8 G est très léger et compact avec des fonctions de confort avancées, mais un peu cher pour son ouverture maximale. Le f/1.8 de Samyang et le f/2 C de Sigma sont des options très intéressantes, le Samyang étant plus léger et moins cher que le Sigma, celui-ci étant légèrement meilleur et bien mieux construit. Le f/2.8 de Tamron, testé ici, offre une qualité d’image très élevée et un rapport de grossissement de 1:2 pour un prix extrêmement bas de 200€,
- Les zooms f/2.8 et f/4, à savoir les 12-24 et 16-35mm f/2.8 GM et f/4 G de Sony, les 14-24mm f/2.8 Art et 16-28mm f/2.8 Contemporary de Sigma et l’ancien 16-35mm f/4 OSS Sony Zeiss. Passons sur les 12-24mm, un peu plus spécialisés “objectif ultra grand-angle”, et le 16-35mm f/4 Sony Zeiss un peu dépassé. Le 16-35mm f/2.8 GM de Sony est meilleur que le Tamron avec une construction et des fonctionnalités haut de gamme mais à un prix élitiste. Le 14-24mm de Sigma, plus abordable que le Sony GM et de qualité supérieure mais proposant, comme les 12-24, une plage un peu plus spécialisé UGA et un poids plus important. Le 16-35mm f/4 G de Sony, sorti récemment, et le 16-28mm f/2.8 Contemporary de Sigma sont selon moi les principales alternatives au 17-28mm de Tamron. Le 16-35mm f/4 G de Sony est encore plus léger et compact, couvre une plage plus large et une construction plus haut de gamme avec des fonctions avancées (en particulier pour filmer en vidéo) avec un AF supérieur, mais est proposé à un prix relativement élevé (1500€). Le 16-28mm f/2.8 de Sigma est probablement la meilleure alternative, puisqu’il est à peu près au même tarif et propose une qualité optique supérieure avec un AF plus performant. De plus, il offre une construction de haut niveau et propose la focale 16mm ainsi qu’un switch AF/MF sur le fût, pour passer rapidement de la mise au point automatique à manuelle, ce dont le Tamron est dépourvu,
- Pour la vidéo, les focales fixes 20 et 24mm Sony et le Sony 16-35mm f/4 sont les plus adaptées, disposant de bagues de diaphragme décliquable et compatibles avec les fonctions de compensation de focus breathing de l’A7 IV, ainsi qu’un AF plus rapide,
- Pour les capteurs APS-C en monture Sony E comme les A6000 et A6600, ce 17-28mm est compatible mais n’a que peu d’intérêt étant donné qu’il existe d’autres options plus adaptées au format et couvrant un range plus large. Il sera donc plus pertinent de se tourner vers les zooms 16-55mm f/2.8 G de Sony, le 17-70mm f/2.8 de Tamron et le 18-50mm f/2.8 de Sigma, ce dernier étant d’ailleurs moins cher,
- Il y a peu de temps, le 28-75mm f/2.8 de Tamron a été renouvelé, intégrant un nouveau moteur AF VXD plus rapide et une possibilité de modifier les fonctions de l’objectif photo. On peut donc espérer qu’une nouvelle version de ce Tamron 17-28mm, intégrant ces mêmes nouveautés, voit le jour rapidement, en particulier après l’annonce du 16-28mm f/2.8 de Sigma, pour un tarif similaire avoisinant les 1000€. Il pourrait alors donc devenir encore plus intéressant, en particulier pour la vidéo.
Le Tamron 17-28mm f/2.8 en résumé
Avantages | Inconvénients |
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Conclusion
En bref, ce Tamron 17-28mm est selon moi un très bon rapport qualité prix, surtout quand on tient compte de son ouverture maximale, de son poids et de ses dimensions. Il n’est pas le meilleur choix si on cherche un AF rapide et des fonctionnalités avancées comme une stabilisation, mais dans la plupart des cas, pour prendre des photos de paysage ou d’architecture, ce ne seront pas des inconvénients majeurs. De plus, dans ces usages, où on aura souvent tendance à utiliser des ouvertures moyennes comme f/5.6 ou f/8, la qualité d’image sera très bonne et dans les conditions difficiles l’ouverture f/2.8 pourra aider malgré une baisse de qualité visible.
En revanche, si vous cherchez la meilleure qualité d’image ou pour un usage vidéo, les 16-35mm de Sony et le 14-24mm de Sigma pourraient justifier un peu plus leurs prix. Pour être honnête, même si mon usage vidéo est occasionnel, j’ai décidé de remplacer ce 17-28mm par le nouveau 16-35mm f/4 G de Sony, certes plus cher et plus orienté vidéo mais proposant certains conforts très appréciables en photo, plus particulièrement en voyage, puisqu’il est plus léger et plus compact encore avec une plage focale plus large et un AF réactif pratique pour la photo de rue.
Si vous estimez que la plage focale du 17-28 est très réduite et qu’un objectif à focale fixe pourrait donc tout aussi bien convenir, comme j’ai finalement choisi avec mon 20mm f/2.8 Tamron, les 20 et 24mm f/2 C de Sigma sont d’excellents choix pour un budget proche du 17-28mm. Ils proposent une plus grande ouverture maximale, une meilleure construction, des fonctionnalités avancées comme la bague de diaphragme (malheureusement non délicable) et une qualité d’image globalement supérieure.
J’en ai terminé avec ce test du Tamron 17-28 mm f/2.8 Di III RXD. J’espère en tout cas que le test vous aura convaincu de franchir le cap ! Ce type d’objectif (et sa longueur focale) reste idéal pour sa polyvalence et pour des prises de vue larges !
En attendant, comme on le précise souvent, si le test vous a plu et que vous souhaitez soutenir notre travail et notre blog, vous pouvez acheter cet objectif en passant par les deux liens ci-dessous. Cela nous permet de continuer à produire des articles gratuits de qualité et d’éviter la publicité sur le blog.

Je vous dis à bientôt pour un nouveau test,
A bientôt,
Sylvain