Test du Tamron 20mm f/2.8 Di III OSD M1:2
Il me fallait un nouveau changement dans ma vie (déménagement en Guadeloupe) pour enfin me lancer officiellement dans mon premier test d’objectif photo. Ceux qui nous suivent sur le blog savent déjà que je suis un passionné de matériel photo et que j’ai déjà eu l’occasion de réaliser plusieurs tests d’accessoires, en particulier des filtres photos. Pouvoir tester des objectifs photos de mon côté est quelque chose que j’ai toujours voulu faire. Voici mon premier avec le test du Tamron 20mm F/2,8 Di III OSD M1:2, un grand angle pour Full frame, adapté pour la monture Sony E. Je vous rassure en précisant qu’il ne s’agira pas de tests poussés sur des mires ou en laboratoire (vous trouverez déjà plusieurs sites de tests qui font ça très bien), mais plutôt un test terrain, réel j’ai envie de dire. Je précise également dès le départ qu’il ne s’agit pas d’un partenariat avec Tamron et que j’ai entièrement payé mon objectif, lors de mon passage reflex Canon à hybride Sony en cette année 2021. Mes avis et remarques me sont propres, et je reste entièrement maître de tout ce qui est évoqué dans l’article.
Si vous êtes à la recherche d’une focale un « un plus plus standard », la marque propose un Tamron 24mm f/2.8 FE pour vraiment pas cher. Nous l’avons testé !
Cet objectif compact, proposant un angle de champ de 94° (parfait pour les prises de vue large), s’inscrit plutôt dans de l’entrée de gamme (ou milieu). La seule concurrence, qui ne l’est pas réellement, est le Sony FE 20mm F/1.8 G, bien qu’il ne joue pas dans la même cour, étant vendu trois fois plus cher (environ 1000€).
Quelques mots sur ce choix de ma part. Je suis un passionné de photographies de paysages, et quand j’étais équipé en reflex, j’avais acheté le très bon Canon 16-35mm f/4 L IS. Quand il a été l’heure de ma transition en hybride, il a fallu faire un choix. Considérant mon budget et mon utilisation principalement en paysage (de jour ou en faible luminosité sur trépied), je m’étais finalement limité à trois choix que j’aurais pu considérer : le Tamron 17-28mm f/2.8 Di III RXD (mon choix initial), et deux focales fixes : le Sony 20mm f/1.8 G et le Tamron 20mm (celui du test, donc). Après pas mal de considérations et d’aide auprès d’Alex (il se reconnaîtra, je sais qu’il lit par ici), j’ai finalement décidé de m’équiper avec ce 20mm Tamron. Je n’aurais que peu besoin de la grande ouverture à f/1.8 du Sony, et j’ai préféré économiser en ne prenant pas le Tamron 17-28mm qui, pour autant, à l’excellente réputation d’être l’un des meilleurs zooms grand angle pour Sony. En fait, certains testeurs comme Dustin Abbott affirment même que si l’on a déjà le 17-28mm, il n’y a que peu d’intérêt à avoir le 20mm, à moins d’exploiter un capteur très pixélisé. Nous avons d’ailleurs testé ce Tamron 17-28mm f/2.8 en détail !
J’espère en tout cas que ce type d’article vous permettra de mieux comprendre les objectifs photo et vous aidera dans votre choix.

Je te propose de découvrir mes packs de fiches photo pratiques. C'est un moyen simple, sympa et ludique pour apprendre et progresser en photographie, en particulier sur le terrain !
Présentation de l’objectif
Commençons par la base. Qu’allez-vous retrouver sur ce Tamron 20mm ? Dans un premier temps, voici les principales caractéristiques de l’objectif :
Détails | Visuel |
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Concernant la focale, il faut bien admettre que le 20mm tombe au juste milieu entre les objectifs ultra grands angles proposant des focales plus courtes (je pense par exemple au 16-35mm ou 12-24mm Sony, voire au 14mm Samyang AF) et la focale plus classique d’un 24mm. Personnellement, je pense que le 20mm est particulièrement adapté pour photographier des paysages ou de l’architecture, voire même du reportage. D’autant plus qu’avec cet objectif, vous devez/pouvez vraiment vous rapprocher de votre sujet. À noter que même si l’objectif est dédié au capteur plein format, il peut être utilisé sur un boîtier APS-C Sony, donnant une focale équivalente d’environ 30mm.
Vis-à-vis de l’ouverture maximale de f/2.8, je trouve que Tamron a visé juste. Il ne rentre ainsi pas en concurrence directe avec le Sony 20mm G, qui lui est plutôt destiné haut de gamme avec son ouverture à f/1.8. L’ouverture à f/2.8 est largement suffisante pour les photographes de paysages qui auront tendance à shooter à des ouvertures plus petites, de l’ordre de f/5.6 à f/11. Cependant, à pleine ouverture, cette optique vous permet de shooter dans des conditions de basse lumière si l’on considère en plus la stabilisation du capteur des boîtiers Sony, qui vous permettra d’utiliser des vitesses d’obturation assez faibles (inférieures au 1/10’).
De plus, en se limitant à une ouverture à f/2.8, Tamron a su maintenir une très bonne compacité. L’objectif ne mesure en effet que 6,4 cm de long et 7,3 cm de large, pour un poids total de 220g. Il peut clairement entrer dans la poche d’un short ou d’un manteau (même si je ne le recommande pas, haha). À l’inverse, le Sony pèse presque deux fois plus lourd et présente une compacité moindre (normal, au vu de son ouverture max). De plus, l’objectif possède un rapport de grossissement de 1:2, estampillé comme “macro” par Tamron, qui vante ses mérites en proxy photographie. La faible distance de mise au point de 11mm vous permet de vous rapprocher très proche du sujet ainsi que d’obtenir de beaux flous d’arrière-plan (ou de premier plan), même à 20mm. Le fait de pouvoir vous rapprocher à 11cm par rapport au 19cm du Sony permettra d’obtenir d’aussi beaux bokeh en arrière-plan qu’avec le Sony. La profondeur de champ sera même plus courte à f/2.8 avec le Tamron à 11cm par rapport au Sony à 19cm à f/1.8.

La construction optique du Tamron propose un ensemble de 10 éléments répartis en 9 groupes. Le traitement des lentilles asphériques et LD permettent d’assurer une réduction des aberrations chromatiques. Tamron applique également un traitement BBAR (Broad-Band Anti-Reflection), permettant de limiter le flare. L’optique propose un autofocus de type OSD (“Optimized Silent Drive”), qui n’est cependant pas aussi rapide que le type RXD que l’on retrouve sur le 17-28mm ou le 28-75mm, et encore moins que le VXD présent sur le 70-180mm que je vous testerai bientôt (je l’ai aussi acheté). Personnellement, pour le paysage, cela ne me gêne pas. Enfin, l’objectif, non stabilisé, présente une construction tout temps résistante aux éclaboussures et aux poussières. Il possède un joint au niveau de la monture de l’objectif, et plusieurs joints internes. À noter également le traitement au fluor de la lentille frontale pour faciliter son nettoyage (diamètre 67mm). L’objectif est fourni avec son pare soleil.
Ergonomie, design et prise en main
Je dois avouer que passer d’optique haut de gamme Canon, comme mon Canon 16-35mm L IS, à ce Tamron m’a fait un peu bizarre au départ. La qualité de la construction me paraît correcte sans être pour autant exceptionnelle. On reste sur une optique à “seulement” 400€. L’optique est essentiellement construite en plastique sur une monture métallique. La finition générale de l’optique est de couleur noire, satinée, très agréable au toucher. Il est rappelé sur le fût de la marque, en lettres blanches, plusieurs éléments comme le nom de l’objectif et la marque. L’optique est dépourvue de bouton, notamment un bouton AF/MF que l’on aurait bien aimé (il faudra donc passer par le boîtier pour la mise au point manuelle). On retrouve un liseré doré argenté à la base de l’optique, et le rappel par une marque pour emboîter l’optique dans le boîtier. La bague de mise au point, large d’environ 2cm, apparaît bonne à mes yeux, assez fluide. À noter qu’il n’existe pas de bague d’ouverture (dommage pour la vidéo). Petite précision aussi : je trouve que l’objectif est assez dur à placer et à enlever sur le boîtier (mais c’était seulement au départ).



Si vous regardez le devant de l’objectif, on peut observer la lentille légèrement bombée de l’optique. En effectuant la mise au point, on peut voir que l’ensemble bouge légèrement, tout en restant à l’intérieur. L’optique ne s’agrandit donc pas lors des mises au point. Vous pouvez alors placer des filtres vissants classiques sans aucun souci. À noter que Tamron a décidé de maintenir un diamètre classique de 67mm sur l’ensemble de ces optiques, à l’exception du Tamron 150-500mm f/5-6.7 Di III VC VXD (82mm). Cela vous permet d’utiliser un filtre classique (type ND ou polarisant) sur plusieurs optiques Tamron, si vous en possédez. Enfin, l’optique est livrée avec un pare soleil en plastique, simple (en pétales) mais qui fait plutôt bien le travail. Enfin, montée sur mon A7III, l’ensemble apparaît bien équilibré et plutôt léger (environ 800g). Cela en fait un ensemble discret à transporter. En comparaison avec mon 6D + 16-35mm, l’ensemble me paraît être vraiment (en fait, il l’est) plus léger et discret. Les premières fois, j’avais même l’impression de ne rien avoir dans les mains…
Au final, je trouve la conception et la qualité de l’optique plutôt bonnes. On n’est clairement pas sur la qualité de construction d’une optique haut de gamme, mais pour le prix donné, je trouve que Tamron propose un très bon ensemble.
Autofocus
L’objectif dispose d’un moteur OSD (“Optimized Silent Drive”) réputé moins bon que les RXD et VXD évoqués plus haut. Je dois dire que, selon moi, c’est un point où ce petit Tamron révèle ses limites. Après, tout est question de compromis. Je l’utilise essentiellement pour du paysage, donc je me moque presque de la rapidité de l’autofocus. Cela pourrait par contre être bien plus embêtant lors de reportages ou de portraits un peu “rentre-dedans”, où l’AF ne serait pas assez rapide pour accrocher le sujet qui passe proche de vous, par exemple.

De manière générale, sur des sujets statiques, je dirais que l’AF s’en sort correctement sans être d’une rapidité incroyable (j’ai vu l’AF “pomper” pas mal à plusieurs reprises sur des sujets fixes, aussi). Mais pour des sujets fixes et posés comme du paysage, en mode AF-S (AF ponctuel), cela va bien, à vrai dire. En mode AF-C, les résultats sont bien meilleurs, bien que je ne puisse pas dire qu’ils soient excellents non plus. Mais pour sa défense, pour du paysage, le mode AF-C ne sert à rien. Il ne servira uniquement que pour du reportage/portrait, par exemple, où on voudra accrocher un sujet rapidement au passage. En effet, là, ce ne sera pas si simple avec un AF qui est parfois peu réactif. Pour autant, j’ai fait quelques tests en mode proxy sur des fleurs ou des branches qui bougent en mode AF-C, et ça suit quand même plutôt bien selon moi. Cela me convient pour mon utilisation, même si l’AF n’est pas vraiment silencieux, pour le coup.
J’ai également fait pas mal de tests quand la quantité de lumière n’était pas suffisante (nuit ou soir très tard), et l’autofocus a également du mal à accrocher le sujet, et aura également parfois tendance à pomper. Encore une fois, sur un paysage, cela ne pose pas de réel problème et vous pouvez faire la mise au point en manuel.


Je ne parlerai pas en détail de l’AF dans les vidéos, simplement car je ne m’en sers que très peu. Mais de par les tests que j’ai pu faire, c’est également assez bruyant, et pas mal d’utilisateurs parlent d’un bruit qui s’entend à l’enregistrement. Je rappelle qu’il n’y a pas de bague d’ouverture sur ce caillou. J’ai trouvé personnellement que l’AF avait toujours un petit temps de retard, dès lors que l’on fait des grands changements de plans par exemple. Clairement, pour les personnes intéressées par la vidéo, je conseille vraiment de se tourner vers le Sony, qui est largement plus intéressant (moins de défauts optiques, bague déclicable et AF plus performant).
En mise au point manuelle, cela fonctionne plutôt bien aussi, même si je trouve la bague parfois un peu dure. Durant la mise au point manuelle, vous pouvez apercevoir une distance de mise au point par rapport au sujet (sur l’écran ou dans l’EVF), ainsi que la zone sur laquelle la mise au point est faite (option de focus peaking ou intensification). Cela vous permet de vous assurer avec précision la zone nette de votre photo. Elle est réglable et modifiable via les menus Sony (sensibilité et couleur, notamment).
Enfin, le suivi de l’œil humain fonctionne à peu près correctement (Eye AF), même si je doute que beaucoup de monde utilise ce 20mm pour du portrait. Des quelques tests que j’ai pu faire, par exemple lorsque j’essaye de shooter mes fils de très près, l’œil n’est pas toujours bien accroché. Encore une fois, il s’agit ici d’un 20mm, donc pas un spécialiste du portrait. Il faudra être très proche du sujet et faire attention aux déformations. À noter cependant que, quand le sujet est éloigné et que l’eye-AF ne marche plus, il reste la détection de visages qui, avec un 20mm, même à f/2.8, suffira à englober tout le sujet vu la profondeur de champ.
Défauts optiques
Concernant les défauts optiques, c’est là où l’optique pêche un peu. On observe une distorsion très prononcée en barillet. Clairement, pour de la photo d’architecture, je partirais sur une autre optique. Pour autant, la correction du boîtier sur les JPEG corrige la majorité du problème. Si vous shootez en RAW, il faudra utiliser la correction du profil de l’objectif dans un logiciel spécialisé, comme Lightroom ou DXO. Cela fonctionne bien, mais on perd un peu d’image au recadrage. Pour ceux qui se le demandent, le Tamron 17-28 mm ne présente quasiment aucune distorsion, idem pour le 20mm Sony G. La déformation de l’image est encore plus prononcée dès lors que vous placez par exemple un horizon proche d’un bord (en haut ou en bas).


Voici un exemple de distorsion très marquée sur le garage de mon habitation. On voit clairement que la correction faite sous DXO améliore considérablement les choses


Et un autre exemple moins marquée sur une photo de paysage. On remarque cependant que l’horizon à droite apparait plus correct
Les aberrations chromatiques sont bien gérées et je n’ai rencontré aucun problème majeur. Concernant le vignettage, il est très marqué à pleine ouverture (f/2.8), se réduit à f/4, et disparaît presque à f/5.6. Ces deux points sont parfaitement gérés de toute manière dans les logiciels de post-traitement, pour ceux qui shootent en RAW. Enfin, l’optique propose une résistance au flare assez remarquable.


Vignettage très marqué à pleine ouverture (f/2.8 – à gauche) mais qui se corrige très bien en post traitement (sur DXO – à droite)


Qualité d’image
Comme précisé au début, je ne vais pas rentrer dans un test poussé de laboratoire, n’ayant ni le matériel pour le faire, et sachant que d’autres l’ont fait auparavant. Globalement, je suis vraiment très satisfait de la qualité d’image proposée par ce petit Tamron 20mm. Je me retrouve dans ce que les tests techniques donnent en laboratoire ou sur des mires.

La qualité d’image est déjà très bonne au centre et à pleine ouverture (f/2.8). Les bords sont eux un peu en retrait, mais je ne shoote jamais à f/2.8 pour du paysage, donc cela ne me dérange pas plus que ça. Elle s’améliore encore légèrement à f/4-5.6 pour devenir excellente. Je dirais que l’ouverture idéale pour un ensemble bien net (du centre aux bords) serait à f/5.6. La diffraction apparaît dès f/11 et dégrade la qualité d’image sur un A7III et ses 24MP visionnés à 100%.


Voici un exemple de test de piqué sur la photo de l’ananas montrée au-dessus (au centre de l’image donc). On voit que le piqué s’améliore en fermant à f/5.6. C’est encore plus vrai sur les bords de l’image
Pour du paysage ou de l’architecture, je trouve que l’optique est très intéressante et de très bonne qualité.
Le mode macro et bokeh
C’est notamment une des raisons pour lesquelles j’ai décidé d’acheter ce 20mm fixe plutôt qu’un zoom grand-angle : ses possibilités en macro. Bien évidemment, une courte focale de 20mm ne permet pas de séparer le sujet de son arrière-plan autant que l’on peut le faire avec un 85mm ou des plus longues focales. Pour autant, ce Tamron offre un rapport de grossissement de 1:2 et une distance de mise au point très courte de 11cm, permettant d’obtenir une profondeur de champ extrêmement courte et offrant ainsi de belles possibilités de bokeh en arrière-plan.
J’ai moi-même été étonné de la qualité des arrière-plans (bokeh) que l’on peut créer en me rapprochant au plus près d’une fleur ou d’un détail dans la végétation. En faisant attention que son arrière-plan soit assez loin, on obtient selon moi un beau bokeh, très doux, et avec une belle transition entre la zone nette et flou. Les billes de bokeh sont bien rondes à pleine ouverture au centre (en forme d’œil de chat sur les bords, comme sur la majorité des optiques), mais on aperçoit, dès que l’on ferme, les billes se transformer en heptagone correspondant aux 7 lamelles du diaphragme.


En utilisant la mise au point manuelle et le focus peaking, vous pouvez placer parfaitement la mise au point là où vous le souhaitez. La qualité d’image demeure très bonne même à cette distance de mise au point. À mon sens, c’est un point très intéressant à prendre en compte si vous êtes intéressé par la photo proxy (en comparaison au Sony par exemple, qui de toute manière coûte 3 fois plus cher).
Quelles alternatives au Tamron 20mm f/2.8 Di III OSD M1:2 ?
J’arrive au bout de ce premier test et je souhaitais évoquer les alternatives à ce 20mm de chez Tamron. Il y a différentes possibilités, selon votre budget et votre pratique photographique. En quelques mots, voici ce que je dirais :
- Je ne parlerai pas en détail des objectifs photos Sony proposant cette focale de 20mm, comme les zooms Sony 16-35mm f/2.8 GM, le Sony 16-35mm f/4 ZA Vario-Sonnar T* OSS, le Sony 12-24mm f/4 G ou enfin le Sony 12-24mm f/2.8 GM. Toutes ces optiques possèdent l’avantage d’être plus polyvalente qu’un objectif focale fixe, mais leur prix et leur gamme ne rentrent pas en compétition directe avec ce petit 20mm Tamron,
- J’ai longuement hésité avec le Tamron 17-28mm f/2,8 Di III RXD qui offre une excellente qualité d’image et dont les mérites ne sont plus à faire. Pour autant, l’optique est plus lourde (mais reste légère pour un zoom de ce type), moins compacte et deux fois plus chère que notre 20mm Tamron. Les tests montrent également une meilleure qualité d’image générale sur le 20mm par rapport au 17-28mm à 20mm, bien que la différence ne soit pas immense,

Voir en détail sur la Fnac

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- Dans les focales fixes, comme je le précise dans l’article, comparer ce Tamron au 20mm Sony apparaît peu intéressant. Encore une fois, il ne s’agit pas de la même gamme ni du même prix ! Il en est de même pour le Zeiss Batis 18mm f/2.8 qui offre une bonne qualité d’image mais à un prix extrêmement élevé,
- Vous trouverez également le Sigma 20mm F/1.4 DG HSM Art qui présente une très bonne réputation mais correspond à une optique construite pour les reflex et adaptée pour les hybrides. Il vous en coûtera donc 1000€ pour un poids d’1kg…
- À l’exception des optiques à mise au point manuelle (ex : Voigtländer 21mm F1.4, Zeiss Loxia 21mm F2.8, Viltrox 20mm F1.8), la seule réelle optique en concurrence selon moi est le Samyang 18mm f/2.8. À mon sens, le Samyang, bien qu’affiché à un prix quasi-identique, reste en-dessous. Il ne présente pas de construction tout temps, la qualité d’image est donnée en retrait par rapport au Tamron, et il ne possède pas la capacité de se rapprocher du sujet (macrophotographie).
Le Tamron 20mm f/2.8 Di III OSD M1:2 en résumé
Voici un petit tableau qui résume ses avantages et ses inconvénients.
Avantages | Inconvénients |
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Conclusion
J’arrive au bout de ce petit Tamron 20mm que j’ai acheté et dont je prends plaisir à utiliser. Tamron a réussi selon moi un beau coup en proposant une optique de qualité tout à fait honorable, une très bonne qualité d’image, une compacité réduite, une construction tout temps, le tout pour un prix vraiment très alléchant (350€). Cette optique ne rentre pas vraiment en concurrence avec ce qui existe déjà, et je la conseille vraiment à toutes les personnes à la recherche d’une focale grand angle permettant de shooter large, qu’il s’agisse de paysages, d’architecture ou de reportages, dans une certaine mesure. Pour le prix, c’est difficile d’être déçu, même si l’objectif n’est évidemment pas parfait (AF améliorable, distorsion très importante, piqué en retrait sur les bords à pleine ouverture).
Au final, l’objectif proposé par Tamron me paraît équilibré, polyvalent et d’un excellent rapport qualité prix pour les photographes souhaitant prendre des photos de paysages, d’architecture et même de reportage. Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, n’hésitez pas à venir jeter un œil sur l’article des meilleurs objectifs grand-angle Sony.
Enfin, sachez qu’en passant par les liens de notre article pour commander votre optique, nous gagnons une petite commission sans que le prix ne change pour vous, évidemment. C’est un moyen simple et sympa de soutenir notre blog si vous avez aimé le test de cette optique.
Je vous dis à bientôt pour un nouveau test, probablement mon Samyang 35mm AF f/1.8. En attendant, nous avons également testé grâce à Alex le Sony FE 20 mm f/1.8 G, un 20mm haut de gamme, parfait pour les personnes à la recherche d’une optique de qualité à grande ouverture.
Sylvain
Bonjour,
merci pour cette article qui permet de ce faire une idée réaliste sur ce joujoux.
Mais avant de me décider, je voudrais profiter pour pauser une question qui me taraude depuis que j’ai mon Sony A7. J’ai de suite était tenté de l’équiper avec du Tamron mais à chaque fois que je regarde les caractéristiques je trouve qu’ils sont compatibles plein format et aps-c. Comment cela est il possible ? Sont il de vrai plein format ? Sinon dans quelle mesure la taille est l’image son altéré ? J’espère que ma question est compréhensible et que peut être vous saurez m’éclairer sur se sujet.
Oui, le Tamron est bien un objectif construit pour le plein format. Il faut que tu comprennes que c’est la taille du capteur qui va influencer le rendu de ton image. Un 20mm sur un boitier plein format donne un 20mm. Sur un boitier APS-C, il faut que tu x1,5, soi 30mm environ (donc cadrage plus serré).
Bonjour Da Costa,
pour compléter la réponse de Sylvain, les hybrides APS-C et FF de Sony ont la même monture (comme les reflex Nikon et Canon ainsi que les hybrides Nikon), ce qui veut dire que tous les objectifs conçus pour plein format Sony sont forcément compatibles avec les APS-C de la marque. Donc oui ce sont de vrais objectifs plein format, la différence comme l’indique Sylvain c’est que lorsqu’ils sont montés sur un appareil APS-C ils envoient la lumière sur une zone plus large que le capteur, comme le capteur ne peut pas enregistrer ce qu’il ne voit pas il y a ce qu’on peut appeler un recadrage qui fait que le champ couvert par l’APS-C est plus petit que le FF d’où la multiplication de la focale par 1.5 qui est en soi un abus de langage, car en réalité la focale ne change pas mais le champ de vision couvert par le capteur oui puisqu’il est plus petit (mais c’est plus simple de convertir la focale que l’angle de vision lol).
En gros, il faut simplement s’assurer qu’il est conçu à la base pour plein format ce qui est le cas de ce 20mm.
Bonjour Sylvain et la petite famille,
Je suis heureux que votre emménagement se rapproche et que vous allez bien.
Merci pour ce test, car ta façon de le présenter est beaucoup plus pragmatique que les tests labo et surtout plus compréhensible. Ayant enfin passé au plein format, et adorant faire du paysage il tombe à point nommé. Si tu l’as acheté c’est qu’il est bon😊. Ce qui m’arrêterais un peu c’est l’absence du bouton af/am et l’ af un peu mou. Car même en paysage parfois il faut etre réactif en attendant le passage d’un aigle royal… Très rare dans les hauts de France, je te l’accorde 😉 La distorsion à f11 ennuie moins en cadrant plus large, mais f16 aurait été mieux . Donc je garde ton analyse sur le coude en te remerciant beaucoup de ton impartialité car ce n’est pas toujours le cas pour d’autres…
Un grand bonjour à Mélanie, Louis et Arthur.
Bonjour Marc,
merci beaucoup de ton retour et message. Oui j’en suis satisfait comme le dit l’article, surtout pour le prix. Il n’est pas parfait mais c’est pas mal du tout !
Sylvain