Test du Samyang AF 35mm f/1.8 FE
Nous voici de retour avec un nouveau test d’objectif pour mon appareil photo hybride. Cette fois-ci, nous changeons de marque et nous vous proposons le test d’un objectif que nous avons décidé d’acheter lors de notre passage en hybride : le Samyang AF 35mm f/1.8 FE (marque aussi connue sous le nom de Rokinon aux US). Après vous avoir détaillé le superbe Sony FE 20mm f/1.8 G, un objectif grand-angle de qualité supérieure pour les possesseurs de boîtiers plein format, nous testons aujourd’hui ce que l’on pourrait considérer comme une focale plus standard. Samyang a sorti depuis quelques temps ce qu’ils appellent la “Tiny series”, c’est-à-dire des objectifs compacts et légers de bonne qualité, dont ce 35mm fait partie avec le Samyang AF 24mm f/1.8 FE, le AF 45mm f/1.8 FE et le petit télé dont tout le monde ne dit que du bien, le AF 75mm f/1.8.

Je te propose de découvrir mes packs de fiches photo pratiques. C'est un moyen simple, sympa et ludique pour apprendre et progresser en photographie, en particulier sur le terrain !
En effet, la focale 35mm demeure pour beaucoup de photographes une focale “à tout faire”, et je dois avouer que c’est quand même plus ou moins vrai : paysages, portraits, détails divers, tout peut plus ou moins être fait. On va dire que c’est un objectif plutôt polyvalent. Dans le cadre de ce test, nous n’allons pas rentrer dans des détails ultra techniques. Je ne possède pas de laboratoire à la maison pour tester le piqué ou le degré d’aberration chromatique. Pour autant, je vais vous donner ce que j’aime appeler un test terrain.
Je précise qu’il ne s’agit pas ici d’un partenariat avec le constructeur coréen Samyang et que j’ai entièrement payé mon objectif. Mes avis et conclusions sur cet objectif demeurent entièrement les miens. Nous avons aussi rédigé une page complète reprenant toutes les optiques disponibles pour la monture Sony FE (plein format).
Toutes les images de l’article sont issues de fichiers RAW, traitées avec le logiciel de post-traitement DXO Photolab 5. Quand ce n’est pas le sujet de l’image, j’ai seulement activé les corrections des défauts optiques. Si vous ne connaissez pas encore le logiciel, je vous invite à le télécharger et découvrir la version gratuite pendant 30 jours.
Je souhaitais d’abord dire quelques mots plus personnels sur le choix de cet objectif. Je n’ai jamais possédé d’objectif à focale fixe 35mm quand je shootais avec un reflex. Je possédais cependant un zoom grand-angle, le Canon EF 16-35mm f/4 L IS, qui comprenait cette focale, mais je dois avouer que je shootais principalement aux plus courtes focales, entre 16 et 20mm. Lors de mon passage en hybride, j’ai fait le choix d’acheter une focale fixe 20mm Tamron f/2.8 (dont voici le lien ci-avant) et un téléobjectif Tamron 70-180mm f/2.8. Entre le 20mm de mon objectif grand angle et le 70mm du téléobjectif, je souhaitais en quelque sorte combler le trou. Après quelques réflexions, je suis parti sur cette focale de 35mm dont je me sers principalement pour des portraits de mes fils. En 35mm, il y a un immense choix chez Sony, pour tous les goûts et tous les prix. Au vu de mon budget et après pas mal de recherches, j’ai considéré que ce Samyang 35mm AF f/1.8 FE était le bon choix pour moi. Voici donc le test de ce dernier.
Présentation de l’optique
Commençons par la base dans un test photo.
Détails | Visuel |
---|---|
| ![]() |
En octobre 2020, Samyang décide de sortir ce beau 35mm f/1.8 avec AF, livré avec son étui de transport rigide et son pare-soleil, qui vient s’ajouter à la Tiny Séries de la marque. Sorti à un juste prix de moins de 400€, il offre aux possesseurs de boîtiers Sony une très belle alternative 35mm. Il s’intercale entre deux 35mm déjà existants chez la marque, le Samyang AF 35mm f/2.8 (format pancake) et le Samyang AF 35mm f/1.4 (qui reste lourd et sans construction tout temps).

Comme évoqué plus haut, la focale de 35mm offre un angle de vision plutôt standard et permet de couvrir de nombreux sujets. Je dois avouer que je l’ai principalement acheté pour shooter des photos de portraits environnementaux. En effet, l’avantage d’un 35mm par rapport à un 50mm ou encore plus à un 85mm, c’est qu’on aura tendance à garder plus de contexte en arrière-plan, puisqu’on n’aura pas le besoin ou la nécessité de s’éloigner du sujet. La focale étant plus courte, et ce même en shootant en pleine ouverture, vous obtiendrez toujours un arrière-plan relativement flou mais qui divulgue toujours un peu le contexte de la scène. C’est à mon sens un objectif parfait pour prendre des photos de mes enfants dans la vie quotidienne (plage, maison, jardin, forêt). Cette longueur focale sera également parfaite pour la photo de rue, la photo de reportage où l’on souhaite souvent mettre en avant un sujet, une personne, un détail ainsi que son environnement. Si vous cherchez une focale un peu plus longue pour faire des plans plus serrés, j’ai également testé le Viltrox 56mm f/1.4 STM AF FE sur mon boitier Sony A6000 (APS-C), une très belle optique pour ceux recherchant un objectif pour le portrait avec un budget réduit.
D’ailleurs, en parlant d’arrière-plan et de bokeh, cet objectif offre une relativement grande ouverture maximale à f/1.8 qui vous permettra de mettre parfaitement en avant vos sujets, qu’il s’agisse de personnes, d’objets de la vie quotidienne ou autre. Évidemment, vous trouverez des optiques qui ouvrent plus, comme les deux Sigma (respectivement à f/1.4 et à f/1.2) ou encore le Sony 35mm f/1.4 GM, mais nous ne sommes pas ici dans la même catégorie de poids, taille et surtout de prix ! Au final, l’ouverture proposée permettra déjà de belles choses en photos. De manière générale, on va souvent shooter avec une grande ouverture sur un 35mm, même si, comme on le verra plus bas, il pourra être intéressant de fermer d’un cran pour améliorer la qualité générale de l’image. Enfin, cette grande ouverture vous permet également d’être plus à l’aise dans des conditions de faible luminosité, même si on peut envisager des temps de pose relativement longs, de l’ordre du 1/15-20ème de seconde (surtout couplé avec mon boîtier A7 III et la stabilisation du capteur).
Ergonomie, design et prise en mains
Parlons maintenant de l’optique à proprement parler. L’optique entre en compétition directe du point de vue de ses caractéristiques avec le Sony FE 35mm f/1.8. La première chose qui va vous marquer, c’est l’aspect léger et compact de cette optique : 210g sur la balance pour seulement 6,3 cm de long. C’est peu, et clairement, je trouve que c’est un gros avantage comparé à d’autres 35mm. Cela en fait une optique légère à transporter et discrète. Cette optique est non stabilisée mais possède une construction tout temps avec 4 joints d’étanchéité. La construction de ce Samyang 35mm dispose 10 éléments en 8 groupes, dont 2 lentilles asphériques, 2 lentilles haute réflexion et 9 lamelles de diaphragme.




L’optique possède essentiellement un fût en polycarbonate (plastique) monté sur une monture métallique (avec joint d’étanchéité) et propose une taille de filtre de 58mm, ce qui reste relativement courant et surtout peu cher. De couleur noire, l’optique présente une bague rouge ainsi qu’une bague argentée sur l’arrière de la bague de mise au point. Pour autant, le pare-soleil vendu avec l’optique fait quand même un peu “cheap”, en plastique léger. La référence de l’objectif est également rappelée sur le fût. L’optique possède un bouton noté “custom” qui permet de configurer, grâce à la Lens Station de Samyang (non vendu avec – 60€), le switch personnalisable. De base, le mode 1 permet de régler la mise au point sur un sujet (en MF) et le mode 2 est dédié aux réglages de l’ouverture. En utilisant la “Lens Station”, vous pouvez par exemple configurer le switch en tant que bouton AF/MF, très pratique.
Sur l’objectif, on trouve donc une seule bague faisant office de bague de mise au point ou de bague d’ouverture fluide selon le mode choisi. Je trouve la bague de très bonne qualité personnellement (largement meilleure que celle de mon Tamron 20mm par exemple), assez large, juste ce qu’il faut pour poser les doigts. Les ajustements d’ouvertures sont cependant un peu rapides à mon goût mais on s’y fait au quotidien, et je prends finalement plaisir à utiliser cette bague d’ouverture plutôt que la molette de mon boîtier. Elle ne fait aucun bruit, ce qui sera idéal pour les changements de plans en vidéo, par exemple.
En conclusion, je trouve que l’objectif offre une très bonne prise en main avec ce côté compact et léger qui prédomine. La finition est sobre, propre et l’objectif se place en parfaite harmonie selon moi avec mon Sony A7III. À noter que la distance de mise au point de 29cm reste dans les standards pour un 35mm, mais que le rapport de grossissement sur cet objectif n’est que de x0,17, ce qui est plus faible en comparaison du x0,24 du Sony 35mm 1.8 par exemple. Au final, c’est un beau petit objectif que Samyang propose ici et qui sera parfaitement adapté à un petit boîtier comme mon A7III, ou encore mieux, un A7C. Bien évidemment, vous pouvez monter l’objectif sur un boîtier APS-C (type A6600), en obtenant l’équivalence d’un 52mm environ sur un boîtier Full Frame.
Autofocus
Ce Samyang AF 35mm f/1.8 FE dispose du classique autofocus linéaire (STM) de chez Samyang, comme sur toutes les autres optiques FE. À mes yeux, l’autofocus est vraiment de qualité. Il est rapide, silencieux et fonctionne vraiment très bien. Je ne crois pas avoir eu du tout de souci avec l’AF depuis que j’utilise cette optique. J’utilise essentiellement ce caillou pour de la photo de portrait, essentiellement mes enfants et ma femme. Je peux aussi l’utiliser pour faire des photos de détails divers, des photos de rue et même, de temps en temps, des photos de paysages. Même si je trouve ça souvent trop long comme focale, et on n’a pas vraiment besoin d’un bon AF pour du paysage de toute manière. En comparaison avec mon Tamron 20mm f/2.8, l’AF est vraiment largement au-dessus.
Pour de la photo de sujets statiques, il n’y a vraiment aucun problème. L’AF est rapide, accroche nickel, je n’ai rien à redire. Aucun souci même pour faire la mise au point sur de petits sujets.
En ce qui concerne les sujets qui bougent (avec l’AF en mode AF-C), l’optique fonctionne je trouve très bien pour le suivi des yeux, aussi bien sur mes enfants que sur les animaux (mon chat par exemple). Évidemment, il faudra être relativement proche du sujet pour qu’il capte bien l’œil (c’est un 35mm aussi !). Si vous êtes un peu trop loin, il y a de toute manière le suivi du visage qui s’affiche. J’ai eu une fois un souci où l’appareil ne captait pas l’œil de manière correcte de mes enfants, mais la raison était simple : j’avais sélectionné le suivi “animal” au lieu “d’humain”. Une fois corrigé, tout fonctionne nickel. D’ailleurs, sans le faire exprès, je me suis rendu compte que l’AF suivait même les yeux et les visages des photos accrochées à mon frigo. J’ai même fait quelques tests sur des fleurs avec du vent ou des branches qui bougent, aucun souci.
Pour finir, en mise au point manuelle (MF) et même en basse lumière, je n’ai pas vraiment rencontré de soucis particuliers. À mon sens, Samyang a réussi à produire un AF de qualité qui fonctionne bien.
Qualité d’image
Le piqué
Concernant la qualité d’image, je dois dire que j’ai été très agréablement surpris par la bonne qualité générale des images produites par ce Samyang AF 35mm f/1.8 FE. Je me retrouve globalement dans ce que j’ai pu lire, autant dans les tests techniques qu’en laboratoire, vis-à-vis des petits tests perso que j’ai pu faire. Le piqué est déjà très bon au centre dès la pleine ouverture, mais en retrait sur les bords et les extrêmes. Fermer d’un stop à f/2.8 améliore vraiment les choses sur l’ensemble de l’image (pour le centre, f/2.8 est déjà superbe, rien ne sert de fermer au-delà). Pour améliorer les bords et surtout les extrêmes de l’image, il vous faudra fermer à f/4. Au-delà, la qualité d’image est identique sur toutes les zones. De manière globale, j’ai trouvé l’optique légèrement moins piquée à des courtes distances de mise au point.
La qualité d’image diminue à partir de f/8 où la diffraction commence à faire son effet.
Voici un crop à 100% au centre sur une image avec mon A7 III aux différentes ouvertures.
Et sur les bords :
Voici quelques photos pour illustrer le type de photo que l’on peut faire avec ce Samyang AF 35mm f/1.8 FE.




Le bokeh
Avec sa grande ouverture constante à f/1.8 et la possibilité de s’approcher à environ 29cm du sujet, il est tout à fait possible de créer de beaux bokeh en arrière-plan. Je trouve globalement celui-ci très doux.
Voici un exemple de prise de vue pour montrer l’évolution du bokeh.


Concernant les billes de bokeh, on les retrouve bien belles et rondes au centre de l’image, mais on peut tout à fait voir des aberrations chromatiques qui pointent le bout de leur nez autour des billes, à pleine ouverture (problème qui se résout en post-traitement). Les 9 lamelles du diaphragme permettent de pouvoir conserver des billes de bokeh relativement rondes même si l’on ferme à f/2.8. Dès f/4 à f/5.6, on peut voir la forme du diaphragme apparaître au niveau des billes de bokeh. Sur les bords, les billes de bokeh prennent une légère forme d’œil de chat.
La distorsion
L’objectif se caractérise par une très légère distorsion en barillet, facilement corrigeable sur n’importe quel logiciel de post-traitement. Pour ceux qui shootent en JPEG, le boîtier corrigera ça sans aucun souci.


Les aberrations chromatiques
On retrouve sur ce Samyang AF 35mm f/1.8 des aberrations chromatiques relativement visibles à pleine ouverture, en particulier sur les bords de l’image. Dès que l’on ferme à f/2.8, les couleurs vertes et violettes visibles dans certaines situations disparaissent. Si vous shootez en RAW, c’est quelque chose que l’on corrige facilement en post-traitement, aucun souci de ce côté-là.


Le vignettage
On retrouve un vignettage assez prononcé à pleine ouverture sur ce Samyang AF 35mm f/1.8, de l’ordre de 2 stops. Fermer à f/2.8 améliore déjà bien les choses. Entre nous, dans la vie quotidienne, cela ne posera sûrement aucun souci. D’autant plus que, comme nous l’avons vu dans le paragraphe sur le piqué de l’image, il sera intéressant de fermer à f/2.8 pour gagner en netteté et également en profondeur de champ. Ceux qui shootent en Jpeg n’auront pas à s’en soucier sachant que l’appareil va le corriger automatiquement. En RAW, cela se corrige très bien en post-traitement. Pas de quoi en faire des montagnes ici… (et entre nous, les tests montrent que c’est déjà bien mieux que le Sony 35mm f/1.8, qui coûte pourtant bien plus cher).
Sunstars
J’ai fait quelques test rapides pour voir le rendu des sunstars. Il est quand même possible d’obtenir une belle étoile dès f/11, mais cette dernière manque de définition et le rendu n’est pas magique… Voici la même image shooté à f/1.8 et f/11, pour montrer l’évolution.


Flare et coma
Je dirais que c’est le point noir de cet objectif, même si dans la vie quotidienne, je ne m’en étais pas forcément rendu compte avant de vraiment chercher à créer du flare. Pour autant, les résultats sont vraiment très moyens, et à pleine ouverture, face au soleil, il sera assez facile de voir du flare et des effets de ghosting. Cela se traduit par une forte perte de contraste sur l’image, des effets de halos, etc.

Côté coma et astigmatisme, les résultats ne sont pas extraordinaires pour le coup, et on voit bien à pleine ouverture que les étoiles apparaissent étirées.
Pour conclure sur la qualité d’image, ce Samyang n’est pas parfait, en particulier sur les aberrations chromatiques et sur la gestion du flare très moyenne. Mais pour le prix annoncé (moins de 400€), ce dernier propose une très bonne qualité d’image.
Les alternatives au Samyang AF 35mm f/1.8 FE
Comme on vient de le voir ci-dessus, ce Samyang reste une très bonne optique pour les personnes à la recherche d’un 35mm compact, léger et délivrant une bonne qualité d’image. Pour autant, il existe d’autres alternatives qui peuvent être plus intéressantes selon vos besoins et votre budget.
Je dirais qu’il existe 3 alternatives possibles à ce Samyang si vous avez un plus gros budget et êtes à la recherche d’une optique plus lumineuse, plus piquée, mieux construite et disposant de moins de défauts optiques. Ce Samyang se place plutôt en entrée de gamme (disons moyenne gamme) comparé aux trois optiques ci-dessous.
- Le Sony 35mm f/1.4 GM demeure ce qui se fait de mieux à l’heure où j’écris cet article. Il propose une construction superbe, une plus grande ouverture, une très bonne gestion des défauts optiques et une qualité d’image au-dessus du lot. Bien évidemment, le prix reste lui aussi très haut de gamme, puisqu’à ce prix-là, vous pouvez vous acheter 4 Samyang 35mm AF f/1.8 FE (l’objectif se trouve aux alentours de 1700€).
- Le Sigma 35mm f/1.2 DG DN Art est une belle bête que Sigma propose, seul objectif ouvrant à f/1.2. On est ici face à une optique de très bonne qualité, mais très lourde (1 kg), longue et chère. La qualité d’image est superlative également et peu de défauts optiques sont à noter. L’objectif se trouve à un prix plus doux que le Sony, même s’il avoisine les 1200€
- Le Sigma 35mm f/1.4 DG DN Art reste à mon sens une des meilleures, sinon la meilleure alternative au Samyang AF 35mm f/1.8 évoqué dans cet article. Récemment sorti en mai 2021, ce dernier offre également une superbe qualité d’image. L’objectif pèse moitié moins que la version 1.2 et se trouve à un prix assez doux de 700/800€. Certes, on est toujours bien au-delà du budget du Samyang, mais si vous pouvez vous permettre de rajouter les 300€ d’écart, je pense que vous faites un excellent choix !
Au contraire, si votre budget est plus restreint et que vous n’avez pas forcément l’intérêt d’une grande ouverture, le Tamron 35mm f/2.8 Di III OSD M 1:2 est une alternative possible proposant une qualité d’image en-deçà des optiques évoquées ci-dessus (mais quand même bonne), un AF un peu mou, mais surtout des possibilités en macro avec le rapport 1:2 (c’est le seul des 35mm évoqué ci-dessus).
Enfin, pour un budget légèrement supérieur, face au 35mm f/1.8 de Sony, Sigma propose également un 35mm f/2 qui offre une bonne qualité d’image avec un bokeh très travaillé et une conception métallique haut de gamme, ainsi qu’une bague de diaphragme.
Le Samyang FE 35mm f/1.8 en résumé
Avantages | Inconvénients |
---|---|
|
|
Conclusion
J’arrive à la fin de ce test du Samyang FE 35mm f/1.8. En conclusion, je dirais que Samyang a fourni selon moi le meilleur rapport qualité/prix pour un 35mm Sony. La qualité optique est au rendez-vous, la construction est bonne et les images délivrées sur un capteur plein format sont très bonnes dès lors que l’on ferme à f/2.8. L’ouverture maximale à f/1.8 permettra d’obtenir de beaux flous d’arrière-plans et limitera la montée en Iso. Bien sûr, il existe mieux, mieux construits et plus lumineux, mais il faudra sortir le portefeuille. L’optique demeure vraiment compacte et légère, et c’est un réel plaisir de photographier avec.
Alors que je n’avais jamais acheté un 35mm fixe quand je possédais mon reflex, je ne regrette vraiment pas mon achat pour un prix qui reste acceptable. Je le recommande vraiment à 100%. Si vous êtes débutant et/ou que vous ne souhaitez pas vous ruiner lors de l’achat d’un 35mm, je pense que c’est un très bon choix.
Comme on le précise souvent maintenant, si vous avez aimé notre test terrain, n’hésitez pas à passer par les liens de l’article (ou ceux ci-dessous) lors de votre achat. Ainsi, vous soutenez notre travail et permettez la production d’autres articles comme celui-ci. Bien entendu, cela ne vous coûtera pas plus cher.
Si vous souhaitez continuer à lire d’autres tests, je vous invite à lire celui sur le Tamron 24 mm f/2.8 Di III OSD M1:2, une optique intéressante et abordable, parfaite pour capturer des paysages, de l’architecture et même des portraits environnementaux.
Je vous dis à bientôt,
Sylvain