Randonnée sur l’épave de l’avion DC-3 à la Soufrière
Voilà maintenant presque deux ans que nous vivons sur l’île de Basse-Terre en Guadeloupe. Depuis un certain temps déjà, j’avais entendu parler d’une épave d’avion située derrière le volcan de la Soufrière. Je savais que c’était souvent compliqué et que les conditions pouvaient être très difficiles. À peine rentré de mon voyage à la Barbade, j’ai enfin eu l’occasion de faire cette randonnée jusqu’à l’épave de l’avion avec un ancien ami de l’île de Mayotte et deux autres personnes qui vivent ici. D’ailleurs, j’ai récemment publié un article complet sur tout ce que vous devez savoir pour faire la randonnée de la Soufrière, y compris notre expérience à ce sommet, avec ou sans guide.
Avant de vous parler de mon récit de cette randonnée qui n’en est pas vraiment une de manière officielle, je vais faire un gros avertissement pour prévenir tout le monde.
Bien que j’aie effectué cette randonnée, il faut savoir que l’accès est en réalité fermé, comme de très nombreuses randonnées en Guadeloupe. Bien que l’objectif de cet article soit de vous faire part de mon expérience et de partager les photos de cette promenade, je ne veux pas inciter les gens à effectuer cette randonnée. Vous êtes en dehors des sentiers battus autorisés et si vous décidez de vous aventurer sur ce terrain, vous le faites en toute connaissance de cause et sous votre entière responsabilité. Nous ne pourrons pas être tenus responsables en cas d’incident lors de cette randonnée !
Pour une balade plus facile au centre de l’île, vous pouvez aller regarder du côté de la Mamelle de Pigeon.
J’ai tenu à écrire ces quelques lignes préalablement pour avertir les lecteurs qui tomberaient sur cet article. Bien que cette randonnée m’intéressait beaucoup, j’étais conscient que c’était hors des clous et qu’en plus de cela, on m’avait prévenu que cela pouvait être très difficile, pour parler simplement. Je vous le confirme tout de suite, c’est probablement la randonnée la plus difficile que j’ai pu faire depuis que je suis ici, haha.
En bref, sans plus tarder, voici un petit compte rendu de cette randonnée qui s’est avérée très difficile et qui m’est restée dans les jambes encore deux jours après ! Si vous êtes à la recherche d’une randonnée plus facile et plus courte, vous pouvez envisager la balade au Saut de la Lézarde, permettant d’accéder à une très belle cascade !
La préparation
Sachant que je pars avec trois personnes qui arrivent du Gosier, nous avons donc rendez-vous à 9h sur le parking des Bains Jaunes. C’est un peu tard à mon goût, mais les autres ont 1h30 de route donc je les comprends. Si je devais donner un conseil, je dirais de commencer la randonnée plutôt sur les coups de 7h du matin. Cela vous permettra de prendre de la marge et de faire la randonnée plus tranquillement sans risquer de revenir dans la nuit.
Je dois dire que j’ai un peu hésité à me lancer dans cette randonnée sachant que je rentrais juste la veille de la Barbade. Et comme souvent quand on rentre de voyage, on est encore plus fatigué que quand on est parti, haha. Mais l’envie était trop forte et c’était l’occasion qui s’est présentée. Je prépare donc mes affaires pour demain, je charge les deux batteries de mon Sony A7 III, je prépare le matériel photo que je juge nécessaire à prendre et le sac. Avec un sandwich acheté à la boulangerie de Rivière Sens, me voilà parti en direction des Bains Jaunes. Le temps n’est pas au beau fixe et clairement il y a des nuages sur la Soufrière. Cela risque d’être assez difficile et surtout pas forcément extraordinaire au niveau des photos. Même si, comme à chaque fois que je randonne en Guadeloupe, je veux prendre un maximum de photos pour montrer les lieux. Cette fois-ci je pars plutôt pour l’aventure et l’expérience de découvrir l’épave.
Je rejoins Alwin et ses deux amis sur le parking à 9h comme prévu. Nous nous équipons et nous décollons (si j’ose dire !) en direction de cet avion célèbre. Je vous donnerai toutes les informations intéressantes à connaître si vous souhaitez faire la randonnée dans le coin pratique, en bas de l’article. En gros, si je devais résumer la chose, c’est comme si vous envisagez de monter à la Soufrière, que vous enleviez finalement la partie la plus difficile du sommet, mais que vous rajoutiez plutôt une partie encore plus difficile, plus longue et surtout remplie de boue, haha. Alors motivé ?
La randonnée de l’épave du DC3
Nous commençons donc cette fameuse randonnée depuis les Bains Jaunes, en direction du célèbre Pas du Roy. Il s’agit tout simplement du chemin classique pour le départ de la randonnée de la Soufrière. Au bout de 10 minutes de marche, nous arrivons à un embranchement qui permet d’accéder à la chute du Galion si nous continuons sur la partie droite. Nous poursuivons notre chemin avec détermination en direction du sommet de la Soufrière et de la célèbre Savane des Mulets, que nous atteignons environ 20 minutes plus tard. Le temps n’est pas au beau fixe et c’est clairement couvert. Je ne vais pas vous détailler cette première portion dont j’ai parlé dans un article sur la Soufrière. Je ne sais pas si c’est dû à la fatigue de mon voyage à la Barbade ou non, mais je trouve que nous montons presque un peu trop vite pour moi, haha. Il faut dire que cette première portion peut quand même vous casser les jambes, haha.
L’arrivée à la Savane des Mulets confirme mon impression : le temps est vraiment couvert et nous ne pouvons même pas apercevoir le sommet de la Soufrière. Nous décidons de continuer notre chemin en direction de l’est et du fameux col de l’Échelle. Le col apparaît presque dans le brouillard lors de notre passage. Nous arrivons au col environ 20 minutes plus tard, toujours sur un pas bien décidé. Il faut dire que nous sommes partis relativement tard et vu le temps actuel, il ne sert à rien de s’éterniser. Notre objectif aujourd’hui est d’atteindre l’avion ! Le col de l’Échelle est franchement détrempé et je n’ai jamais vu autant d’eau et de flaques lors de mes différents passages. Ce n’est pas un signe encourageant pour la suite de la randonnée, surtout sur le secteur de l’avion qui est réputé pour être très boueux. Mais nous continuons. Le chemin qui fait le tour de la Soufrière est vraiment très couvert et nous sommes toujours à moitié dans le brouillard.


J’arrive enfin à la bifurcation du célèbre site de Carmichaël. Un panneau jaune classique indique l’embranchement à prendre. Si vous continuez à gauche, vous atteindrez simplement le sommet de la Soufrière. Nous empruntons donc le fameux chemin en direction de Carmichaël. Jusqu’ici, il n’y a pas de difficulté particulière. Il s’agit simplement de la randonnée classique de la Soufrière par le col de l’échelle.



Même si nous sommes toujours sur le chemin officiel de randonnée (GR G1), c’est à partir d’ici que les choses vont clairement se compliquer. Le temps est toujours couvert et vraiment menaçant, mais la pluie ne montre heureusement pas le bout de son nez. À partir de cet embranchement, le sentier monte légèrement en continu pour atteindre les 1400 mètres environ 1,5 km plus loin. Ce sentier est encore relativement bien praticable, mais nous enchaînons les montées et descentes des différents mornes du coin, le tout avec parfois de belles marches qui fatiguent les jambes. J’avoue qu’enchaîner les montées et les descentes ici me fatigue pas mal personnellement. L’ambiance est toujours très étrange et la visibilité est quasiment nulle au loin. Pour autant, tout le monde se régale et profite de cet instant assez magique, à l’écart de la foule.



Malgré les passages qui te cassent les jambes, il y a des portions vraiment très originales et sympathiques. En effet, sur ce sentier, on a l’occasion de passer plusieurs fois dans des secteurs de sous-bois où l’ambiance est assez extraordinaire. L’ensemble est couvert d’une épaisse couche de mousse. Cela ne rend peut-être pas assez bien en photo, mais je vous garantis que les passages sont vraiment excellents ! L’ensemble du parcours est pratiqué sans trop de difficulté, même si les jambes souffrent déjà, en ce qui me concerne.






Comme je le disais plus haut, le sentier reste plutôt praticable jusqu’à ce fameux embranchement sur la droite que l’on voit sur la carte topographique. En effet, à partir d’ici, nous devons quitter le fameux GR G1 en direction d’un sentier qui, pour le coup, est interdit et matérialisé par une croix orange. Je me répète, mais chacun prend ses responsabilités à partir d’ici, car vous n’êtes plus sur un sentier officiel, un peu comme quand vous faites du hors-piste dans une station de ski. Jusqu’ici, si vous faites attention, vous devriez être en mesure de ne pas avoir les pieds mouillés. Après, ce sera une autre histoire. Quelques mètres après avoir quitté le sentier officiel, nous comprenons pourquoi celui-ci est franchement fermé… C’est là que la galère commence vraiment, même si la dernière descente vers l’avion sera encore bien pire !
À partir de cet embranchement, nous ne ferons que descendre sur environ 350 mètres de distance. Alors oui, c’est peu, mais là clairement, le chemin que nous empruntons ne ressemble plus du tout à un quelconque sentier de randonnée. On voit certes qu’il y a pas mal de gens qui passent, et nous croisons même deux personnes qui remontent de l’épave. Ils nous donnent d’ailleurs un très bon conseil concernant le dernier embranchement pour descendre à l’épave de l’avion. Je vous en reparle plus loin. Le semblant de sentier est entièrement défoncé par les pluies qui ont créé de véritables tranchées et mares par endroits. L’ensemble est vraiment très glissant et très casse-gueule. Il faut être vigilant, et à partir d’ici, cela devient très compliqué de ne pas avoir les pieds mouillés tellement on glisse un peu partout.



Ce qui est assez amusant sur cette partie du sentier menant à l’épave, c’est que vous allez traverser plusieurs passages dans une sorte de mini-canyon créé par l’écoulement de l’eau. Encore une fois, vous devez baisser la tête et marcher sous la végétation dans un espace aussi haut que nous ou presque. Le sol est très glissant et remplit d’eau.






Bien que ce soit vraiment difficile de marcher par ici, tout le monde s’amuse comme des enfants, haha. Nous continuons sur le chemin que nous voyons sur la carte topographique et même sur l’application Maps.me que je vous invite à télécharger. Elle vous permettra de vous localiser grâce au GPS de votre téléphone sur des cartes hors ligne (à télécharger en amont). Mais le point culminant n’est pas encore atteint. Les deux randonneurs que nous avons croisés nous ont confirmé qu’il fallait continuer sur ce chemin et descendre dans la pente au niveau de la fameuse « casquette rouge », posée à l’embranchement. Lors de notre passage, elle était clairement visible et j’espère qu’elle le sera également pour ceux qui souhaitent savoir où descendre dans la pente pour rejoindre l’épave de l’avion.
Le terrain devient de plus en plus accidenté et de moins en moins praticable, et je dois ranger mon appareil photo sous peine de le casser, haha. Nous entamons une descente qui semble interminable, où les arbres et les racines s’entremêlent partout, le tout dans les cailloux et la boue. Il n’y a clairement plus de sentier du tout ici, même si on voit que ce petit bout de chemin est finalement emprunté. La descente exige vraiment de l’attention pour ne pas glisser, et cela ressemble clairement à un parcours du combattant pour se frayer un chemin entre les différentes branches. Dans la partie basse, nous arrivons à ce que les deux randonneurs que nous avons croisés avaient appelé des zones de boue. Nous comprenons très vite qu’il s’agit de grandes zones marécageuses où l’eau s’est accumulée. L’ensemble est chaotique à souhait et je ne fais plus trop d’efforts pour éviter de me mouiller les pieds car je suis déjà trempé et plein de boue. En faisant un minimum attention et en marchant sur le côté, vous pourriez ne réussir qu’à salir un minimum vos chaussures. À plusieurs reprises, nous glissons dans cet ensemble vraiment bordélique et je m’enfonce plusieurs fois dans la boue jusqu’au-dessus du genou. Galère, galère, haha.



Ce passage paraît interminable, tellement nous n’avançons pas. Une fois sorti de ce bourbier, nous apercevons enfin en contrebas les premiers éléments de l’avion, notamment une aile. Nous descendons en nous extirpant du mieux que nous pouvons des racines, comme toujours, pour arriver à la fameuse épave de l’avion. Celle-ci est posée en pleine forêt et je trouve que pour une épave qui date de plus de 50 ans (9 septembre 1971), elle est plutôt en « bon état ». Nous sommes tous contents d’être enfin arrivés là, mais j’avoue que ça fait tout de même bizarre comme sentiment. Nous sommes quand même sur le lieu d’un crash où les deux pilotes sont décédés dans un accident et ce n’est pas franchement joyeux comme histoire. Nous décidons de pique-niquer sur place. Pour information, nous avons mis 2h30 depuis les Bains Jaunes pour venir ici, à un rythme plutôt soutenu, je dirais, avec quelques pauses.
Je prends un peu de temps pour photographier l’avion sous différents angles et faire quelques plans de détails que je vous partage ci-dessous. C’est vraiment dommage que l’avion ait été tagué par de nombreuses personnes, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. C’est très déplaisant, et si vous venez sur place, essayez de respecter les lieux et de ne rien dégrader. Cela paraît évident, mais repartez évidemment avec tout ce que vous aurez amené avec vous…






La carlingue de l’avion est plutôt intacte, tandis que l’on peut apercevoir des bouts de l’avion un peu partout, notamment l’hélice à l’avant de l’appareil. La végétation reprend peu à peu ses droits en repoussant et en rouvrant des parties de l’avion.











À la fin de notre casse-croûte, un nouveau groupe de quatre personnes arrive et nous décidons de quitter les lieux. Nous entamons la remontée par le même chemin. C’est toujours aussi difficile, même si on a l’impression que la montée se fait plus rapidement. La pluie ne vient toujours pas, ce qui est plutôt favorable pour nous. Étant donné l’état du sentier et l’humidité ambiante, il est fort probable qu’il pleuve énormément dans cette région.
Nous revenons finalement jusqu’à l’embranchement officiel sur le GR G1. Nous décidons de faire le tour par le chemin des Dames, car je suis le seul à connaître cette voie. Je dois avouer que la montée depuis l’embranchement vers Carmichael jusqu’au pied de la Soufrière (au niveau de la grande faille) me détruit carrément les jambes. Les dernières portions et virages sont une horreur et je suis à la limite de la crampe complète. Nous redescendons ensuite plus tranquillement par le chemin des Dames, qui a été entièrement rénové après le passage de la tempête Fiona qui avait détruit plusieurs parties du sentier. Les personnes avec qui je suis ne connaissent pas ce sentier, qui, je pense, est plus long pour rejoindre l’ancien parking de la savane des mulets.



Sur la partie basse du chemin des Dames, nous avons la chance d’avoir une éclaircie et une magnifique vue sur le sommet du Nez cassé, une autre randonnée que nous avons prévu de faire un de ces quatre. On peut notamment apercevoir les villes de Saint Claude et de Basse Terre au loin.


Nous terminons notre randonnée par la descente du Pas du Roy, chemin que nous avons emprunté à l’aller. La descente fait encore plus mal aux jambes, je les sens de plus en plus lourdes. Nous arrivons finalement sur les coups de 16 heures. Nous sommes très contents d’être de retour avant la tombée de la nuit, qui arrivera bientôt.
Finalement, le GPS nous donne une randonnée de presque 12 km pour 7 heures de marche au total, en comptant une pause d’une heure environ à midi et un retour très tranquille. En termes de marche effective, je pense que nous avons marché 5 heures au total, ce qui, vu les conditions, est déjà énorme.
Nous nous dirigeons vers la voiture pour nous changer et enlever nos affaires qui sont pleines de boue. Nous prenons un grand plaisir à nous tremper pendant un petit quart d’heure dans les bains jaunes chauds. Quel plaisir !
Mon avis sur la randonnée de l’épave du DC-3 à la Soufrière
En fin de compte, que retiens-je de cette randonnée ? Bien que je n’aie pas encore fait toutes les randonnées possibles en Guadeloupe, c’est de loin la plus galère et la plus fatigante que j’ai eu l’occasion de faire. Comme je l’ai dit, il ne s’agit pas d’une randonnée officielle dans le sens où ce sentier est en réalité fermé. Donc, je ne vais pas vous encourager à y aller volontairement, haha.
Cependant, personnellement, je suis très heureux d’y être allé et je pense y amener Mélanie la prochaine fois, bien que je l’ai prévenue de la galère dans laquelle elle allait se mettre. Donc, à vous de voir si cette randonnée pourrait vous correspondre et vous plaire, mais il est clair qu’il faut partir avec l’esprit que vous allez souffrir, être mouillé, plein de boue et que vous allez probablement marcher toute la journée. C’est un bel effort physique et mental, et clairement ce n’est pas une randonnée pour tout le monde.
L’histoire de l’épave du DC-3
Je n’avais tout simplement pas connaissance de cette histoire et j’ai donc effectué des recherches sur internet pour en savoir un peu plus. Voici un résumé de ce que j’ai trouvé :
- Le 9 septembre 1971, le Douglas R4D-6 (DC3) de la compagnie CARIB WEST AIRWAYS s’est écrasé sur les flancs de la Soufrière. L’épave a été retrouvée quatre jours plus tard, le 13 septembre 1971, avec les deux pilotes décédés. Ils ont été écrasés par leur chargement de 800 kg de pièces de bateaux.
- Ce vol effectuait à ce moment-là une liaison entre Port d’Espagne à Trinidad et la Dominique. En raison d’une arrivée tardive causée par des mauvaises conditions météorologiques au départ, le vol a été dérouté vers l’aéroport du Raizet, à Pointe-à-Pitre, mais il n’a malheureusement jamais atteint sa destination finale.
Coin pratique
Je ne vais pas réécrire tout ce qu’il faut savoir pour se rendre simplement aux Bains Jaunes. Je vous invite à lire l’article que j’ai écrit sur la Soufrière. Cependant, voici quelques conseils :
Conseils et affaires pour la randonnée de l'avion DC-3
Comme je l’ai mentionné, nous sommes partis à 9 heures du matin et sommes revenus à 16 heures. Nous avons fait une pause d’une heure pour manger et le retour était plutôt tranquille, mais notre cadence de marche était plutôt élevée. En revenant, nous avons croisé des personnes qui se dirigeaient vers l’épave, et je pense sincèrement qu’ils n’ont pas tenu compte du fait que la nuit tomberait bientôt. Aussi, si vous le pouvez, je vous conseille de partir tôt pour faire cette randonnée et de ne pas être embêté par la tombée de la nuit.
Parmi les autres conseils que je pourrais donner – et c’est un conseil que l’on retrouve sur tous les articles ou vidéos qui parlent de cette randonnée vers l’épave de l’avion – c’est de vérifier la météo des jours précédents. Inutile de vous aventurer dans cette randonnée si la Soufrière est sous la pluie ou s’il a plu dans le secteur les jours précédents. Ensemble, nous serons sûrement gorgés d’eau et le terrain sera impraticable.
En ce qui concerne les affaires, je vous recommande de prévoir en vrac :
- Un sac à dos idéalement étanche pour l’ensemble de la journée : idéal pour transporter le repas et la boisson. Personnellement, j’avais emmené 2,5 litres d’eau pour toute la journée, et cela m’a suffi. Cependant, cela dépendra toujours de chacun.
- Un K-Way ou un imperméable : c’est absolument nécessaire à mon avis, surtout si les conditions météorologiques se dégradent.
- Des barres énergisantes : elles pourront vous booster si vous avez un coup de mou.
- Un sac étanche : si vous apportez du matériel photo ou autre, je vous recommande vraiment de prendre un sac étanche pour le protéger en cas de forte pluie.
- Téléphone portable : vous ne captez que très peu sur le sentier, et comme je l’ai mentionné plus haut, cela vous permettra de vous repérer, notamment avec Maps.me.
- GPS de randonnée : j’utilise le GPS Garmin ETREX 35 que j’emporte dans toutes mes randonnées. Cela vous permettra notamment d’importer la trace GPS que je mets à votre disposition au cas où vous souhaiteriez vous aventurer dans cette randonnée. Voici d’ailleurs les coordonnées GPS de l’avion : 643187.99 / 1775953.91 (ou -> Lat 16.05926 , Long -61.66138) . Entre nous, vous pouvez regarder vraiment en détail sur Google Earth ou le Géoportail de l’IGN, et vous pourrez percevoir l’épave de l’avion sur la photo satellite.
Voici la carte topographique de l’IGN (1/25 000) du secteur, et en bleu, mon tracé GPS qui montre le sentier, avec un aller par le col de l’échelle et un retour par le chemin des dames. Vous pouvez télécharger la trace GPS ICI
Si vous cherchez d’autres randonnées à faire dans le secteur, voici quelques idées :
- La randonnée au sommet du Nez Cassé : j’en parle dans l’article, mais je ne l’ai pas encore faite.
- Le sommet du col de l’échelle qui se situe à l’est de la Soufrière.
- Le sommet de la citerne un peu plus au sud.
Voilà, j’en ai fini pour cet article sur l’épave de l’avion. Cela reste une véritable expérience à vivre, ne serait-ce que pour la difficulté de la randonnée. Je me répète, ce n’est clairement pas fait pour tout le monde, mais si vous êtes prêt à relever le défi, alors vous allez vous régaler !
À bientôt pour une autre randonnée en Guadeloupe !
Sylvain