Mes conseils pour la photo macro
La photo macro (macrophotographie) permet de photographier des sujets de petites tailles. Cependant, bien qu’elle se réfère théoriquement à un rapport de grossissement de 1:1 au minimum jusqu’à 10:1 (au-delà on est dans le domaine de la microphotographie), nous allons plutôt parler de proxy-photographie car peu d’objectifs permettent actuellement de photographier à un rapport plus grand que 1:1 sans accessoires. Nous verrons quand même quels accessoires peuvent être utilisés pour augmenter ce rapport.

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Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec le rapport de grossissement, vous l’avez peut-être déjà vu dans certaines caractéristiques indiquées dans les fiches techniques des objectifs. Il s’agit tout simplement de la taille que peut faire, au maximum, le sujet par rapport à votre capteur. Par exemple, un capteur plein format a des dimensions de 24x36mm, ce qui signifie qu’un sujet ayant des dimensions faisant lui-aussi 24x36mm occupera la totalité de l’image. En gros, 1cm en réalité représentera 1cm du capteur. La plupart des objectifs macro ont un rapport de grossissement de 1:1, mais pas tous. Certains sont estampillés « macro », y compris certains zooms, mais n’ont qu’un rapport de 1:2 voire moins. Attention à ne pas vous faire avoir, haha !
Sans accessoires, les objectifs macro atteignant le rapport 1:1 ne sont donc « vraiment » des macros que lorsque l’on se positionne à la distance minimale de mise au point. Néanmoins, nous admettrons que des rapports moins grands permettent aussi de réaliser des plans suffisamment gros. La macrophotographie implique tout de même de se tenir très près du sujet, une longue focale à une distance raisonnable ne sera donc pas qualifiée de macro même si elle permettra de réaliser des plans relativement proches.
Choisir son matériel photo pour la photo macro ?
Vous trouverez sur le site un article qui vous permettra de choisir votre matériel pour faire de la macrophotographie. Certaines précisions indiquées dans l’introduction s’y retrouvent, ainsi qu’une liste assez complète des boitiers, des objectifs et des accessoires. En résumé, la plupart des hybrides et reflex sont assez bons pour faire de la macro. Il n’est pas forcément nécessaire d’avoir un autofocus rapide. En effet, la pratique de la macro se fait souvent en mise au point manuelle, bien que pour certains sujets, ce sera appréciable, tout comme une bonne montée en ISO.
La majorité des focales fixes macro sont de très bonne qualité, elles sont conçues pour retranscrire au mieux les détails. N’hésitez donc pas à vous tourner vers les marques tierces comme Tamron, Sigma ou Tokina qui proposent toutes de très bons objectifs rivalisant avec les marques natives comme Nikon, Canon ou Sony. Encore une fois, n’oubliez pas de vérifier le rapport de grossissement, certains objectifs macro n’ont pas un rapport de 1:1 par défaut, comme le 60mm f/2 de Fujifilm qui a un rapport de 1:2, et d’autres comme les Laowa ultra macro qui eux ont à l’inverse un rapport de grossissement supérieur à 1:1 (le 25mm par exemple a un rapport entre 2.5:1 et 5:1). Retenez également que la longueur focale n’influencera surtout que les perspectives de vos images. La prise de vue en macro nécessite en effet de se tenir très près et de s’approcher au maximum de la distance minimale de vos objectifs. Du coup, que vous preniez un 50mm ou un 200mm, vous serez toujours à une distance qui fera rapidement fuir certains sujets comme les insectes. Par exemple, le 90mm de Tamron atteint le rapport 1:1 quand on se tient à 30cm du sujet alors que le 150mm de Sigma atteint ce rapport quand on se tient à 38cm. Sachant que le 150mm de Sigma mesure 15cm et que le 90mm de Tamron mesure environ 12cm, vous ne gagnez en réalité que 3cm de recul ce qui n’est pas énorme…
Les capteurs plus grands sont appréciés pour leur meilleure montée en ISO dans les situations où la lumière manque, ce qui peut souvent être le cas en macro. Ils permettent aussi généralement une meilleure dynamique et une meilleure reproduction des couleurs, bien que ce ne soit pas réellement un problème avec les capteurs plus petits. Quel que soit l’appareil que vous choisirez, vous trouverez dans la plupart des marques des accessoires comme
- Les bagues d’inversion qui permettent de monter les objectifs à l’envers (plus la focale est courte plus le rapport de grossissement sera élevé) mais fait perdre les automatismes,
- Les bonnettes macro qui agissent comme des loupes,
- Les bagues allonges qui réduisent la distance minimale de mise au point,
- Les soufflets qui ont le même principe que les bagues allonges mais avec un corps en accordéon permettant de facilement faire varier l’allongement.
La plupart de ces éléments font perdre beaucoup de luminosité, d’autant que plus on se rapproche, plus votre propre appareil risque de faire de l’ombre à votre sujet, ce qui peut amener à l’utilisation de flashs qui seront plus efficaces s’ils sont annulaires, c’est-à-dire qu’ils ne se placent pas sur le boitier mais autour de la lentille de l’objectif comme un anneau.
Mes meilleurs conseils pour la macrophotographie
1. L’exposition
a. Gérer la vitesse de prise de vue
La prise de vue en macrophotographie requiert beaucoup de préparation car elle implique de photographier des sujets difficiles à distinguer à l’œil nu. Mais ces sujets ne sont pas tellement différents que dans n’importe quel autre domaine de la photographie, certains comme les fleurs ou les objets seront relativement immobiles et d’autres comme les insectes seront au contraire très remuants. Les réglages requis pour figer les mouvements seront donc les mêmes que d’habitude. On utilisera un temps de pose court pour les sujets rapides et un temps de pose plus permissif pour les sujets statiques. Cependant, les sujets rapides demanderont un temps de pose très vite plus court, car plus les sujets sont en gros plan, plus leurs mouvements impactent la prise de vue. Ainsi, comme dit dans la partie sur le matériel, une bonne montée en ISO ou l’utilisation d’un flash annulaire seront appréciables pour des sujets rapides. Pour des sujets immobiles, la fameuse règle de « 1/focale », c’est-à-dire par exemple minimum 1/50ème pour un 50mm, est donc un peu moins conseillée en plans très serrés. En macro, je vous conseille de prendre une marge de sécurité en multipliant ce temps par 2 (donc 1/100ème pour un 50mm) afin de réduire le risque de flou de bougé. Pour des sujets mobiles, prenez une marge importante avec des temps de pose relativement courts comme 1/250ème et si c’est encore trop long, n’hésitez pas à réduire ce temps. Sur trépied, la question du flou de bougé ne se pose plus et vous devrez comme toujours dans ce cas adapter votre temps de pose en fonction des mouvements du sujet.


b. Ouverture en macro et focus stacking
Si vous avez lu l’article sur le matériel pour la macrophotographie, vous savez donc que l’ouverture maximale d’un objectif macro n’a pas beaucoup d’importance. En effet, la profondeur de champ dans cette pratique est tellement courte, même avec un petit capteur, que vous aurez plutôt tendance à fermer le diaphragme ou utiliser des techniques comme le focus stacking. Cette technique consiste à photographier le même sujet plusieurs fois de suite en décalant la mise au point et de combiner les images afin qu’elles n’en fassent plus qu’une avec une profondeur de champ plus grande. Là encore, on en revient au bénéfice d’avoir un capteur plus grand puisqu’il faudra parfois pallier le manque de lumière dû à l’utilisation de ces petites ouvertures avec un temps de pose très court, ce pour quoi un flash ou l’utilisation du focus stacking deviendra plus qu’intéressant, notamment avec les petits capteurs puisque vous pourrez ouvrir un peu plus votre diaphragme et combiner les images plutôt que de le fermer et récupérer donc moins de lumière. Pour faire simple, au lieu de faire une seule image à f/16, vous pourrez en combiner plusieurs à f/4, ce qui fait que chaque photo recevra 16 fois plus de lumière.
Donc, au lieu de devoir par exemple monter à 3200ISO à f/16 vous pourrez faire plusieurs photos à 200ISO et f/4, ce qui aura pour résultat de donner une image plus bruitée dans le premier cas que l’image combinée dans le deuxième. Cependant, rien ne vous empêche de ne réaliser qu’une seule photo à f/4 et de vous amuser avec des profondeurs de champ très courtes. Ce n’est pas parce que certains vous disent que la profondeur de champ est très courte et qu’il vaut mieux fermer le diaphragme que vous êtes obligé de le faire. Si vous trouvez plus intéressant de noyer votre image dans le flou afin de ne mettre l’accent que sur une zone très réduite de votre image, faites-le ! Bien que les objectifs macro soient conçus pour délivrer des images très détaillées, évitez les ouvertures trop petites afin de ne pas perdre ces détails à cause de la diffraction. En FF, ne fermez pas à plus de f/16, f/11 en APS-C et f/8 en Micro 4/3 (cela dépend aussi de la définition de votre capteur mais la plupart d’entre eux étant autour de 20MP, ces ouvertures seront donc correctes pour la plupart des appareils dans ces formats).
c. La gestion des ISO
Comme toujours, faites en sorte de limiter au maximum la montée en ISO. Plus vous arriverez à maintenir la sensibilité ISO à une valeur basse (proche de 100), meilleure sera la qualité d’image. En macro, le bruit est très vite perceptible car vous aurez tendance à plus souvent recadrer. Après tout, si vous faites de la macro, c’est pour isoler des détails. Lorsque vous ne pourrez plus vous approcher (à cause de la distance de mise au point), le recadrage sera alors une solution simple à appliquer mais pas exempt de défauts. Pour maintenir le temps de pose ou pouvoir utiliser des ouvertures plus petites, ou encore pallier la perte de luminosité due à certains accessoires comme les bagues allonges, il faudra pourtant parfois faire avec et se résoudre à monter la sensibilité, c’est là où certains accessoires comme le flash annulaire s’avéreront des alliés précieux.

2. Zone de netteté et mise au point auto/manuelle
La profondeur de champ en macro est généralement extrêmement courte, de l’ordre du millimètre, la mise au point sera alors cruciale. L’autofocus permet un grand confort mais n’est pas toujours des plus précis, ce pourquoi beaucoup de photographes macro préfèrent utiliser la mise au point manuelle. Pour des sujets mobiles, il vous faudra une certaine expérience et beaucoup de pratique voire certains accessoires pour améliorer le confort de visée. De nombreux appareils numériques (quasiment tous, en fait) ne sont pas conçus pour permettre une mise au point manuelle confortable à l’œil nu, bien qu’ils aient généralement des aides comme l’indicateur de mise au point ou un « flash » coloré sur les reflex, une loupe ou encore le focus peaking sur les hybrides. Pour des sujets immobiles, surtout sur trépied, la mise au point manuelle posera beaucoup moins de soucis et assurera même d’éviter des erreurs de mise au point dans certains cas. En effet, une fois la mise au point réalisée, et tant que vous ne la changerez pas, vous pourrez déclencher autant que vous voulez, elle restera où elle est. En fait, la mise au point manuelle peut également être très pratique pour faire du focus stacking sans pour autant avoir besoin de l’option dans l’appareil, puisqu’il vous suffira de déclencher en rafale en tournant la bague de mise au point dans le sens où vous voulez étendre la netteté. Le seul inconvénient sera de devoir combiner ces images plus tard via un logiciel alors qu’il est plus simple d’avoir une image directement de votre boitier.
Sur beaucoup d’objectifs macro possédant un autofocus, vous aurez également un interrupteur de limite de distance, vous permettant de réduire la plage de distance de mise au point que l’objectif va parcourir afin d’éviter qu’il ne cherche à faire la mise au point à des distances inutiles. En gros, si vous photographiez des sujets qui sont entre 30 et 50cm de vous, inutile de laisser l’objectif chercher à faire la mise au point au-delà de 2m. Dans l’absolu, même si les puristes de la macro n’en seront pas contents, l’autofocus peut très bien faire le travail dans la majorité des cas. Pour des sujets mobiles, ce sera même parfois indispensable tant les mouvements en gros plan de certains insectes sont trop aléatoires pour être suivis manuellement (on peut y arriver, bien sûr, mais encore une fois il faudra une bonne pratique). Il faut par contre admettre que l’autofocus n’est pas pertinent en macro car si vous utilisez l’autofocus, ça implique que vous changez de distance et donc que vous ne photographiez pas toujours au même rapport de grossissement. Si on part du principe un peu psychorigide de « la macro c’est 1:1 », la seule façon serait alors de faire le point manuellement à la distance minimale (ou du moins aux distances assurant un rapport d’au moins 1:1 sur les objectifs offrant un rapport plus grand) et de ne plus y toucher, en vous déplaçant en avant ou en arrière pour l’ajuster à votre sujet.
3. La composition
a. Cadrage, lignes de fuite et sens de lecture
La macrophotographie est un domaine abstrait, plus vous vous approcherez, plus ce que vous verrez sera difficile à percevoir à l’œil nu. On peut cependant donner les mêmes conseils que pour beaucoup d’autres types de photographies, que ce soit du paysage ou de l’animalier. N’hésitez donc pas à jouer avec les perspectives et les lignes de fuite ou à donner de l’espace aux insectes comme pour un portrait.
L’élément le plus important en photographie reste évidemment la lumière, il vous faudra donc privilégier les heures où elle est douce, typiquement aux moments des levers et couchers de soleil. Cependant, avec les appareils, logiciels et techniques actuels, ne vous enfermez pas dans ce schéma. Imaginez que vous suiviez scrupuleusement tous les conseils qu’on vous donne, et pas seulement en macro, il ne vous restera plus beaucoup de temps dans la journée pour faire des photos. D’autant qu’en macro, comme déjà évoqué, vous serez tellement près de votre sujet que souvent ce sera vous et votre appareil qui ferez de l’ombre au sujet. Lorsque vous ne serez pas dans ce cas et que la lumière sera effectivement un peu dure, vous pouvez utiliser des accessoires comme les réflecteurs pour diriger en partie la lumière ou des diffuseurs pour l’adoucir. Les périodes nuageuses peuvent aussi être appréciables puisque les nuages agiront comme de gros diffuseurs naturels.


Les couleurs sont également un bon moyen de renforcer une composition. Mais là aussi, avec les appareils et logiciels actuels et surtout si vous shootez en RAW, il vous sera possible de personnaliser ces couleurs à l’infini y compris simuler l’ambiance comme si vous aviez pris votre photo lors de l’un de ces moments de « lumière douce ». Si vous utilisez un trépied, prenez-en un qui ait une colonne centrale inclinable car vous aurez parfois besoin de vous positionner par exemple au ras-du-sol et dans ce cas la colonne vous permettra d’orienter votre appareil. A main levée, un appareil possédant un écran orientable sera aussi appréciable pour ces mêmes raisons.
Si vous souhaitez photographier des insectes, je vous invite à aller voir l’article sur l’animalier car il vous faudra faire un travail de préparation similaire, à savoir les repérer, observer leurs habitudes, trouver comment vous en approcher discrètement etc.
b. Soignez votre arrière-plan/bokeh
La longueur focale aura ici beaucoup d’influence, plus la focale sera courte plus les perspectives seront amplifiées et donneront du « relief » à l’image. A l’inverse, les longues focales vont compresser les plans. Dans tous les cas, il faudra porter une grande attention à votre arrière-plan. Même si celui-ci sera généralement noyé dans un flou abondant, les formes, les couleurs et les variations de lumière entre autres donneront aux arrière-plans des aspects plus ou moins distrayants. L’avantage de la macro c’est qu’on photographie des choses très petites et qu’on pourra par conséquent placer facilement des éléments derrière le sujet, un peu comme un photographe de studio qui choisit son fond. Évidemment, pour des insectes ou des sujets mobiles dans le même genre, l’attention sera beaucoup trop orientée sur le sujet et vous devrez donc faire avec l’arrière-plan mais encore une fois, avec des flous aussi importants, il saura souvent se faire oublier.
Utilisez autant que faire se peut la complémentarité des couleurs, la forme des éléments en arrière-plan, par exemple une feuille deviendra un gros ovale flou généralement de couleur verte alors qu’un amas de feuilles donnera un fond relativement uniforme qui sera alors beaucoup plus monotone. Vous pouvez également, dans le respect de l’environnement bien sûr, arranger l’arrière-plan à votre convenance en rajoutant des branches, par exemple, ou au contraire en en retirant, utiliser des fonds comme des toiles, des planches…même pourquoi pas des éléments de votre propre matériel comme votre sacoche. Tout est bon, ou presque, pour harmoniser l’arrière-plan, alors faites en sorte qu’il ait du relief, des formes et des nuances de couleurs diverses qui s’accordent avec le sujet.
c. Orientation et format de la prise de vue
Jouez également avec les ratios et l’orientation. Les appareils FF et APS-C offrent par défaut des ratios de 3:2 alors que les Micro 4/3 sont donc en 4:3. Cependant vous pouvez aussi utiliser les ratios traditionnels comme le 16:9 ou le format carré afin de dynamiser certaines prises de vue. De même, si vous voulez donner une sensation de grandeur au sujet par exemple pour une fleur avec sa tige ou pour l’isoler de ses voisines, vous pouvez orienter votre image en portrait. L’orientation portrait est d’ailleurs aussi indiquée pour les insectes.

A vos appareils !
La macrophotographie est un domaine exigeant pour le matériel et demande beaucoup de préparation pour la prise de vue mais rassurez-vous, à moins de particulièrement vous spécialiser, vous pourrez réaliser des gros plans déjà très rapprochés avec du matériel « raisonnable ». Beaucoup se contentent de plans rapprochés correspondant plutôt à de la proxy-photographie que beaucoup d’objectifs permettent de réaliser, voire certains compacts experts. D’ailleurs, beaucoup d’images qualifiées de macro ne sont en réalité pas réalisées au rapport 1:1.
J’espère que cet article vous aidera à vous améliorer pour vos photos de gros plans, retenez en priorité que plus votre sujet prendra de la place dans votre image, plus le temps de pose minimal pour éviter le flou ou pour figer un sujet mobile devra être court.
Si vous êtes à la recherche d’autres techniques et conseils en photographie, je vous invite à jeter un coup d’œil à mes meilleurs conseils pour la photo de cascade.
A bientôt,
Sylvain
Bonjour,
Je débute en photo, j’ai commencé avec un bridge Panasonic DC-FZ82 et j’ai hérité du NIKON D5000 de mon père. Au fur et à mesure je me suis passionnée pour la macro, du coup j’ai acheté une bonnette RAYNOX M250 mais ça ne me suffit plus. Le problème c’est que je n’y comprends encore rien du tout de ces termes techniques. J’ai eu un coup de foudre pour les photos prises avec l’objectif LAOWA 100mm f/2.8 ultra macro dont le rendu est extraordinaire, mais je ne sais pas s’il peut s’adapter à mon NIKON D5000.
Vu que vous vous y connaissez beaucoup, sauriez-vous me dire si je peux l’acheter en toute confiance et faire de belles photos ?
Merci beaucoup pour tous vos conseils qui me permettent de m’améliorer.
A bientôt
Cathy
Coucou Cathy,
attention, le Laowa 100mm possède une bonne réputation mais c’est un objectif à mise au point manuelle. Ta capacité à faire de belle photo va dépendre essentiellement de toi pour le coup. Peut-être que te faire la main sur un objectif avec AF ? Mais en macro, l’AF est pas absolument nécessaire.
Merci beaucoup Sylvain (ou Mel) ! je vais encore me perfectionner avec la bonnette pour l’instant, et quand je connaitrais mieux les termes, j’investirai.
A bientôt
cathy
Avec plaisir
Sylvain
J’utilise le sigma 150mm/f2.8, une merveille avec mon Nikon d850
Merci 🙂
Bonjour,
Tout d’abord : Votre blog est super, énormément d’infos compétentes. Cela permet vraiment de progresser.
Ma question : Je dispose d’un 70-200mm/f2.8. Je commence par m’intéresser a la macro. Dois-je acheter un objectif macro ?
J’hésite a acheter un 105mm/2.8 de SIGMA.
Comme 105mm est compris dans la plage du 70/200 et que l’ouverture est a même. Est-ce nécessaire d’voir un second objectif (qui ne fait que du 105mm) ?
De plus on indique régulièrement que l’objectif macro peut être utilisé pour autre chose que la macro (portrait/reportage).
J’aimerais éviter d’acheter du matériel que fait doublon avec le matériel que j’ai déjà.
Merci pour votre retour.
Coucou Christian,
Si tu as les moyens de le faire et que tu souhaites t’investir dans le domaine, c’est sûr qu’il vaut mieux que tu choisisses un objectif macro. La différence principale c’est que tu pourras t’approcher vraiment plus des sujets comparés à ton 70-200mm qui est un zoom, donc fait pour shooter de loin et pas du tout de près. La distance de mise au point est bien trop longue sur ton 70-200mm pour faire de la macro. Je ne sais pas quel boitier tu possèdes chez Sony, mais tu peux aussi envisager le Sigma 105mm f/2.8 DG DN MACRO Art qui est apparemment superbe
Mel.
J’avoue que je pratique très très peu la macrophotographie. C’est quelque chose qui m’attire assez peu dans la pratique, et pourtant j’adore regarder les photo de macro ! Tellement fin, tellement épuré. Souvent les couleurs claquent ! Peut-être que je m’y mettrai ! Ton article m’a donné envie de m’y mettre en tout cas 🙂
Coucou Natacha,
Merci de ton message 🙂 Content que l’article plaise ! Moi aussi, c’est un domaine que je ne pratique pas assez, mais je viens de vendre un objectif et je vais me racheter un objectif macro !
Sylvain