La photo d’intérieur et de basse lumière
Les situations en basse lumière sont nombreuses, plus qu’on ne le croit. Nos yeux s’adaptent et profitent de chaque source de lumière pour nous permettre au maximum de voir comme en plein jour, si bien que quand vous êtes dans une pièce relativement bien éclairée ou qu’il ne fait pas encore trop noir à l’extérieur, vous ne vous rendez pas totalement compte à quel point la luminosité ambiante est largement plus faible, ce qui amènera rapidement votre appareil à ses limites car celui-ci a besoin de lumière. C’est d’ailleurs la définition même de la photographie, écrire avec la lumière, s’il y en a moins, il aura forcément plus de mal à l’écrire, un peu comme si vous essayiez de rédiger une lettre avec un stylo dans lequel il ne reste quasiment plus d’encre. Aujourd’hui on parle donc photo d’intérieur et en faible luminosité. D’ailleurs, sur un sujet relativement proche, vous souhaitez peut-être en savoir plus sur la photographie de nuit ?

Je te propose de découvrir mes packs de fiches photo pratiques. C'est un moyen simple, sympa et ludique pour apprendre et progresser en photographie, en particulier sur le terrain !
On rencontrera donc ce genre de problème très souvent, en architecture d’intérieur comme dans une église ou un musée, en spectacle comme un concert, en paysage très tôt ou très tard, en sport d’intérieur comme du basket ou de la boxe, en photo de rue le soir, en animalier, en macro…bref, tous les moments et endroits où vous ne pourrez pas vous appuyer sur une bonne lumière naturelle et où vous ne pourrez pas contrôler la lumière vous-même. C’est pourquoi la photo de studio est un cas à part car, bien qu’en général elle se fasse en intérieur, le photographe aura des éclairages à disposition qu’il aura choisis et réglés. La photographie immobilière pour mettre en avant des biens immobiliers à la vente est un autre exemple concret.
Vous allez vous rendre compte que photographier, capturer et réaliser des photos en intérieur ou dans les cas de basse lumière n’est pas si simple. Voyons ensemble les difficultés lors de la prise de vue, les solutions possibles pour prendre des photos dans ces conditions-là et enfin quel matériel photo je conseille pour ce type de situation.
Les difficultés de photographier en basse lumière
Je vous conseille de lire les autres articles liés à l’exposition en photographie, ils vous aideront à mieux comprendre comment votre appareil capte la lumière et pourquoi les situations dont nous parlons ici posent problème. Car selon le domaine, bien qu’il s’agisse toujours d’un manque de lumière, les meilleures solutions ne seront pas toujours identiques selon que vous preniez en photo des sujets statiques ou mobiles, que vous puissiez ou non ajouter de la lumière, que vous ayez un trépied ou une surface stable à disposition ou que vous soyez à main levée…
Il faudra donc récupérer de la lumière ou en rajouter quand on le pourra, le plus souvent cela passera par l’achat du bon matériel. D’abord grâce à l’ouverture de votre objectif : plus il pourra ouvrir grand, plus il pourra faire passer de lumière. Entre nous, si vous êtes dans une pièce totalement sombre sans aucune source de lumière, ne rêvez pas, même un objectif très ouvert ne fait pas de magie. Néanmoins, le fait d’ouvrir plus grand réduira la profondeur de champ et dans certains domaines ce ne sera pas le but recherché. Vous ne voudrez donc pas ouvrir autant que votre objectif le permet même si, avec des courtes focales et des sujets lointains, les grandes ouvertures gardent quand même une profondeur de champ assez étendue.
Dans ce cas vous devrez plutôt privilégier l’allongement du temps de pose. En allongeant ce dernier, vous laisserez votre capteur engranger la lumière plus longtemps et augmenter donc sa quantité, même si elle semble très faible. Mais là aussi, dans certains cas comme le sport en intérieur, utiliser un long temps de pose provoque des flous souvent indésirables, vous serez donc contraint d’utiliser des temps de pose plus courts ce qui réduira encore la quantité de lumière engrangée.


Votre capteur a une sensibilité à la lumière qu’on appelle ISO. En basse lumière, pouvoir monter cette sensibilité vous assurera de récupérer la lumière perdue à cause d’une ouverture trop petite et/ou d’un temps de pose trop court ou alors parce que vous avez atteint l’ouverture maximale de votre objectif et que vous ne pouvez pas vous permettre d’allonger le temps de pose. En montant la sensibilité, vous pourrez donc assurer à votre image une bonne exposition, cependant cette montée en ISO s’accompagne d’une dégradation de la qualité d’image, notamment avec l’apparition du bruit numérique.
Enfin, si dans certains cas aucune de ces solutions ne suffira pour récupérer assez de lumière, vous pourrez en ajouter avec des accessoires comme un flash ou si certaines limitations sont atteintes à main levée vous pourrez utiliser une stabilisation, que ce soit une stabilisation mécanique intégrée à votre objectif ou à votre capteur, ou encore avec un trépied qui est évidemment le meilleur stabilisateur qui soit. Mais ces accessoires ne seront parfois pas efficaces, accessibles ou seront carrément interdits.
Les solutions pour shooter en intérieur/faible lumière
Les photos statiques
En photo de paysage et en architecture (sujets statiques), vous n’aurez pas besoin d’un temps de pose très court. Avec un grand-angle de type 24mm, on pourra allonger ce temps jusqu’à 1/25ème de seconde (règle de 1 fois la focale pour éviter le flou de bougé). Avec la « conversion de focale » sur un capteur plus petit que le plein format, ce temps de pose restera correct. Un 16mm en APS-C et un 12mm en mFT pourront donc être utilisés également jusqu’à 1/25ème de seconde. Pour ce type de photo, on évitera si possible de monter en ISO, en-deçà de 400 ISO idéalement, pour garder le maximum de dynamique et de couleurs et limiter l’apparition du bruit. Pourtant, vous vous rendrez compte que même avec un temps relativement long, il vous manquera souvent de la lumière.
On préférera également utiliser une petite ouverture, type f/5.6 ou f/8, pour maximiser la profondeur de champ et avoir l’ensemble de l’image nette, ce qui ne va pas arranger notre problème de manque de lumière. Vous allez devoir donc continuer à jouer sur le temps de pose, par exemple en utilisant un trépied, ce qui nous permettra de régler le temps de pose comme bon nous semble. Si on ne peut faire autrement qu’à main levée, on essayera d’utiliser au maximum un objectif disposant d’une stabilisation qui permettra d’allonger la vitesse de plusieurs crans. Dans l’exemple du 24mm, on pourra souvent aller jusqu’à 1/5ème voire 1/4 de seconde, parfois jusqu’à 1s pour les stabilisations les plus efficaces à condition de rester le plus stable possible.
L’appareil risque également de louper la mise au point automatiquement car l’autofocus fonctionne mieux quand il reçoit beaucoup de lumière. Vu qu’il y en a moins ici, il pourra « patiner », voire totalement se tromper. Comme les sujets sont statiques et la profondeur de champ est grande (surtout avec de courtes focales), vous pourrez débrayer l’Autofocus et faire la mise au point manuellement (ce qui pourra vous sauver souvent).

Les sujets mobiles en intérieur
Je parle ici par exemple des portraits en concert, en sport ou encore des animaux en sous-bois, on devra généralement réduire le temps de pose de 1/125ème jusqu’à 1/1000ème voire moins. Avec des longues focales type 300mm, il faudra même éviter d’utiliser un temps de pose plus long que 1/320ème, sauf si l’objectif est stabilisé. C’est la raison pour laquelle ce type d’image finisse souvent assez bruitée avec pas mal de flou d’arrière-plan (bokeh). En effet, pour compenser le manque de lumière et le temps de pose très court, il faudra jouer sur les 2 autres paramètres, à savoir l’ouverture et la sensibilité ISO. On privilégiera plutôt l’ouverture, qui permet d’isoler le sujet en plus de capter davantage de lumière. On essayera de garder la sensibilité ISO au plus bas pour là encore limiter le bruit et garder une meilleure qualité d’image. On privilégiera donc les grandes ouvertures, type f/2.8 ou f/1.4, ce qui implique de disposer d’objectifs lumineux, bien qu’à partir de 300mm, il sera difficile de trouver mieux que f/4 et surtout d’y avoir accès sans vendre un rein !
Lorsque c’est permis et tant que le sujet n’est pas trop éloigné, un flash pourra rendre pas mal de services ainsi que des réflecteurs qui vous aideront à orienter la lumière. Pour des portraits posés où vous seriez même en situation de studio, vous pourrez ajouter des éclairages comme des softbox. Pour des sujets lointains, il vous faudra souvent monter la sensibilité ISO et accepter que le bruit vienne perturber vos images, une sensibilité de 3200 ou 6400ISO est encore acceptable dans la plupart des cas et avec la plupart des appareils du mFT jusqu’au plein format, ce dernier pouvant même permettre 12800ISO sans trop d’encombres. Pour la mise au point, si le ou les sujets ne sont pas trop remuant et restent dans la même zone, vous pourrez passer en manuel. S’ils sont plus actifs et qu’une mise au point manuelle serait trop critique, vous devrez trouver des zones claires avec du contraste aux endroits les plus proches où vous voudrez que ce soit net.


Dans certains autres domaines, vous devrez combiner les solutions, comme en photo de rue la nuit par exemple. En effet, vous allez pouvoir faire de la photo plutôt d’architecture sans faire attention aux passants et à un autre moment faire de la photo de portrait pour illustrer la vie citadine. Vous pourrez donc autant vous balader avec un trépied en même temps qu’un objectif stabilisé à grande ouverture et devoir jongler principalement avec les réglages d’ISO et de temps de pose.
La macrophotographie peut aussi devenir une situation de « basse lumière » car même s’il y a de la lumière, les sujets mobiles et parfois les sujets statiques nécessiteront un temps de pose assez court. La profondeur de champ extrêmement courte vous incitera à fermer le diaphragme (Ex f/11) et le bruit deviendra vite gênant. Vous éviterez alors de monter en ISO ce qui réunit toutes les conditions pour vite manquer de lumière, d’autant que vous serez très près de votre sujet. Il est possible dans certains cas que votre appareil et vous-même fassiez de l’ombre au sujet. Le trépied là-aussi est un instrument très utile, mais pour beaucoup de sujets, l’ajout de lumière, via un flash annulaire serait nécessaire. Pour information, un flash classique verra son éclair obstrué par le pare-soleil et même l’objectif, d’où l’intérêt que ce flash soit placé à l’avant de l’objectif.
Les réglages idéaux pour la photo d’intérieur ou en faible lumière
Voici ce que je conseille en mode résumé :
- Mode : A/Av pour sujets statiques (priorité ouverture), S/Tv (priorité vitesse) pour sujets mobiles mais souvent il vous faudra avoir le contrôle sur tous les réglages donc il sera judicieux d’apprendre à maîtriser et à passer en mode manuel (M),
- Auto Focus : AF-S pour sujet statiques, AF-C pour sujets mobiles, Manuel si vraiment pas assez de lumière pour que l’AF accroche le sujet,
- Ouverture : petite (f/5.6-8) pour scènes larges (paysages), grande (f/1.4-2.8) pour sujets isolés et les faire ressortir du fond,
- Temps de pose/vitesse d’obturation : long (jusqu’à plusieurs secondes) pour sujets statiques, court (de 1/125ème à 1/4000ème et moins) pour sujets mobiles,
- ISO : le plus bas possible mais pour les sujets actifs il sera nécessaire de monter, très haut au besoin (pour éviter les flous de bougé).


Petite piqûre de rappel, sur votre reflex/hybride, vous avez la possibilité de faire des photos au format RAW (brut) ou JPEG. Le format RAW propose une plus grande latitude en post-traitement. Vous serez certes obligé d’utiliser un logiciel de post-production/retouche comme Photoshop ou Lightroom pour pourvoir récupérer votre RAW et le traiter, mais c’est une chose sympa à faire je trouve. Vous allez pouvoir ainsi récupérer plus facilement des photos bouchées (trop sombres), atténuer le bruit, récupérer une balance des blancs ratée, etc. Même si l’essentiel se fera lors des prises de vues, ne l’oubliez pas…
Si vous souhaitez savoir comment obtenir les photos les plus nettes et piquées possible, n’hésitez pas à lire notre article complet sur le sujet.
Le matériel adapté à la basse lumière et aux photos d’intérieur
Je vous parle ici principalement des boitiers et objectifs. Bien évidemment, impossible de vous donner toutes les références, car cela dépend trop de votre utilisation, de vos moyens ou encore des situations dans lesquelles vous vous trouvez.
Boitier : il vous faudra un appareil à l’aise en basse lumière, que ce soit sur la montée en ISO comme sur la mise au point. Donc, du mFT jusqu’au plein format et si vous avez le budget d’une gamme assez haute car les Autofocus des entrées de gamme sont souvent moins performantes, surtout si vous n’avez pas d’objectifs à grande ouverture, il devra être compensé par un AF plus sensible. Pour les sujets statiques, privilégiez les boîtiers avec une stabilisation sur le capteur, comme la plupart des Panasonic, Sony et Olympus récents.
Objectifs : Tous ces domaines couvrent une plage focale assez large, du grand-angle pour le paysage et l’architecture au téléobjectif pour l’animalier, en passant par le petit téléobjectif pour la macro et par la focale standard pour la photo de rue. Privilégiez les objectifs stabilisés pour les domaines où vous utiliserez de petites ouvertures et des temps de poses longs, comme la plupart des 16-35mm f/4, ainsi que pour les téléobjectifs, comme les 70-200mm f/4, et les objectifs à grande ouverture pour les domaines où vous aurez besoin de réduire le temps de pose comme un 24-70mm f/2.8 ou 18-35mm f/1.8 (APS-C). Les focales fixes sont moins polyvalentes mais permettent des ouvertures généralement plus grandes, comme un 24mm f/1.4 ou un 85mm f/1.8. Il vous faudra pour cela une bonne pratique et bien connaître vos besoins car vous serez limité à un seul champ de vision.
Plus vous monterez dans les focales, plus il sera difficile de trouver de grandes ouvertures, surtout à des prix abordables. Si vous vous intéressez notamment aux téléobjectifs qui peuvent atteindre jusqu’à 600mm, vous devrez donc souvent vous contenter d’ouvertures relativement petites et glissantes comme un 150-600mm f/5-6.3. On peut dire que globalement, jusqu’à 200mm, on peut trouver des objectifs abordables avec une ouverture d’au moins f/4. Voici quelques références dans l’ordre des types de photo indiqués dans l’article :
- Objectif grand angle / Ultra grand angle
- Tamron 15-30mm f/2.8 G2 VC (FF)
- 16-35mm f/4 stabilisé chez Nikon, Canon ou Sony
- Fuji 10-24mm f/4 OIS (APS-C)
- Tamron 10-24mm f/3.5-4.5 VC (Reflex APS-C)
- Olympus 7-14mm f/2.8 PRO (mFT)
- Panasonic Leica 8-18mm f/2.8-4 (mFT)
- Focale standard / Transtandards
- Nikon 24-85mm f/3.5-4.5G VR et Nikon 24-120mm f/4G VR (Reflex FF)
- Canon 24-70mm f/4L IS et 24-105mm f/4L IS II (Reflex FF)
- Sony 24-70mm f/4 OSS et 24-105mm f/4 OSS (Hybride FF)
- Tamron 24-70mm f/2.8 G2 (Reflex FF)
- Fuji 16-80mm f/4 OIS et Fuji 18-55mm f/2.8-4 OIS (Hybride APS-C)
- Panasonic 12-35 f/2.8 OIS et Leica 12-60 f/2.8-4 (mFT)
- Olympus 12-40 f/2.8 PRO et 12-100 f/4 IS PRO (mFT)
- Téléobjectifs
- Tamron 70-200mm f/2.8 G2 VC (Reflex FF)
- Tamron 70-210mm f/4 VC (Reflex FF)
- 70-200 f/4 stabilisé chez Nikon, Canon ou Sony (Reflex FF)
- Fuji 50-140 f/2.8 OIS (Hybride APS-C)
- Olympus 40-150mm f/2.8 (mFT)
- Panasonic 35-100mm f/2.8 OIS (mFT)
- Super-téléobjectif
- Sigma 150-600mm f/5-6.3 OS contemporary (Reflex)
- Tamron 100-400mm f/4.5-6.3 VC (Reflex)
- Sony 100-400 f/4.5-5.6 OSS (Hybride)
- Fuji 55-200mm f/3.5-4.8 OIS (Hybride APS-C)
- Panasonic 100-300mm f/4-5.6 (mFT)
- Olympus 75-300mm f/4.8-6.7 (mFT)
Concernant les objectif macro, je pourrais particulièrement conseiller le Tamron 90mm f/2.8 VC (reflex), le Sigma 105mm f/2.8 OS macro (Reflex), le Fuji 80mm f/2.8 OIS macro (Hybride APS-C), le Tamron 60mm f/2 (Reflex APS-C) ou encore chez les hybrides MFT, le Panasonic Leica 45mm f/2.8 OIS macro ou l’Olympus 60mm f/2.8 macro.
Les accessoires pour la photo d'intérieur et la basse lumière
Pour les sujets statiques :
Trépied : Ne négligez pas le budget pour le trépied, un bon bien stable coûtera au minimum une centaine d’euros. Il doit être capable de supporter le poids de votre matériel, donc prenez garde à la description du trépied, en général le poids maximal est indiqué, regardez le poids de votre matériel et multipliez-le par 2 pour savoir quel poids maximal sera le plus indiqué pour votre trépied tout en gardant de la marge si vous passez plus tard à un matériel plus lourd. Les trépieds Manfrotto et Vanguard sont généralement de bonne qualité
Pour les sujets mobiles :
Flash : Lorsque les sujets sont assez proches et que vous pouvez l’utiliser, un flash sera un allié précieux pour ajouter de la lumière et figer l’action. Privilégiez un bon flash cobra, car celui intégré à votre appareil, s’il en est doté, est souvent de faible puissance et trop proche de l’objectif. Pour la macro, prenez un flash annulaire qui entoure l’avant de l’objectif pour éviter les ombres portées. Les marques comme Yongnuo, Meike et Neewer proposent des flashs cobra très intéressants à prix abordables, en flash annulaire je vous conseille la marque Aputure
Voilà, j’espère que cet article vous aura « éclairé », ce qui est bien pratique quand on manque de lumière, haha ! N’oubliez pas que je ne peux pas shooter des prises de vue à votre place et qu’un article (oui, même celui-ci) ne suffit pas pour maîtriser tous les domaines en basse lumière. Il vous faudra pratiquer, tester, apprendre et comprendre tous les principes de la photo pour enfin faire de meilleures photos dans ces situations comme dans les autres. Je vous rassure, avec un peu de pratique photographique et une maîtrise de votre appareil photo, pas besoin d’être un photographe professionnel pour s’en sortir ! Qui aurait cru qu’apprendre la photographie soit simple, hein ?! En attendant, je peux vous apprendre à créer un joli flou d’arrière plan ou bokeh ?
A très vite et je vous souhaite de belles photos.
Sylvain
Pas évident de réussir des photos en basse lumière, surtout avec des sujets en mouvement comme par exemple pour le déballage des cadeaux de Noêl au pied du sapin ;). Je joue évidemment sur les ISO quand je ne peux pas jouer sur les autres paramètres. J’ai un appareil plein format et honnêtement, à 1600 ISO, le rendu commence déjà sérieusement a baissé en qualité. Alors 12800… Personnellement, je n’ai jamais osé pousser les ISO jusque là ! Je privilégie toujours de sous-exposer mes photos et de les éclaircir au post-traitement.
Coucou Olivier,
merci de ton message. Oui pas simple en basse lumière, c’est certain. Après, sous exposer et éclaircir en post-traitement, c’est possible, mais tu auras énormément de grain qui va apparaitre du coup après. Certes, ça se traite avec un soft, mais bon 🙂
Bonjour Olivier,
l’ironie étant que faire ce que tu fais, sous-exposer pour shooter à 1600ISO et sur-exposer ensuite, revient exactement au même que de shooter à une valeur d’ISO plus élevée. Donc il vaut mieux shooter directement à une valeur plus élevée, tu auras plus de latitude au traitement.